“écaille. La .portion inférieure de la dorsale,'ainsi que les nageoires
paires et l'anale; 'sont d’un grisblèüâtreiassez-Tembruni. L’auteur
ajoute qu’il y a des dents ,à la mâchoire-supérieure, etx_q.u’il .y en a.
de plus courtes jet de plus.iîombreu|es^si^,la laqgpe. Mais je.me.de-
niandey&’il n’a pas p ris, 1 e s^p a pi 11 es. d^e^es organes pour des. dents;
scar la figure que M. Yarrell a donne deS$é Povan^mg paraît le
rapprocher de toutes^c^^îbrego’nes; sans dents,'et je- ne vois*pas
que cet habile ichthyolojiste les ait Tait dessiner dansT’ësVfgftettés
qui représentent la'bouc'hè de .grandeur naturelle. Les’yeux-sont
grands; les écailles’tombent facilement,
Ge poisson atteint communément une longüèur de^sèizc
pouces. Ouïes pêche engrancl nombre dans lerlb"cb LHb-"
mond, où on les appelle Powan ou h a r e ngrd’éàu douçè|
Fresh JVater Herring. 'Z
J’ai retrouvé, dansées papiers, de M. de Lacépùuey.la
description originale que Noël de la Morinièredui'communiqua
, et d’après laquelle cet illustre z.oolqgi||e a établi
sa; Goisçgone çlupéoïde. Noël, qui a Gonnu le Fresh TVater
Iferring j. écrit aussi, pour nom vulgaire, Span ou Pollock.
Il s’était rendu au' loch Lhomond pour y 1?o nn a îtrë^ëe s
prétendus hârfngs de mer, ifâturalisés -tfans l’eau^ddùee.
La delcription qu’il a fai tendit un peu vague, |o !rame celles
de-son; époque |qet i surtout quand l’auteur "ne cbnnâiséait
pas l’anatomie ou' l’ostéologie’des p(^^SnsVMais, dominé
il dit tres^po'sitivement que la bouche ^ s t aépourvue
de dents, je’ crqis, jusqu’à plus amples rén^eignements,
devoir laisser le Powan de Parùgll-dans le genre des Ço-
régones,v ët ce ' Powan’ serait b ién /en elfet, la 'Corégone
clüpédïdè dé M. 'de 'Lâtejfècre *7" Comme cet ichthyolo-
giste n’à pàs eu connaisïànbë du Salmo * clupeoides de
Pallas, qui est aussi une ,Corégone, il n’y a pas doublé
emploi.spécifique,; mais nous ne pouvons qu’approuver
l’auteur sanglais d’avoir, fixé;davantage le nom de cette
e sp è c e en la déliant ,à l’un de^nos illustres maîtres.
Ce Powan .s(e’ nourrit de petits entomostracéè, de larves
d^nseçtçsLqt ,de petits coléoptères, ainsi que dé larves de
phrygane. p
..Les e§p£e£S de Scandinavie que j’ai-examinées me font
penser que^ceÇoregonus Cepedii n’a pas encore été observé
sur lè. continent.
Le P olcur. ■
{Goregonus P o lcu r , nob.) , ,
Enfin, nous avons encorè'a. décrne'ùne espèce de Rùs-
siëlp'ï’e'marquablë pâr la saillie de son museau. f
Il "est beaucoup plus allongé que celui de la Marène dë Berlin ,
de sorte que la bouche est fendue autant en dessous que celle
du Hautin. Ce beau poisson a la tëfë presqüe aussi;dongue que
le corps es,t haut" : elle est contenüè cinq(fois dans la longueur totale;
l’oeil §st éloigné du bout du museau d’une fois et demie le diamètre...
La pectorale est petite et courte; la ventrale est large,; Fànale
V basse'; la caudale fourchue.
D. 12; .Ai l l î / ' '
Il y a quatre-vingt-neuf rangeas d’écailles le long des flancs. Je
vois du noir àu^ ventrales et/à l’anale; les trois autres nageoires
sont, grises.
Nous avons reçu trois beaux exemplaires de cette espèce,
dé quinze à sejze pouces de long, dans cette collection
de la grande-duchesse Hélène, que nous nous sommes,fait
un devoir de citer déjà tant de fois.
Cette espèce, a assez de rapports avec le Salmopolcur de
a i* ü : K , ; 47