CHAPITRE III.
Ztej Truites (Aizibr, nob.).
Après avoir disûngué l^Ppaumnns’(Aalmo\ â vee le corps
du vorner lisse^eC ssaiis denti -,^esjÉ^^R^,( T^ario ) .ayêp
une seule ranm^ de deuts jSur le corps du vompr, il npus
reste à parler des Tmit ^ propremenudiWj dont le corps
du autïe
disposition des dents vqmëriennes distingiie^^nnore -le
genre Truite jdes t deux genres- mge|édents iTeurs/^sp^ees
ont uq groupe de donts p ^ ’îe- cEevroXau ^m e rfL e s
espèces de notre troisième genre n’ont pas de dents reriîar-
(juables^t distinctes, surle devant d è fo kL d
D’ailleurs leur-anatomie, leur taille, Jeurs habitude^,
leur séjour, tantôt îluyiatile^ tantôt de passagedèl'a mW
ou dèsy profondeurs d^Cgrands lacs^. intérieurs ✓ dans les
tivièids qui viennent y ^vers^èr leurs eaux,' sont les "memes
dans nos, traitejs que dans,,fes, xsnle^-des deux’ auprès
gepreji,^
La truite, de nc^ruisseaux a Wtejsi nettement désignée
dans .Ce y ers tant dOpiW cité du „Poème de la, Moselle:
.^^urfeureiyque jSxzAii'SteJlatusJer'gore guttir,,
que je n’ai pas hésité, à désigner-le genre nouveau établi
dans 'Cé'cbapitre par le nom de Sa£ak$ de même' que j’âi
trouvé dans ce poète lès deux noms génériques précédents.
Je «complète dans ce troisième .article Thistoirè d’un
très-grand t nombre d’espèces, qui ont été toutes confondues
par mes prédécesseurs sous le nom Linnéen de Sal-
mo. Il y a, pour retrouver les espèces décrites dans leurs
ouvragesplë^difficulliës1 signalées dans'les deux artièiéSpré-
çê’dfènts/pÀfcce.que les naturalistes n’ont pas plus apprécié
le caractère des truités<*que 'celui des deux autres groupes.
Les auteurs 'admettent ’que les ‘grand è’A espaces de ce
genre subissent les^mêmes changements dans la forme des
mâchoires,,que le ferait l^ laum o n dMinairé, si le S. ha-
màtits è^^p. dé', f ©fi’fi'é'tp dü;saümon vulgaire. Je crois que
ces%ï#uléq&hc©s^Ônt lèrésultat ddbSe’rvations inexactes,
et que rê# n a tu ^ ^ tè s futurs réciifîerdnt les erreurs que je
n’aï^pu’rdi^pu’vjir.fsL’éxamen desV;î»$ëfejeS dès trois genres
prëjr^gNM' que j’afèlit pliis harft^'c’èst que.fèjsiiS&hnonoïdès
de3 la tribu de§ Truites, abondent dans I d éaux circumpo-
lairesWje m’étonne que le^ nombrëÿimmense' de poissons
excellents ;âprès qu’ilsPont été fumés o u salés, n’aient pas
excité^Ryantag'e les'MoWM'é^qui1 spéculent sur leà profits
de. la grande p'êcbé,ijuy aller poursuivre les saumons qui
îdùrnirâient dès* cargPsô*ns tout aussi fortès que les morues'
de Terre-Wetive’ eu1 qui géraient d’une valeur plus
élevée. •
^ e q u e l’on rapporte de" I’abondanCède certaines espèces
de truites dans les rivièçes du Kamtschatka, et de la mor-
talité^d’un si grand^n|)mbré de poissons dans le lit resserré
de ces rivières, doit donner lieu, à la réunion de squelettes
qui se consërvèrdht dans les' alluvions de ces eaux douces,
en y formant des?1 bancs''analogues, par le nombre de cadavres
entassés,’ aux couches ^stratifiées du monte Bolca ou
à ceux des argiles d’Aix remplies .de prétendues poecilies.
Que les géologues réfléchissent sur ces faits, et qu’ils se
demandent si des espèces1 qui sont marines pendant presque
tout le temps1 qu’a duré le développement ou la croissance
dés individus., et qui deviennent fluviatiles pour un