Les côtes sont «xeessivemfent fmes j chaque apophyse .épine^e
a aussi sa petite-arête horizontale. ,Lesw inter épineux de la
sont Jÿè^gtêies■ ceux de l’snale .Sont au contraire^ gros et éîeVés;
ils contribuent par leur longueur M donner à.éçfte partie postérieure
du tronc, la hauteur que nous avons signalée dans la description
extérieure. LëTdessus du crâne est lissej il devient fcrêusé
de gouttières Caverneuses entre les yeux; il y a sür leS cotCs des
petits troùs mastoïdiens, .-v
Ndul'‘alHifff* reçu d é nombreux exeiri|)laitfeà de*Wtte
espece' par M. Despréaux, commandant ^*Tèfré-Ne‘ti^ë
en 1829. M. Petit npuî^en a aussi dbnne^tùsieür£ Nous
en avons un&exemplaire venant du Groénland’^que M. le
professeur Reitihart a bien voulu nous envbjfeWutfe col-
* lègue», M, Alex. Broôguiart-, eu a rapporte désfexemplaif ès
lors de”^onVOysgè'én Kurwêge ¥ êiifin, M. tfOAigüy^de
La Rochelle, et M. Bâillon, d’Abftévillepétaient procurés
des Capelans par les pccheùrS të'rrèrfètiViënt dPçps'qforts^,
quils ont bien .voulu aussi donner à la collèction tlu Jardin
du Roi. . m, • i ' r -
Cette espece if commencé à paraltre dans lè Prodrome,
du Faufid danïca éous le nom àe Clüpea villosa. OMiïV1,
dans son Voyage efa Islandfepen a donné une figure sous le
nom de Lodné,. Très-peu detempB' aprèsy OtBon Fabri-
éiuS jtigé'a beaücoiîp mieux des Affinités de Cfette espèce,
eh la àecrivailt dans le Fàunâ^oenlandrca bous lè nom de
Salmo arcticiis. Cet'habile zoüïogJste a SdiÀ-de^tér les
différents'yoyageurs vers le^'cercle îpolâire qùî ont parlé dti
Capelan. Ainsi ‘î?geddlfPônioppidan','Btrdm, Anderson
sont mentionnés dans’la synonymie très-exacte donnée
par ïabricius. Cet auteur appelle l’attention sur les espèces
1. Olaüs, Reise, 358, tab.A28,
de ‘Cïrrhes mous des fiaÉ^Sy et qui daraotérisent en général
le mâle de ié#ttë tespïècé? mais il ne.; reconnaît pas dans
ce^’singUliers ofyanés1 une ' excroissance ou un prolongement
des rangées, d’jéeailles voisines de la ligue latérale
ou de la carè'ne^fjps flançu 11 obsèrye dailleurs que Ion
présente,* mais très«rarement, des males qui manquent de
ces villosttés^K-,
Les Croenlandais les,-désignent sous un nom particulier
différent de celui qu’ils donnent animale velu. Ge nom,
suivant Fabricmsy est Sermersuük pour le1 mâle - à villo-
sitésq .et Sennersuitsut pour les mgles lisses,: Fabricius
observe encore que ce*. poisson, au moment où on le tire *
dugeaû, aune pdeur forte d^|gnd^mbre, ce qui indique
quelque affmité^aven l’Éperlan. Suivant ce voyageur la
chair est blanche, grasse j et, d’un bon goât. Il croit que
certains auteurs ont attribu^^ tort a ce poissop .des propriétés'nuisibles^
il i jffi mangeait souvent et avec plaisir
pendant son séjour au Groenianl^ll a vu*un marchand
de cette, colonie en nourrir dgS chèvres,'et lui-même en
faisait manger, à seSî btebis lorsque le foin lui manquait.
Les animaux le mangeaient, plaisir.., et ils restaient
gras, et leur cbaù/rçip.seyy,a,i^son bfon goût. Cependant
Ponfcoppidan assure .-.que la chair de oe b é ta il prend; un
goût huileux er-désagréable. Inexactitude de cette description
faisait connaître ce-poisson qui avait échappé ù Ar-
tedi et à Linné. Gmelin Vindroduisit dans la treizième
édition du Systema naturoe, mais en suivant les errements
de Muller-et en le .plaçant par, conséquent dans le genre
dess?:dupées. Il est pr$|able d’ailleurs qu’il a préféré le
nom de Clupea.. villosa a xelui de Salmo arcticns, parce
qu’il empruntait à Pallas, sous. cpUo dénomination, ieta