Lès stries -Is'oiit plias rares sur la partie nue, qui est hérissée de petites
pointes - Visibles à l’oeil nu. Je^ compte quarante-huit rangées
.-d’écailles le long des flancs. Une bande argentée, brillante,, assez
large, en couvre la .partie inférieure. Le dos» et Je bas du^cçyrps
paraissent dans l’esprit dé vin d’une couleur ambrée avec quelques
reflets argenté. Une plaque d’argent très-vif est étendue sous
l’isthme. Lés viscèfces sèüt semblables à Ceux du poisson delà Méditerranée.
La vessie natatoire fs^,r détache par.1 son bel éclat,d’argent
sur leffond très-noir dupéritoine; sa- partie antérieure est plus
courte et- plus^btuse que celle de l'Argentina CuvjLen.
Le Cabinet du Roi .q)qssèdej .deux exemplaires. de <cç
eufieux,poisson : le pliis^grandr-est long de^ply pouces;
ils y ont ëtô donnes par M. le professçitr,|fiisfon de
Stockholm. Geyfte espèce est figuré dans lfejnppldpèüt
du "volume de l’ïchthyologje'anglaise de Jb Yarrell;
la dçsçfiptiou de , çpt habile obsgj^ateurfjÇQpfirme j^ p e
détermination. ?
: M. Yarrell alrefa ce poisson d’un de ses' correspon-
&ujts;M. William Euïng, de Glasgow, qui le tearait lui-
même d’un ^ëdlieiir-dë la baié ^de ^HothsSy : il avait %e
pris 'a deux cilhts to ^ S ^ e la ê0të par d o u z e h r^ êH ie |
profondeur Le peche^Wsait qupféïaït un ’rare.
Plus tard, M. Yarrell en^reçu un
mêrae^lieux, pins grand que le précédent efjong de huit
pQuces. Ce naturaliste a publie^espèce, en la classant dans
le géiirë des Éperlans, sons.le nom d’Osmerus hebridims.
Ôn voit qu jl n’avait pas bien saiiï lesdifférèüceé géneriqpieSr
qui peuvent séparer les Argentines des Éperlans ^éar il a
donné nue nouvelle figure de VOsmerus eperlanus fie la
Tamise , dàns une vignette placée à la fin du nouvel
article destiné à faire connaît^ cet Osmerus hebridims.
Or 5 la différence des formes dans les mâchoires, 1 absence
de dents et la position avancée de la dorsale auraient
dé lui montrer qiiil avait sous-les yeux deux poissons de
genres différents; néanmoins, ce nàturaliste nous ayant
mis sur la 'vôîe de déterminer* notre poisson par 1 excellente
figure qu’il en a publiée, Je me suis fait un yrai plaisir
de lui,'’donne,r une nouvelle preuve de la- haute estime
que je joins, aux sentiments d’amitié que j’ai pour Ipi,
en lui dédiant cette argentine.
Z /A r g e n t in e , §ll,. -
{Argentina silus, ïtisberg.)
La^randjfe et belle espèce d’Argentine que je vais dé-
çriïq est remarquable par la dimension de son " ^eil. Le
Pomatome < télés,cope ou les. Priacanthe-s, sq.pt les, seuls
pqisfqps qpe l’on pourrait lui comparer pour l|;»gr$ndeur
c|e j t net - .organe.,
La forme, générale du corps est semblable à celle de nos petites
.espèces. Le dos est large et arrondi; les flancs sont méplats; ils
sont séptués par une xvarène, obtuse* du dessous du ventre qui est
également aplati. La hauteur pst ,six.fois, et demie dans lædongueup
totale.; Celle déjà tête en mesure le quart. Le diamètre de l’oeil n’est
que deux-fois et "demie dans,la longueur de la tête. La distance
du bord antérieur à'l’extrémité du museau n’est guère que de la
'moitié du diamètre. " Une paupière épaisse'1er adipeuse le couvre
en partie; elle s’étend» en arrière jusque sur l’opercuïe; felle cache
également la plupart des pièces sous-orbitaires», qui ne diffèrent pas
beaucoup de celles de nos petites espèces. Elle remonte aussi sur
la nuque et se copfond; avec, la peau épaisse qui recouvre tout le
’ dessus, du crâne, Cette peaq est traversée par dte,nombreuses veit
nulès, rahaittéès;et anastomqîsées^depuis la nuquejbsqu’aurdevant
delVeux:' Les dents palatines et vomériennçs forment une bandelette
arquée, plus large'au centre qu’aux extrémités. Les dents de