Nous avons reçu de bons*texemplaires dei.cette-espèce
par la générosité de S. A. I. la grande duchesse Hélène'
de Russie. On prendrait çé Salmonoïde • pour un jeune;
saumon. Mais il erdest distiUct.-,:'^
J’ai aussi pour garant de ma determinationie d essiâ,que
j’ai pris à Berlin sur l’ipdividu dfesséché-et originalde-Pallas
La petitesse du maxillaire se rapporte tout-à fait à la conformation
du squelette de l’espècevpréeédente que fai
souS lès; yeux.
J’ai enèore trouvé dans le meme Musée un saumoE.rap-
porté du Japon, par M. Langsdorff; lé dessin de la tëte J et
surtout des mâchoires, ressemble tellement au précédent ,
que je ne crois pas me trompëryen. les réunissant. L’cpil
me paraît cependant un peu plus petit.
Le Sau Si on '.vêntru.Y
* fSalfno' verifrieôsûs, nobÿ
Je vois encore dans la liste* des Salvelini de M. Nilsson
un S. ventricosus, qui me paraît:éxtrëmëmènt Voisin du S.
jRoeding d’Ascanius, mais qui tient aussi du S. eàrbônariüs
de Ström. C’est un poisson
à ventre gros, noirâtre, marqué dè taches blanches sur les flancs.
Le museau est court, tronqué obliquementi Les- mâchoires s.ont
presque égales. Il ajoute què les-yeux- sont petits ; que Tabdonien
est gris, l’iris jaune, et que l’intérieur de la bouche,’Uoirè,'“est
marbré d’orangé. Ce qui le.distingue de tous les autres, c’æst que
le bord des pectorales , des ventrales et-du" rârjâleèst blanc.
Ce poisson, long d ’un pied, lui a été désigne par les
Norwégiens de Sidgalr sous le nom de Gantesßsk. On
ne l’a encore trouvé que dans ee lac, dont il habite les
grandes profondeurs,
L è "SAtfMôN' OohEz.’
(.Salmosca^ri^s, P a l l a i y n , 25a.)
Le St callaris de >Pallas diffère très-peu de ce S.ventri-
ç&sus de Nilsson. ^lilc.Y.ois que ce grand naturalisée a.^té
fort ipc&pjain s£ç k'WQJSSgjip** et par ,conséquent,, sur
la détermination, de *&çtte
Làjmâchoire inférieure est pltrs longue-,.plus robuste, plus poxn-
î tue que la , supérieure. -Les- dents sont égalés „et-en petits .crochets.
jîtLpst pegipr&lesé âe^vealfalep gç finale, §ont ronges, a\jec leur pre-
i S .S o n b lan ç /M aisj^S .h 16' distingue du p r u d e n t, c’est que
le do,s/ésiL m é de salaudes taches d’abord pales, mais
^dcvenant ensuite rou^e de cmabçéj- f abdomen est rougë. -
* Pallas observa que tous 'ce^ ,poissons manquent à la
Russie,: £t à ïa^ Sibériejfmais^ quùs, entrent en troupes dans
tous lesüeuygs qui se jettent dansda mer prientale. S telle i*
rapporte, que, tdans un lac du cap de Rronok au Kamt-
schatka, ij^vit^dgs variet^s de^çe S. r callaris qui avaient
le centre ’ p lu îj§ o sq u i'é ta ien t d’une çpujeur livide, sans
reflets argentés ,, à ventre blanc, à pectorales jaunâtres, à
^ n ^ .f e s plus roOgeS, et^à anale plus-rembrunie. Ce nest
peut-être effectivement qu’une, variété du précédent.
J’ai, dessiné Je S. calldris} Berlin, et l’ensemble du trait
| t la forme du maxillaire'prouvent ïes affinités de ce
poisàon av<bc„les “êspèçes precedentes, et asseoient mon
jugement. ,
, Le .Saumon blême.- ’ ,
^ - (jSalmo pallidus$|Nilsson.) |
Une autre espèce, également voisine du Rceding
a le corps allongé j les mâchoires égales j la tête et l’ouverture de