cule de la symphyse est saillant et reçu- dans aqerféchaucrure de
la mâchoire supérieure. Le.s intermaxillaîres sont^l&rges et longs.
Les maxillaires sont étroits et tout à fait rejetés derrière l’intermaxU-
laire. Les branchies sont entièrement conformées cômme pelles des_
autres Chatoesses;'mais, dansce'tté'espèce, la pointe pennée du palais
devient trèk-eourit Il y a' de même unè-:large branchië supplémentaire
sous^l’njfeïcule. La dorsale, ‘écaHleùsélà^sa base, çygcupe la
fin de la première moitié du oprps. Ses rayons antérieurs sont aussi
hauts que. Ja.nageoire .e$tJ^ùgue. La^hauCe.ur du .dernier, ^ayqn
mesure, la moitié de nelfe^des^, premiers. La ^ c tq ^ e ^ e s t petite ^et:
ronde; la ventrale est insérée sous le milieu de la dorsale. L’anale
est basse et écourte; la,caudale .est» profondément ojvÿee en deux
larges ïobŸs, dont'le nord i.hte rW esriarrohdi'en arë cô ffvfexe. Tues
deux dernières nageoires sont tomes couvertés d’écailles. ^
D.
Les écailles ^m^Fér'mes,^dKereritës, Tt^ff^bord finement cilié';
il y en a trente-cinq rangées. 'Quoique le ventre ne soit-jtàSJaulü
trànchant que celui d«s e s p è c e s 'préeédenies, il est" dentelé par
| vingt-huit chevrons épineux et-peu saillants. Tout le corpstide* ce
-poissowest argemâ*Jin peu|yeF,d,âixe^w4eil30®-
« est d’un beau jaunie, doré., JJn.e jache>noirjÇ; as;sez 5gia^de,e.xiste:| ^
le haut de l’opercule, et se,qfmsermsu|Ies exemplaires gaidesdepuis
^longtemps dans l’alcool. La scaudale est ‘-f-
M. IJussumier eu a rapporté un grand nombre d exemplaires:
ils ont six p o p c e §Æ \d n g ^ ^ f la taille o^dinajre
des individus de riQ tié '^ s p ë '^ ^ ’* > ^ 1 w§j| ‘ H §
^OUS avons fait l’anatomie de^g, poisson.__Le,s, viS’fifif&f
sont semblables à ceu^^,e,& ajitres qbatp%€e,s^ mais le membre
des cæcums est beaucoup plus considérable eïllsîspnt
plus longs. La vessieaérjenne est moins grande. Ce poisson,
abondant sur là côte malabare, est peu estimé à <aûsè
du grand nombre d e^e^ axet^On lèietrouve dans la mer
des Moluques. MM. Ruhl ç t^ a n
Java, avec'uri trè sie a u dessin. fait d’après le vivant. Ces
vtfvageurs ont ponfirmé l'identité sptafique parla ressent-
blançe -des formes et des couleurs. Le major Farquhar a
aussi, dessipé c^ pojssojn d^ns le détroit de Malacca; il avait
inscrit pour nom malaist Jlkan- Trq0bala. . , »
Il me paraît.horSide doute que le Clupanodon çhacunda
de,Buchanan se rappoTte à l’espèce que je viens de décrire.
Tout ce qu’il dit de la forme générale du corps, de la bouche,
des mâchoires., dont .’la supérieure', ,est entaillée et dont
l’inférieure porté, une petite ârêté/semblable à celle que
l’on voit dans les espèces du genre Mugil, prouve que ce
Clupanodon chacunda est un Chatoe$sus. Comme dans la
description détaillée que l’auteur donne des nageoires, il
n’es.t'pâs fait mention que le dernier rayon çpit prolonge,
et qu’en>parlant des couleurs^,,ce.naturaliste signale la
tache, noire de l’épaule-, il me paraît que lou ne peut
conserver aucun doute sur^ce rapprochement 9 aussi ai-je
peine à comprendre comment M. Buchanan a trouvé une
tellé affinité entre son poisson;'et le Rowal de Russell , quil
ait' pi#s4^ri|maiM#;ÿils' sont d is tp p ÿ Le Çhacunda se
trouve dansjbs.eaux saumâtres de fembouchure du Gange j
il atteint jusqu’à huit|ponces*de longueur et est peu estimé.
Le CttATOESSE , MATN^IfA.
f^ C h a to e sS u s manminaf nob.)
M. Buchanan a distingué un Clupanodon manmina,
qui me parait extrêmement semblable au précédent. Je
ne lui trouve d’autre différence que dans un petit nombre
de rayons ufe plus aTanale.
1. Bftsspei\,'Cofûtn,fish., pi. 186.