Ce poisson est, à n’en pas/douter, celui de Forskal \
Broussohnet s’est trompé quand ila rapporté-la description
de son prédécesseur au Clupea setirostris qu’il tenait de.
Banks. La similitude dans les -nombres des rayonsd’aura
probablement conduit à commettre çptte erreur qu’il aurait
certainement d û . éviter, puisqu’il fait la remarque * que
Forskal ne fait aucune mention, dans son Clupea Boelama,
de là prolongation sétacee des maxillaires. Cette erreur
une fois commise^ elle a été: copiée par Gmelin, par Bon-
naterre dans l’Encyclopédie méthodique, et ce qu’il y a
même de plus curieux, par M. de Laicépèdë^qui établissait
pour le Clupea mjstus un genre où il devait nécéssâirèment
faire entrer Xe Clupea setirostris, s’il'êûtVeulement jeté les
yeux sur la figure de Broussonnet. Mais malheureusement
cet éloquentécrivaiiïne remontait pas toujours auxsourcgs1,
il s’est contenté de copi&r la treizième, édition du Systema
naturoe. N ous-rétablissons donc par cette discussion .une
espèce mentionnée par Forskal ,pt très-différente" du poisson,
de Forste„r avec lequel les auteurs précédents la confondaient.
Il est de notre devoir d’ajouter que noüs suivons
en,cela la:rectification que,Bloch,avait heureusement faite
dans le Système pp&thume, ou- le Clupea Boelama ^st
séparé du Clupea setirostris
L ’A n c h o is , s p in ig è r e .
ÿri ( Engraulis spinifer, nobj-,—
Les mers d’Amériqüe?ont un anchois qui a
les dents encore plus.,’ que'% spj^Âpfec4jgnte. Celles du
~maxUlairejsont Mlement finés\juroh'pouiïait leür donner le ritfm
de-,cils-; celles {des palatins , e t. des ptérygoidiens sont aussi d’un?
extrênje petitqs^,lÿainsi^qu^cel^3.s,duivomer. L’opercule donne a.
son angle .inférieur une petite épine triangulaire, et plate qui devient
urppractere facile-pour ' reconnaître cette espèce. La pectorale a
rayons4 proïqngés en filaments très-courts; les ventrales sont
’iâ^ahcées^énffe^’poimes^ê la 1ila,|êoireïtth’orachique. La dorsale
‘ est Ûà'ufë et’ pointue ; finale'est étendue so'ü^ toute la queue, haute
| de l’avant- et allant en diminuant jusque vers les derniers rayons.
La caudale est-fourchue..-.|
B. D/ 15; A. m m 21^ ‘p-
,•> ' ‘Cette espèce a un rayon de: pkis^à^la membrane branchiostège
..^. qn p-l ri ntré^ an ch oi s,,r,ommun : nqjAs, ernayon&j if,oqV;é, quat orze. Les
• ç^aijbs. s q p p t J - è ^ p û P fW- p a r . l’pntr^proisement de.norn-
bye^esjiptiîesjHme&pu de^fcanaux^guqueux ; dessinant tantôt des
. marnes hexagonalesjet Jantotdes espècesde demi-cercles quidonnent
’aux^omparümënts' l’apparence de jpe'tites’ écailles imbriquées^ La
'’ coulilur®^ le reste'
du La'-1 BurÉêe’- d e ’nfoir ; 'les autres
l'nageoires 'sonrjàiinlàVêsÀîiî
■ > Nos* in dffM u S ‘ ■ on-t six poucfeè de longï^f*
'ïls^OÛf-dnt été^ïï?o*f§^ûIëxCayehitfê>^eâ;e'ax' reprises
différiffiff^^àr^f*§frins de M?®F^^u.'
’ Noüs %v6hs Ûûs^i rè trouv^%es individus dé cette espèce
dan^une peiife 'ç d lié cti o n qui ^ é të ' donnéè'ûu Muséum
par M. Léfcontèy^^lnt naturaliste des États^TJni#F^
Le PlQUITcfNià d e ' Marcgrave.%ï
Brovvnii, nqkQ .
Yoici une* détll^ësfetceàî^ui ‘.présentent la. condition
assez ra^e, efi ichthvèlogië1, d’étre' réparidués dans toutes
les mers:^>nssôJçjpgpetit poisson | | f t-il iét| M^serve par
presque tous les voyageurs, par presque tou^res ichthyo