CHAPITRE \ l l .
D u genre A nchois (Engraulis).
allons décrire dans ce chapitre l’histoirélnaturêlé
de poissons qui offrent phisteuilPtraits eai&eféjristiques de
Conformation ou de moeurssemblahlèsià Ceux des Harengs,
d§s Aloses et des Sardines, Ce s o n t les tpoissons connus
sur presque toutesmos.cotes,d'Europe,par le nom d*An-
ehoi^^)U par u'ne * dénomination semblable,* a. efiU&rtci,
et qüi semble; en dériver,, mr en être une corruption. Le
caractère remarquable de,ce genre c©ris%e dans la grandeur
de la fqmepdela bouche et-dangda saillie du mqseau>G’eSt
rëthmdïdi’qui sjayance au-devant dés mâchoires: Les inter-
maxillaires sont petit§.*e WachéSï*soqs le museau -..^s^sant
tellement réunis au maxillaire ^-qu’ils se, meiiveïattv.avee -lui
et quoùfneTes aperçoit que par la dissection^ Les maxillaires
sont; grêles^ couehés^ur^lesecâjîéa de là? joue. jgp
vomer- est étroit yet .aquielques petites «dents^àf-SQu extrémités
Les palatins èi les ptérygoidiens forment'aussi des
lamelles étroites et allongées ^hérissées de, .-.petites.* dents
qui, dans quelques espèces*, ne^sont que de simples
âprêtésw Ces- dent*, de' la vpète palatine deviennent si
peti^es/ dans l’Âncbois d’Europe que l’on peut discuter
leur présences, mais dans la plupart des espèces étr^^ ^se^
elle^ sont p-sArêmement .visibles!:- Lia fente »des 'Qîaaési; paraît
en quelque sorte* proportionnée à *la grandeur descelle
de la bouche. Les anchois stmt les^oissonsu qui me
paraissent avoirrsees-- ouvertures les plus larges- La meme
braûe branchiostège .est étroite^cachée;;sous les branches
de la mâchoire; .elle est soutenue par des rayons courts
dont le nombre est variable suivant les espèces, et souvent
même d’un coté : à l’autre de la gorgé- I^ n s avons des
qui n’ont que neuf rayons, tandis que d’autres
en ont jusqu’à quatorze. Ces poissons ont le * corps en
général arrondi; une petite dorsale et une caudale fourchue.
Les ^pectaralesuscmtr ingérées en bas et près de la
fente de l’ouïe;-les ventrales*sont très-petites. Plusieurs
espècesi, étrangènes ont cependant fecorps comprimé et le
ventre tranchant; leur tronc pourrait être-comparé à une
lame de couteau., Le canal intestinal est. replié plusieurs
fois sur lui-même; l’estomac est-cylindrique, asse^fîarge,
et muni d’un- grand -nombre de cæcums au pylore. J’ai
trouvé à; toutes les espèces, une vessie aérienne communiquant
'kyëh l’extrémité. cardiaque de l’casoph^e. par' un
canal pneumatique. Celle de l’anchois vulgaire m’a paru
divisée par un faible étranglement.
Les caractères que je viens -de signaler> et surtout la
conformation de la mâchoire superieufë,‘ montrent les
affinités des anchois avec les autres dupées* Le plus grand
nombre des espèces de ce genre a le ventre dentelé en
scie comme nos clupéoïdes, mais il y a quelques espèces
qui font exception àccette disposition générale ; l’anchois
commun, ainsi que plusieurs espèces étrangères n’ont
aucune dentelure.
Lorsque je préparais mon travail général sur les Clupées, ‘
j’ai éti fort embarrassé dé cette absence de dentelures
à la carène du ventre.-J’ai cherché Si les espèces à ventre
.lisse jhê m’offriraient pas un caractère qui les distinguerait
^decelle&è carène dentelée. Quels que soient les efforts que
j’aie -faits à ce sujet, je n’en ai trouvé aucun. Ce serait