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Les écailles sont beaucoup plus grandes que dans l’espèce précédente.
Le dos est d’un bleu grisâtre; le ventre est argenté; il' y a
des lignes grises longitudinales qui se voient par reflets. Je vois
du noir aux ventrales et k A’aiudç; de la
dorsale. Les pectorales, et la çandale me paraissent -$u&3,i pales que
celles de la Marèue.
Le Salmo nasutus de Pallas me, paraît ressembler plus
que toute autre à. la eorégone que je viens de décrire.
Cet auteur indique qu^ ce poisspn de la fi^béfie est très-t
commun dans l’Obi et dans sea. affluents j j^iS:Qn lui a
rapporté que, dans les golfes et dans les lacs voisins des
rivages de rOeéan arctiquej l’espçoi .existe en beaucoup
plus grande abondance. Pallas donne les différents noms
de ce poisson dans le dialecte de ees peuples septentrionaux.
Lepechin a donné une figure de cette espjège qui nous
aide dans cette détermination ; il l’a publiée sous le nom
de Wsçhir.
■ Le Mukàuïc, *
(Goregonus muksïifyj nob.)
Après ceë espècfes; qui àvoisfttërit plus ou mélSS le La-
varet, ndus en trouvons tme dans lès eaux douces de la
Russie qui s’en dintingüe
par son corps plus srircffiiflfc, pim plonge; par sa longue tête ; par
la grandeur de son. ceft. La hauteur est cinqfoîs et demie dans la
longueur totale; l’épaisseur surpasse la mohi^ ie cette hauteur. La
tête est un peu plus langue que le cinquième du corps entier. :L^eil
est gros et saillant; le diamètrede l’orbite entame la ligne du profil :
il est le quart de la longueur de la tête. La longueur du museau
^u-devant-de l’oeil égale ce diamètre; il en est de même de l’intervalle
qui sépare les deux jeux. La pectpjsJe.est pointue. La dorsale
.es^pelitq; (l’anale l’est „davantage; la caudale, est fourchue.
D. 13; X: 14a£. 31; P. 1.7; Vj
",. Les écailles som.petites et imbriquées^de manière à avoir la forme
■ de petitesifosangéMalacées à la suite l’une de l’autre comme des
mpstaigufisv Je, qompte quatre-vingt-quinze écailles ’dans la longueur.
La ligue latéraf ^ eiti^trièsrifortement marquée par de petits
tubercules relevés* et obliquj^sur îes^écailles. Tout let dos, bleu
d’acier, est très-rembruni 'vers le hâut. Aüruîiisfôus de lâ ligne latérale
tin argenté bleuam? coto’tI les "flânes,^11' vêntre est tout blanc.
La yo’rsalë 'et1 ljr^àtidaleWsÔnt grises; lès'autres nageoires sont
blatttehâtréfe $$g|
de nos individus- est de quatorze1 pouces.
Ils^fëfslfôérït p a rtît délâ^belle c’ollection qui a étéëüvoÿée
par^a^grknde-ducnCTse Hélerier r
Ce* espèces commencent à nÔüs cotiduire à celles qui
dut' lâ 'mâchoire inférieure-plus avancée que la supérieure;
cai'T'déjà d a n m i s o h cètte mâèbbîrê-paraît plus longue
lo rsq u’éllë%sf^*blàissfe'W^‘’
: Il nè’serait pas impossibLefque- nous n’irons sous les yeux*
l e Salmo Müksun de Pallas;- car c’est-une espèce qui, avec
les'formes que natts^-venonS de- décrire, a le dos rembruni
sou^ une teintes-générale ameutée 3Sr.î‘c*ela est; cef/Muksun
de la“Sibériëf‘ qu#des 'itiUioÿèd és et*l|s]Tartares désignent
aussi ’SôusMës^nèfùk rapportes par .Pallas, manque au
Iéniséï, mais on leHransportpde l’Obi pendant l’hiver,
apres l’avoir durciSaps la glace. Cette eorégone remonte
|M’automne en grandes, troupes de la mer glaciale dans
tous les fleuves de- la^Sibërie;-on la croit aussi des fleuves
qui se jettent dans lamer>Bfonchey mais elle ne paraît
pas exister dans la mer Baltique,
næra.