avait vu. ce poisson qu’il dit commua à Anvers; et très-
connu sous le nom de Æfautin; mais il ajoute quil a trois
nageoires sur lerdos/ Kldignées lune de •.foutre; à des inter-
valles inégaux. Je ne sais comment expliquer cette sin g u lière.
erreur ; est-ce, ;é#mme îleLsuppùse M. Cuvier, parce
que l’ich thy ologiste? de Montpellier auraits reçu .une mauvaise
figure d e ce po^on:? Est-ee, parceique l’auteur »aurait
vu un individu monstrueux? Il est difficile aujourd’hui
de le décider; mais.ce dont on ne:prêtât douter.!quand
on a observé,la nature, c’est que Rondeie^ n’a examiné
le poisson dont nous parlons.; *
Sa figuré a été reproduit© ipar»Gemeti,'i par :A¥illuglite^
et tous ces auteurs l’ont do nn è'e ®om me fl’ Q xy r hyruqùe de
Rondelet, qui ne pensait pas retrouver danSîee pQissbhrles
OxyrîjynqUes tfesi anciens* :
: M. de tacépède nWpas moins; tiré de ce» chapitré
l’article de;son genre Triptéronote,oy\\ doit être évidemment
réformé; et en même tempsRféproduisaitila mêmp.
espèce parmi ses Corégones, en employant les documents
de .Linné. ) .
- Nous avons déjà dit que Schônevelde avait appliqué à
ce poisson le nom drAlbula nobiliss donné par iGesnertà
une autre .Corégone. Artedi-, employant différemment; cés
deux matériaux semblables, quoique puisés, dans deux
auteurs * a mentionné j dans sa Synonymie, deux.fois? le
Houtingj une première, d’après Schônevelde, comme une
variété du Lavaret, et une.seconde fois, d’après Rondelet,
pour former sa quatrième iéspèée de Corégone, qui
est devenue, à la dixième.édition du Systema naturoe,
le Salmo oxyrhynchus.
Bloch a donné une très-mauvaise figure de cette espèce;
en la confondant de la manière la plus étrange avec le
Salmo lavdretus, fort mal déterminé avant M. Cuvier, et
en mettant sous elle une synonymie composée des êtres
lès plus divers. Son histoire est un mélange d’emprunts
faits aux différents auteurs qui ont traité, soit du Salmo
ùxyrhynclius , soit d’autres Corégones.
Je vois que cette espèce se porte assez haut vers le Nord,
puisqu’elle est citée dans le Prodrome de l’Ichthyologie
scândiriave de M. Nilsson1. On en prend deux variétés ;
l’une ; noirâtre, à museaur plus court, vient du lac Mâlarn,
et» se vend en abondance sur les marchés de Holm, dans
les mois d’octobre et de novembre; l’autre, plus pâle, à
museati plus long, vient du lac Wenern : on l’appelle Nàbb-
sik. Gelle-ci fraie au mois d’octobre.
Le Tschir.
(Coregonus nasutus, nob.)
M. Ehrenberg nous a donné un des exemplaires de la
Marène, qu’il a prise dans l’Irtisch, pendant le voyage où
il a accompagné M. de Humboldt.
C’est de toutes les espèces, celle dont la mâchoire supérieure,
J quoique tronquée, est la moins épaisse. Le maxillaire est étroit; sa
pièce supplémentaire est assez haute et assez libre. Les deux mâchoires
sont égales. Le corps est plus haut qu’aucune des autres
espèces. La hauteur du tronc, mesurée sur la dorsale, égale ou
surpasse le quart de la longueur totale. La tète est courte : elle ne
mesure que les deux tiers de cette hauteur. La pectorale est arrondie
et moins longue que celle de la précédente. La dorsale et
l’anale ont leurs derniers rayons plus bas.
1. Nilsson, Prod. icht. Scand., p. 14.