dans son Histoire de l'Islande, ien les . appliquant à des
espèces nominales différentes^ -.
Je rapporte à cette espèce-un autre petit poisson qui
a une dentition parfaitement semblable, mais1’ qui parait
cependant avoir le corps~<un-peu plus-âllo'rigé. Il a -été
donné au Cabinet du Roi panMkBeck. Il correspond fort
bien à la description du SL rivalis de Fabricius. Cependant
la grandeur de Tindividu me l-arsse,.apipurd’hui quelque
doute sur l’exactitude,de.ce rapprochement. C’est sous
ce nom que j’ai fait graver cette espçcefdans richtliÿolqgie
du .voyage en Islande et auG ro en lan dO n trquy.e dans
l’histoire des poissons d’Islande de Faber un S. rivalis qu’il
croit semblable, à celui du Fauna grmnlandica; il ng.Je
dpnne.phs, en effet plus grand.. J’ai aussi dessine, à Berlin,
deux7 exemplairesjbriginaiFes du Musée de .Ëallas ejréti-
quetés S. rivalis. Il n’y a pas d’espècg décrite sous ce
nom , dans le Fauna rosso-- asiatica. La forme de pes
deux poisons, la grosseur de la tête,, s’acGq^çnt ^ e z
bien avec nos individus,,mais, comme ils.5étaient jeunes,
ils ont encore la livrée des Saumons de cet* âge,.
L e S aumon de la Mana.
. (Salmo graciIi$3 npb.);..
Nous possédons ausisi dans lé Cabineb du Roi *un: Saumon
remarquable ? /; v
par son corps allonge et rond. Sa hauteür est *èoftiprise huit* ou
neuf fois dans sa longueur totalei';Les-mâchoires, d’égâle longueur,
portent de petites dents, assez semblablesàcelles de nos Truites,
£ur les maxillaires,' sur les palatins ét .sur lé-chevrondu vOirier. Il
1, Valenc., Poissons d’Isl. et du Groenl,>\pl*. !§•> fig. 0.
n iW A 'P . i. sAxjMOk^Ü^î.’- 4 9 3
' •y en a non-seulement surïte.corps de la langue deux rangées plus
* t nômbr-eusès chacune que«-telles de nos Truites, car on en compte
dix; ou- dcuize de:ohaqjuîe coté, mais, la.queue de.l’byoïde se trouve
encored|érissée de-petites dents..(Ee. caractère le distingue de toutes
les autres espèces, dont nous^jiyons jusqu’à présent parle,
B. 10 j D. 12 | ‘sA. 12',5iÇ^25fîJP.;l^jy. 10.
Les féWleursrf-^6iit' évidemment dià,ribué‘ès ;pâr bandes tràns-
. .versll^>sur le ;cORpS *0n >en eortfpî;e'<'dix ou dôme.-'Je ttë fmê'
’ point , déjxacejffe: tachjpslsur le(rc,Qrps ni surrleSs.nageoires.
"'♦Notre phis grand exemplaire, de huit'jâéuces et demi
d^tlbVgueur,'^ëté envoyé^de la Mana par Madame Rivôire,
soeur • hospitalière 'etabfiq/sur “lesjoeprds de ce flé u y è e t
qu’un noble zèle de ‘‘çh'afi^ porté au milieu
de cés contrées ohfxyoepéu civilisées. Elle y a fondé un
établissement de ècëürs,, êrjellélomplofèV'ses moments de
loisir ,a" la- recherche ; des produits dê/|ce pays| Ellq a fait
plusieurs cn’voi^ÿiiriedx , au, Mus éum d’histoire ^naturelle',
parmi lesquels ’se trouv^lé'pbis|on," qui. est, jusqu’à- présent,
lar seule espêifi ’ de' Truite que jaie observée dans
les régions équatoriales'. J’ai plusieurs fois appelé l’attention
sur ce, fait .curieux, çfu manque de Truites dans les hautes
montagnes de l’Amériqueq^et ${., Heckel, a aussi fait la
même repiarque enj'ce vqui concerne les eauxgdouces de%
hautes, montagnes; de.Jflnde.
t)> L e Saumon^ûe Mitchill.
|H ( Salmo ‘fontinalis, Mitch.)
Nous trouvons dans les, eaux douces de l’Amérique
septen.triqn.ale un ,^aùmon qui appa|aèüt au jgroupe dont
nous naus occupons!