Le S a u m o n l is s e .
(Salmo laevigatus, Pallas. ')
j ’ai encore pu faire un dessin, d’après; les individus secS
conservés au Musée de Berlin, du S. loevigatus de Pallas.
Je n’en connais pas assez bien les dents pour le caractériser
et pour le joindre au S. umbla ou pour l’en distinguer. L’espèce
en est cependant voisine j car elle n’a pas de dents
sur le vomer, c’est confirmé par l’expression de Pallas :
Palati fo rn ix eavus inerrnis. Le poisson n’est donc pas
aussi voisin du S.fario que ce grand zoologiste le pensait.
Il ajoute
que le corps est comprimé, Le museau court et obtus 5 que les
mâchoires sont presque égales quand la bouche est fermée. ,
Les nombres sont:
B. 12; D. l l j A. 10;fC.,iv i/P.43ji V- 8, ,
Le corps, argenté et sans taches, a, le dos bleuâtre. Les nageoires
inférieures paraissent avoir été roussâtres.
Ce poisson vient des îles Couriles,. d’où il a été rap~
porté par Merck. Les deux individus envoyés à Pallas
sont longs de six ponces.
Le S a u m o n S a l v e l in .
T j^Salmo salvelinus, L in n .)
Les eaux douces de l’Europe nourrissent une espèce
de saumon que l’examen des dents caractérise et fait par
conséquent reconnaître aVéC facilité. Il n’y a-, en effet j daüs
cette espèce
1. Pallas, Fauna rosso-asiat., III, p. 385, n.° 266.
; tiqqj| quatre ou cinqdents ligne transversale a
ï|l’^tré^iité) du chevron dqirvomer._C!est d’ailleurs un p^xS|on dont
on peut d;re. que les dey^i suP ^ eure I
partit cependant un peu plns^coyrle^Le maxillaire est droit et la
distance de son extrémité IuVf}|ut'du mupeau égàle celle mesurée
entre cîttê même ëx^rénfité ét ïe^bord dè l’operGqle. tes dents du
'’jjafesféo'fit sür Ml Seul' rang ; ffëhlïtiôn différente'de1 celle de 1 Omble
chevalier. La tête ün^peu plus petite (piele cinquième de la longueur
totalfe;Lesi écailles paraissent très-petites „ef cependant.jeife? èompte
que deux n^t)vi'n^jt-:septirangéei?.dianal^ LngnaW'fLe Poisson, frais
est hlpi^âtye le ,d,qs ,^x,o,n^, trèîj-fpnc^ sur' toqîes les
papties'înfé^ipui^s^Les.üaqc? sQ^fcb,nVér;ts détachés rojagesj mais
celles - ci semblent disparaître suivant ou suivant 1 âge ; |
’’’car j ’b n n i’ùn exemplaire qui n’en p^rte, âiicuhê Wce.' La dorsale
esdvê'rté. Leâ deux derniers | r|ÿofnà "’ont sehlemént un peu de
rouge. La caudale/ un 'peu plbs pâle, a dés teintes- rendes sur les
raytens. fo u t, le ventre, ainsi’- que Ms nag^oiresInférieures, sont
d?nnc belle couleur rouge. Le bord antérieur de l’anale et des
deux nageoires paires est blanc.
Je fais cette description sur de^teamx »exemplaires .prér
parés- pour noire-Musée par les ordres de M. le conseiller
aulique de^Schreibers, directeur du Muséeqimpériai de
Vienne^ ét sur d’autres, de même- taille, envoyés-de cette
capitale* par M. le. marquis de Bouaayâ ï
Le poisson que je viens de décrire se rapporte tres-bien
é la figure de Blodh, e# l’on comprendra, cette identité
quand &ti saura que Blofeh avait reçu le sien d’Autriche,
par ponséq-uqnt du ipeme-lieu que nous. Il y a rapporté
le Salmo salvelinus de L in n é . Or , je crois., que celui-ci
n’est pas le jpême que qelui de Bloch > car Linné ..a cppié
la phrase d’Artedi, qui donne pour caractère àson poisson
d’avoir la mâchoire supérieure un peu plus longue que
•l’inférieure. D’ailleurs, je^ferai remarquer que toute la