pas de branchie supplémentair;eau. dedans; ded’opercule. Les râîe-
lures des branchies sont assez grandes. Il y a hqitrcjÿons à Ja membrane
bratfchiostège.. Les- pectarales. .sont pointues, les ventrales
insérés-sous-le.commencement de la dorsale'. .Celle-'ci’est. assez
pointue. L’àdipèuse est petite ; l’anale est trapézoïdale, îah'caùdàïè
est fourchue.
B. 8$D. 11; A..16^eV25VV/8f P- H.
Les , écailles sont d’une excessive -nîinceur, caduques.- On’^èn
Gompte environ soixante >le long dès cèfcésï'
iCe poisson légèrement teinté -de “verdâtre sursle dos-, brille du
. plus bel éclat d’argent poli. Il yj^un peu de^ntoirâtre à l’extrémité
deH dorsaje et au bord de la ^caudale. Le péritoii|e ;est non^moins
brillant , que l’extérieur du corps au^dèssous-ae la" vessie natatoire,
mais tout le repli qui tapisse1 ï^^eiris es^ffioifatre par lfflqûWntité
de points pigmentaires qui y Sonû*ser"fés. • '
A l’ouvèttïûe de l’abdomen ôn*voit le fôie' sifué’dfê#ièrfe l§J8p-
phragme et occupant -un péri moiâs-du 'quart de-la lehbgueriï* de
la .eàyitéabdominâlëxdLe lobe gauehe|*est bearicoupf^flu^grand
que le droit, qui n’est en quelque sorte qu’un- petitappendice^court
et obtus de celui-ci. 1$ couleur .est d’un, rouge, tcçs-pâle.. La ygis-i-
cule dinfiel est. petite. L’ëstôni^.et J.çs intestins soritv-ijéeouverts
par des épiploons graisseux, très-épais. La -branche montante'de
l’estomac* revient a gauche stras le' fôie j le pérore’est éfàoït; j’ai
compté six appendices coecalfs tOUrtes‘et ©Obtuses. Lès' ot^r^Ifraht
petits, la vessie natatoire est* grande^-à'paroié peu épaisSës f elle
: communiqueûvec i ’oesdphàge par un canal court, ainsi que cela a
lieu dans les*saumons. -
Le squelette de l’Éperlan ressemble-*^ plusieurs„égards->à,celui
des saumons. Ainsi les frojparax-scyit séparés sur le deyant et laissent
entre eux un petit trou ob lbn^ Il y aj. su r |fe cAtg§ dp crâne deux,
i grands trous mastoïdiens. Les^surscapulaires. sont grêles et arqués,
et s’unissent aux scapulaires sous Taripe supérieur d ë l’opercule. e
compte soixante vertèbres à la colonhè épinière, trénte-ciüq premières
sont abdominales; elles portent des, côtes grêlëixetf nombreuses.
- Celles-ci ont au-deàèàs jj d’elles des arêtes pansteïlalés,
>grêles, coukes ; qui Rattachent sur la base de l’apophyse épineuse
| de|cbEfqu^vertèbre. jjf j
!Nou*s 4-àvons dès^éjàëiians de dix pbiiëes de long. Les
indmdûs^le'^e^e htàifie'sont c'ependant rares; ordinaire-
mcntdfâont SiX'* à^s'épt pô%ëès';1 Oh en vend aussi de plus
pht&s. Outre-lhs'êxempMrés8 que ron'rpêéheen si grande
âfeondaiÿéiP^ 'l’efnfebiïchure de1 là Seine, nous en avoué
en'é&r^dMs'.ïe? Cabinet du Roi qui viennent de l’embou*
éhtire de- la S&nkfie. Nous 'en possédons encore dé gbaiids
individus qui’ ont* été^rappOTtés^du. Gap Nord par Noël
duîlâ MoidnièréîXSës wôtnplaires’sont implMMls à étudier;
parce, qu’ils nous ‘fént'-jcOnhaî-tre^-avë&'eertiludé Fespèce
d’Artedi. Je rapporte encore- à ce poisson les éperlans qui
ont ^të^enVOy^s de Pétersbourg* à -ML Cuvier par S. A. I.
la grande duchesse Hélène dëf Russieh Ceux-là auront le
mérite de nous fixer sur le Salmo‘ 'eperlanus de Pallasï
On pêchë^Fé|féiidn en aboûdânce dans la Seine vers
sohieihbdüchure;' il remonte“cé'fléüve'jïisqù’aux environs
de Rouen..On en ptëhd quelquefois du côté de Pont-de-
l’Arche;* mais la pêche’la plus abondante se* Jaït à Ville-
qüier, nOn-sëülemehtpèur le vendreipmais parce que les
pêcheurs regardétithée'poiSson comme l’un des meilleurs
appâts pour la pêche de l’anguille. Après l’homme, l’ennemi
le plus1 red0utablo''‘de Tepe-rlan,’ est - l’aiguillat ou le
chien de M'er [squahis acarithias]^ Quand .cë squale s’établit
à l’embouchure de la rivière, il y cause de grands
ravages. ^Déperlan est àussi’'très-commun ,* non-seulement
dans la Tamise, mais dans plusiëürs autres rivières d’Angleterre.
Ainsi,-on le trouve dann-Je,.MeiseyrrOt-.presque
dans toutes les rivières-d’Êçpsse, Il remonte deux fois par
an la Tamise-peu mars et en août. Au printemps il s’élève
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