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macération dans l’alcool, de manière à laisser sur les flancs cette
bande d’argent à laquelle je crois que les auteurs ont donné
cependant une trop grande importance caractéristique- Nous^avpns
déjà fait une remarque presque semblable dans là. description dç"
notre anchois d’Europe.
Nos individus,,sont longs de sept,,.à huit j^jiGes., '
MM. Delalande, Gay et Menétrien^Qnh euvqyé^çejte
espèce de Rio, mais nous la voyons.-remonter auîfqrd
jusqu’à Babia, et descendre au Sud jusqu’à Buenos-Ayrés,
où M. d’Orbîgny. la,pêchée. Il a fait un dessin du ppjs-
1 k frais sur lequel nous-voyons le-4<W- peint W
sombre, le glacé, du venJEre^la.dorsale est bleue a p c une
large bordure jaune* La caudale -|$t bordée de noir; La;
nale est bleuâtre ; les nageoires paires sont» rougeâtres. .Les
observations qu’il a recueillies et qu’il a bien yqulu nous
communiquer nous disent que ce poisson se pêche dans
la Plata, depuis le mois de septembre jusqu’à la fin^de
décembre; quelle devient plus abondante vêts l’arrière-
saison. Elle se tient sur les fonds de” Sable, voyage en
petites troupes. On la prend à la seine :^J|St un ,^ e l l e n ||
manger. Quand le poisson salé, il a le goût ç|es anchois
de Provence, On le y ^ d j^Buenqsr Ayres,. jusqu a'
douze sous de notre monnaie.„„Les. habitants lui .ont
transporté le nom européen de Sardina.
J’ai aussi observé cette espèce dans le cabinet de Berlin,
où elle a été envoyée par M. IJiepeying.
L ’A n c h o is a t h é r in o ïd e .
(Engraulis dtheririoides, noh.)
Nous retrouvons dans l’espèce dont il va être question,
une telle fixité de la couleur argentée le long de la bandelettei
latérale des fiance, que nous la voyons trè^nette-
ment dessinée sur tous les individus. Cette ligne a 'engagé
Linnë^i* cornpareer à une Athérine le poisson qui a paru
pour la première fois dans la douzième édition du Sjrstema
natures, et qui ^vqnait^cûmme les nôtres, des côtes de
la Guyane.' Mais, eû n’est pas sur ce seul caractère de
coloration que nous établirons les caractères spécifiques
d®. poisson.
Il dMM-ë du précédent parce que lês' detrts sdnt un peu plus
’ petites, qu’elles soift à'^’eu près d’égale force aux d!eux mâchoires.
-Le palatin est couvert d’une plaque granuleuse beaucoup plus
large, iet, les dents vOfnérâennes sont .extrêmement petites ..difficiles
à .voir: elles sont réduises à deux .qu.jtpis petites granules.
- Le maxillaire me paraît àçt peupïu^;ç^.|irt, L’anale est; très-ion gue.
La pecmrale ^uteint presque ‘ a l’extremrté de '1% ventrale : elle est
p û conséquent plus, fondue que ^ëjlle'de jï’espéce précédente.
il ;
Ea membrane branchiostège n’a pas autant de rayons que'celle
'^ é e s ^edxlfe§ièëllp^r^ à è ^ é ^ ^ p les avons comptés sur plusieurs
individus et nous n’en avons1 trouvé que dii. La carène du ventre
' est ^beaucoup plus aiguë, mais il n’y a aucune^ 'de ces écailles epi-
- rieùsés qui font, dans les dupées-, la dentelure en scie du ventre.
Tous les poissons conservés dans l’alcool ont le dos et le bas du
ventre roux. Lé milieu des côtés est recouvert d’une bande d’argent
/très-brillante. Les nageoires sont inçolqi’e ^ ^
Le plus grand individu a sept pouces e t demi- de long.
MM. Leschenault-et Doumerc en ont envoyé un assez
bel exemplaire pris à Surinam. J ai pu en acheter, pendant
que j’étais à Amsterdam, des individus de meme provenance^
Les nombres des rayons de la dorsale et de l’anale
sont tellement semblables à ceux de Linné, qu’il me
parait impossible de douter descelte jéétermiuatio® spé