mais il y en a des variétés plus petites dans des lacs de
Smalande, où l’espèce ne fraie qu’au mois d’octobre.
Je crois avoir observé dans le Cabinet de BérlmT un
pbissoin de cette ^espèce ; car le dessin que j’ën ai fait,
ressemble parfaitement aux individus que j’âi sous les
yeux. Bloch l’avait confondu avec son Salmo TVartmanni :
il était ainsi étiqueté par lui.
lu e Syrok.
( Coreg^nus 'Sÿrok , nob.)
L’espèce que je désigne ici d’après Pallas, doit être
voisine de la précédente^-sl elle n’est pas la mème, .yôiçi
ce que l’on peut extraire de la description du céjèbre
ouvrage sur la Faune de la Russie.
Le Syrok est un poisson qui a la forpae.d’un Cyprin; la bouche
J pljp; ouverte que celle du Salmo polcur; la nj^choire inférieure
plus -courte que la supérieure' quand la bouche est fermée^ mais
elle est un peu plus longue si la Jaouche-.est ouverte. Lès'écaillés
sont un peu plus petites que celles du Lavâret de Pallas ; la coupleur,
argentée, est-bleuâtre au-dessous de, la ligne latérale e,t-r'emr
brunie vers le dos/ Les nageoires, sont brunes ; la dorsale et la
ventrale, un peu plus foncées, deviennent presque^npirçs.
Ces poissons ont un pied de long. Pallas a crû tjùil avait
sous les yeux le Salmo vimb'a de Linné ; mais ûelui-ci,
d’après le témoignage de M. Nifsson, appartient à un autre
groupe; car dans l’espèce de Linné la mâchoire inférieure
est plus longue que la supérieure et remonte au-devant
d’elle : voilà pourquoi je n’ai pas-adopté la dénomination
sous laquelle cette espèce a été décrite dans la Faune russe.
Pallas dit que c’est le Syrok des Russes établis eu Sibérie.
II donne aussi dos noms dans les dialectes tongous et sain
©yèdes. &,
Ce. Syrok Settrouve dans l’Obi et dans les autres fleuves
de la Sibéiâ®OTi^ntale qui seuendent i>J|fOcéan arctique.
Il est, également commun ,à Petchora, et dans les lacs de la
plage arctique-;, on dit même qu’il remonte jusqu’au lac
Baïkal.
Le Sik.
. (Coregonus siKiÈsi, nob.) -'
Nous gavons rëlçu par les soins des naturalistes de l’expédition
de ‘la ‘Recherche une Corégone, que l’on prend
r a i t , e x a m e n attentif,^pbur là même espèce que
la ‘Coré^îe^de Niissun,
mais elle s’en distingue par une lête beaucoup plus petite, comprise
cinq fois et dgnùe dans la' longueur totale parce qaelle-'a le corps
beaucoup ’ plus râécobrci.^Ün autre-caractère; qui sert aussi à la
faire' recôifôàître^co'nsiste dans lalargéur cdu sons-opercule. Il faut
’avouer d’ailleurs que* ces15deux poissons^sont aussij,yoisins l’un de
l’autre ' que ‘plusieurs -espèces. d’Ablea; Ail^ faut donc .beaucoup
d’attention- pb® arriver à les reconnaître. Celle dont je- m’occupe
ârtMé a te pêbtorale*<plusvJCOurte; le museau plus épais
-et tronqué^pliis obliquement. Il y a k peü. près les mêmes diflfé—
. .. rences, entre ces d(eux poissons, qu’entre leLavaret du lac du Bour-
* get»cdla Féra du lac»de Genève.
-Nous avons trouvé aussi-dès; exemplaires de cette espèce
dans les collections faites au cap Nord, par M. Noël de la
Môrinière. Les exemplaires cjue nous devons à ce collecteur
sçnt plus grands que les précédents : ils ont de douze
à quatorze pouces de long.
Cette espèce a é té . figurée par Ascanius, tab. 3o; il a