et l’ouvçriure de la bouche est du tiers de cette même tête. La
pectorale est longue et pointue : elle atteint presque jusqu’à la
Ventrale. L’anale-est presqueaussi haute que la dorsalç. Lês éèàiUes
sont de moyenne grandeur laCy en a cinquanfe^èinq dans là longueur
et quinze dans la hauteur. Chacune d’elles est ciselée de huit
à dix stries fines et rayonnantes.
Ht? A, Ifty G. P, 18; V, 8.
Ce poisson est appelé par les naturels Nat-Chee-Goe$. Il
a été péché dans la rivière de Saskatchewan. L’individu
est long d’un pied.
Cest un huî’ieux poisson queje ne retrouve pas cité dans
l’ouvrage dé M. Bichardsoh'. !Jë'n’oté donriér~de nfj|nf|; ce
Salmpnôïde, parce que je ne puis pahâ|5%Mrecîser’la forme'
des^dents, des mâchoires, et par ^ôps|quent fixeffid’nne
manière às.sez Certaine le'genre. Ma première impression
avait* été cependant .den faire une Gcjrégone, puïsipd
j’avais placé ce dessin à côté deg autfes espèces du^mêifie
genre: On pourrait l ’appeler Çoregonus anguMiceps tôJ.
L e Nelma.,-
(Çoregonus leucichihys, Pallas.)
L’une des plus grandes espèces de'Corégones décrites,
doit être le Salmo nelma de Pallas et de Lepechin, décrit
aussi’par Guldenstædt, sous lé nom de Leucichthys.
Ce poisson a la tête longue, plus étroite que le corps/allongée
vers le museau en un cÔhe convexe; elle est’comprimée ou un peu
aplatie aux opercules. Le museau est obtus et un peu tétraèdre:*
Là mâehoire supérieure, est plus courte ; l’inférieure est arrondie.
Les mâchoires sont tout à fait sans dents<5 mais ce serait une de ces
■ espèees voisines de éelles observées par M. Richardson ; elle aurait
sur la langue une double série de dents si petites qu’elles seraient
seulement, sensibles au ta’Ct.fll y e n a aussi un arc sur le devant
( dy. .p^laisï1 Lq.ç.ORps a de grandes écailles, est oblong, lancéolé,
très^épais y très-gné^,, La/convexité du ventre et du, dos sont pa-
, refiles.
Spfe. 13;, ;A. 14^'C. 24; P. 16;>VMl.
La cpuleuLdu dos est d’un brun bleuâtre passant au blanc de
“ fiait sdus^l’abdomen. Les flafics sont argentés. La dorsale est de
la. couleur du dosvjjfià'caudale^ fourchue, un peu plus brune; la
, ^pectorale, ■ blanchâtre, a le b^rd Cendré.
Ces plus grarif|s exemplaires ont de trois à quatre pieds
de lçüg®.atteignent de trente à quarante livres de poids.
Ce tte?e |j ||l l , r inconnue aux je aux de l’Europe, au Ieniséï
et à je s affluents, que l’on ne voit pas dans le., lac Baïkal,
remonte, „surtôùt p e s a n t, l’hiver, ën très-grande abondance
de la mer Caspienùq, dans |l|Wolga , le Jaïk et le
Kama.;iC’est dans,, cê derniei’îpeuve qu’on prend le plus
grand nombre d’individus. ' Lefijjielrna remonte aussi de
l’Océan dans ,1’Obi, la Léna, le Kovyma et l’Indiguirka.
La figtîre que Lepechin a donnée, dè son Salmo nelma,
et surtout .celle de la splanchnologie, me fait croire qu’il
a effectivement décrit une Corégone. Cependant, si la
langue et le palais portent de petites dents, il faudra bien
admettre que le poisson appartient à un autre genre. Serait
il .congénère des espèces américaines que j’ai rappelées
tout à l’heure? j II faut-aussi se demander si Pallas n’a
pas confondu plusieurs espèces. Il me paraît assez difficile
de croire , qu’un ppilsën de la mer Caspienne se retrouve
dans la mer Glaciale : c’est donc encore ici une espèce
incertaine. ;
F IN * U U T O M E V IN G T E T U N IÈ M E .