LIVRE 2 7 4 XXII. SALMONOIDES.
volontiers jusqu a Richmondytà; la5 seconde époque il ne
dépasse guère Blackwall ou Greenwich.1 Rendant l-hiver
on pêche l’éperlan dans; le Xay., oùA’eau e stKmoms»salée
qu’à Dundee. On les prend dans desu guideaux, de' la
même manière qu’à l'embouchure de la Seine.; Lefflot les
yfpo’dsso avec la marée, et
filet à chaque basse~mer4 Les pêcheurs d!Er§kine, comté
de Renfre w , |e n prennent aussi dans le. Glydeyet.peax
d’Alloa dans le Forth. On -lm trouve aussi? «dans! 1er Deeqlà
RirthjL oulih lTst, connu sona lef*;déux noms, de Sterling
et de Doubreck A Londres^fet dans presque- toute M h^
gleterrè oh l’appelle Ame/r. On pêche aussi l'éperlan, en
Livonié, dans le Stint~see/, lac auquel lec-poïslon
^n#blàblement ? jdonné -sqn nom. On |le,- prend aussi -en
abondance près' de Bernau.
JEèï'cfdis Iqu’il font r a p p e l e r à l’e sp è e # d tn .t n om m o n s
o c cu p o n s les figu!res d e > R o n d e le t ô tld e pG e s n e r ; pelles
d e D u h am e l1 j c a r la | g r o s s e s . des. d e n ts - d é 'l’in d iv id u ,
n>? a > ainsi q u e la fo rm e d e la 'd o rs a le , m e-fa it o ro irélq u e
c e n a tu ra liste n’a -o b s e rv é q u e .-desi' anim!aux -d e - même
espèce-, mais, d e taille différente. Bloch) avait d é sig n é n o tr e
e sp è ce sous- le n om d e Salmo Eperlanus marinus^ e t il l’a
fig u ré e , pl,f-aBjl n.° B
. On trouve dans le Faunct siiecica* que les- pécheurs
suédois distinguent l’espèeel décrite dans- Oet article sôus
le nom de Slom.
L’Éperlan ne me parait pas* se ^porter plts au nord; car
je ne le vois pas eité dans l’Histoire dés poissons d’Islande,
1. p u b ./T ¥ .>!<îes-^éihfesÿ pârt. n ^ ^ 14 , pi. 4.
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ni d a n s l e s Eannes- du .Groenland. Nilsson1 donne les
deuxMèspètôes; comme - simples variétés-lune de 1 autre,
malgré;.les distinctions qu’en font, les pêcheurs suédois.
Il dit qu’on de îtrouve principalement dans la Suède centrale^
mais jamais en. Sûanie. -Notre Osmère est aussi décrit
avec beaucoup de détail dans les -Poissons du Môrko de
M. Grepling»; cet auteur ne c^oit* pas- non plus a * la dis-?
traction de. nos deux espèeejs; Müiler a aussi cité cc poisson
dans \e.:Eauna suecica. G’est:, ^suivant lui, le Smelt
des Danois ; mais le Lodde des Norwégiens, qui distinguent
encore pcomme les Suédois-;, là grande espèce,, de la pe tite
par un nom particulier* Ils appellent celle que nous traitons
Quarvey Gern-Lodde bn^Sl&mme. {
On conçoit quéd’Éperkn, si commun dans les - eaux de
lAngleterrey aiuétm cité par les successeurs de.; Ra,y pu
de aWillugh.by.jiOn - le trouve! dans Pennant^qui aj oute
au i nom anglais de -Sme/r celui de Spirling, usité dans le
pays- de- Galles et-dans le nord-de l’Angleterre,, et qui
dérive de lia-dénomination française de ce poisson. Dono-?
va«? peut être cité comme l’auteur qui ait donné la meilleure
figure ponnue de; ce'poisson. Je. le vois . aussi dans
TurtonJ-enyns- et Fleming ;.gelui-clu-»réduit à cette seule
espèce, son gepre^Osmenus. M. -Yairoll»?| a. aussi reprosente
notre; îÉp©rl*an.- | $ >
Pallas a aussi décrit VÉperlan * .qui est trèsmommun dans
laNéw-a; mais il proit avoir-retrouvé la même espèce dans
la mer d’Okotsk et du Kamtchatka oùy A cause de son
odeur,; on dédaigne le poisson: la plupart du temps on
1. Prodr. ieht. scand., p. 12 , n.°- 2.
-2. Donèv-A, Prit. fis h ., pl. .48-!
$. Yaïrfl'I-, Prit. fish. ,- p. 75.