l’opercule. J’avais nommé cette variété Notopterus macu-
latus. 1
T .a figure du Mystus chitala, donnée par M.r Gray*,:
est excellente ; elle n’a pas le corps couvert |de gros points/
mais des bandes interrompues descendent le long du dos
pour s’évanouir au-dessus de la ligne latérale, et d’autres,
plus longues et plus, étroites, prennent naissance .a cette
ligne et s’évanouissent au bas des flânes.
Buchanan a observé dans cette espece quatre rayons aux
ventrales. Le nom indien sous lequel on lui a donne- ce
poisson est ChitoL 11 dit qu on le trouve dans tous les
grands fleuves du Bengale et du Behar ; que sa taille
est d’environ deux pieds, mais que souvent il en a vu des
individus plus longs. Le ventre de ces gros notoptères
est très-savoureux, mais leur dos contient-trop d aretes.
D’ailleurs, un fort préjugé existe contre son usage comme
aliment, parce que les Indiens supposent que ce poisson
recherche avec avidité les débris decorps- humains.
1. VàlenciebnÈs/iapz«^ Belangser, Vpyage aux Indes : Poissons, pl. 'S, £g. 2.
.2. Gray, Ilîust. oflnd. zool. by maj. gen. Hardmcke>;ÿo \^ \y^ - 91, 1-
LIVRE VINGT-DEUXIÈME.
D E L A ^A M IL L E D E S SALMONÔÏDËS.
La fa ille dont jë' vat^éêrire l’histoiré^së compôée d’un
nombre "àSàëz1* c’dhsidérabïè^d’ëspècifs*5 décroissons aussi
utiles tjué " f’e cher ch es ^ é^ëîébif s’’^p ar la ^ fÿuallfe ‘ de leur
chair, par la ri chë’s’^ d e sp rddli iVs*$c*o fi bnfli qu es que l’abon-
dahce'-dé^ifès'es'pèfcés sur certaines Cotés jfimt procurer à
rhômhiê^Æll^est pour ^naturaliste un- sujel^ë’étude non
môiri^i'afié^ët non mbrns.attrayant que célurde'toutes les
aulr'è’s famille^!d#nt sommes^ dëja^dfccupéi Ces
differen tes^rafsbfisCnt'appelé l’attention §ü¥^es*nombreiisës
esfiëëelT qui nous %fh6‘ûrent|fèàr' lés" pohsOmFTO'ce genre
habitent la met/riôSVig r à n d s g r a n d s lads, nos
riviérè^ét jüsqua nos plus petits rufssWux. Nous les voyons
s’éfêWr dans' nos a&oh^§neI jùsquà la régiô'n dës^neiges
perpétuëlielt^Tl faut signaler l’abondancë de cès 'espèces
dans-tous les paÿs de TEurSpib'Elle me parâît aùssi grande
dans les régidh^'frbidéSlt1 tempérëéli ctfe l’Amérique septentrionale,
et 'dafis toutès ïes fiaux doucb#ld'ë| l’Asie
boréale.^Tteis’ dans“tes^#lféSv|é|]*phs dé l’Amérique mé-
ridiô^ntlé^lâ'^atuié y à^ÉTpeu modifié les formes de nos
Salmonoïd^s ^L'tffepb. Leilr absence presque complète,
dans^îîlPeaux de l’Inde et d*<f l’Afrique, dbl^être remarquée
pafile physicien 'qüi s’occupe' de la distribution dès