5 0 LIVRE XXI. CLÜP&QÏDES.
Bloch1, dans son* édition de Schneider, où la longueur d$s
maxillaires, celle ;desi pectorales^ et le. faciès, .général du
poisson ont été parfaitement représentés. Cependant Bloch,
dansson texte, ne donnequetrente^quatre rayons àl’ahade,
mais nous sommes habitués depuis longtemps* aux erreurs
"de cet ichthyologiste. « pRSjÉpvr 4$
I / A n c h o i s ù e D u s s u m ie r .-
i( Engrauli^Dussumiûri , n o b .)
H. Dussumier a encore râppofifé une’espèce pârticuiierê
d’Anchois, de Indivision • d é f Th riss'és.:
d o n t les maxillaires s’a llongent de manière à atteindre près dès deux
tie rs o u des tro is quarts de la pectorale. L’anale est Courte ; les c e n trales
so n t petites é f n e so n t p a s ’tc â ch é e s p a r le s .n a g e o ire s’de la
p o itrine. Le co rp s est tra p u e t h a u td e ,l’ayant. La h a u teu r d u th o rax
est comprise quatre fois et< quel que,.,chose, d a n s j a longueur totale.
sj'D.
Lé poisson a le dos bleu verdâtrë,-et u n e larg e tache bleueîfqhcée,
su r la n u q u e , le feit to u td e suite reconnahre.JLa caudale,est jaû n e,
b o rd é e :d e n o ir.
Je ne vois pas de différence dans, les autres parties du
corps.
Z /A & C H O I S S ^ I K O S r R E . ü
( Engrauïis ü$ËÎirostris, ' il 6b:) - v
Dans les pspèqes, q;ue .nous venons de.décrire, nous
avons vu le maxillaire s’allonger successivement commençant
par dép,ass,erîla. mâgjjoire inférieure, puis le,bord (Je
l'opercule; il atteignaiteHsuitedansd’autresespècesd’a|splle
1. Bloch-Sehn., p. 426, n.° 14,»pL 83.;
de la pèctbrale., dans üne âutre ilfadépassée. ^espèce
que nous', allons décrire est caractérisée "
par un à lib ftg ém enC '^ ^ lilia efeb lè ' éftcôrePde cet os; car son
extrémité devient urié sü r# d è *frlét‘ g rê le q u i dépasse de beaucoup
Aile» ventrales e ta d h c h é pre sq u e àt,Ea/uaW j v
’ ,Ce poison a.un a u ^ ^ re rn a rq ^ ^ p so p , museau,, coifft
' it o b t ^ t e À î p^ine 1 M l i ' I W m w i mih’,U du "GO.rgs.vque Lan» tc.oW la hauteur d é trô n e ; elle
‘ 7 iongueur totale. La tête.
1 y f tP ïS f t la dentitioii sont
ceux„dé£ Anchois. ,L$ Rentre est dentelé1. L’anale êst courte.
b! 9^0. 7vn
Je ne .trouve que neuf raÿüfîs’ a Jà*membrane branchiostège.
La Qpuljeurj de notre oojson^paraît argentée, avec une teinte
verdâtre sur l^dos- V c^ al® .f i^ * C vé dune
bordure noire^ .
Telle est .la description d’un p.oiftspn qne fai, pu comp
a re r;^ dessin|canservé’dans.1 la-bibliothèque de Banks,
et dont mon iUpstre#<ionfrère,pM, Rob«ri B r o ^ p m ’a
permis de- prendre une1 copias^ou^ retrouvonsc-dans la
récente publication que M. Lichtenstein a faite des manus-
crits^déîpQrÿter, la description prise^ stir les.lieux. Je crois
qne les différences que l’on peut, observer entre lè; savant
compagnon de Banks e t'd e Coob, et, celle? que je viens
de donner ^peuvent tenir à'la précipitation qui pousse
naturellement un voyageur. Ées dents de notre poisson
sorit petilës ^ màis i9ù ne pourrait pas-dire avec Forster,
quelles n’existent pas* Il porte à'onze ou k douze le nombre
des'rayons d e d a ’ membrarfe branchiostège 5 dette incertitude
peut s’expliquer par la difficulté qu’il a eue de voir
cette membrane^dant il àï%rvix
effet cachée entre les branches de la mâchoire ; mais quand