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mais qui ne s’avance pas -jusque dans la Manche. Il entre
dans la Meuse, dans le Waal, dans le Rhin et sur les
grands affluents ^septentrionaux de la mer du Nord. On
le prend quelquefois en assez grande abondance à Rotterdam,
pour que les individus achetés : pour la ; nourriture
des- passagers sur les bateaux àî#apeur entre Rotterdam
et les villes du littoral dévia France^; soient laissés sur ces
placeset apportés de temps à vautre par les courriers sur
les marchés de Paris. J’en ai acheté des exemplaires longs
de quatorze ponces : j’ai pu en faire l'anatomie. -La splanch-
nologie ne diffère pas de celle des autres marènes. On ne
v o leu r le équele tt® aucune >trace des la saillie * du museauy
les cotes et les apophyses, horizontales des vertèbres ressemblent
àtcelles > des marènes | les trous susmastoïdiens
sont tr^s-petits ; le dessus dài crâne a cinq carèpes, dont
les deux externes ne forment plus qu’une légère crête au-
dessus, de l’orbite. Je compte à la colonne vertébrale cinquante
quatre ?vertèbres, dont les deux tiers portent des
côtes.
Outre ces exemplaires, le Cabinet du Roi en possède
d’autres qui nous ont été ;dènnéf par M. Temmmck, directeur
dm Musée royal de;Leyriè.: Fiespèce . entre aussi
dans le lac de Harlem. Je m?qn suis'procurés un , originaire
de Ges eaux, pendant momséjour à Amsterdam en i8a4*
; Celuom de Hauting ow àe Houting est très-probablement
une? corruption du mot Jffhitmg que les pêcheurs
donnent à .tous les pbissons blancs de mer ou d ’eau douce.
? Artedi, ec avant lui Ropedélet, ont connu ce poisson
sous sa dénomination vulgaire. Le peu de mots que Rondelet
dit sur la fornm-du museau, sur la couleur noirâtre
et sur la petitesse des écailles, me prouvent qu’il