Nord en novembre et en «décembre, et qu’il-estsi abondant
dans les eaux saumâtres-, qu’on‘lé vend à la mesure
sur les marchés. Gn jlé trouye^.aüssL dansrles petits cours
d’eâu dé Long-Island, de Hackensack et de Passau, deux
rivières du New-Jersey. Cet auteur observé dep qu’il remonte
tout le long dje la »cote, «depuis l’embouchurè de
l’Hudson jusqu’à là-céte du Lab radoté J’ai établi/dans la
description de l’espèçeles raisons qui me la font’distingîier
de*noJ;rë Ëperlan. M. Richardson,'?Seh rapportant aux
notes écrites dans le Règne animal de M.^Ç^yier, ,a~ cru
que l’on ne devait pas .^opseryer l’espfèc# nommée pair M.
Lesueur, de sorte qu’il a donné, .dans sa Faune dJed’Amérique
boréaléfuné très-bonne description de. notre espàçg
sous le nom de Salmo eperlanus. M. Richardson en à’feçu
plusieurs dessins ; mais il né paraît pas avoir trouvé* lié
poissôrtî
* ■ C H AP ITRE;\»V i\t&
D u ^ê^re LpDDh %Maïlotus).
Le genre des Loddes/ établi parJ:M. Cüyier, a fixé la
placéédhm p'Ôisl'0;n qui ' avàit été Irâttge 1 alternativement
par ses ^édéeesëléü%s'1 dans lés '>(|lupéëë?bu les Saumons.
Les caractères'' de • ce^enipC Consistent dans"ùne' bouche
un peu* moins fendue : que Cfelle des Éperlans, armée de
très-petites «dents ' feriez et*- coniques ;»et ‘sur un seul rang
aux mâch'oires.i Celles5 du? palatfrn’e td u vomer sont un
peu plus nombreuses j il y en a aussi de petits sur la langue.
Il y a huit rayons aux opies., .Les visçères sont semblables
à ceux dès Truites.
Ce que l’espèce 3 e nos mers Arctiques présente de remarquable,‘
est la'difféfcence ides deux sexes. J’ai accepté,
pour- 'désigner-'cef genre, la dénomination employée par
M. Guyier, qùoique je regrette qüe cet illustre naturaliste
n’ait pas adopté celle qui est usitée par nos pêcheurs de
morue et qui n’est àppliquée qu’à .>ce poisson. Tous les
Terfeneüviers, en effet, connaissent; le Gap élan; c’est.pour
eux l’objet*;d’une!,pâèhe active, parce qu’il est un des
meilleurs appâts pour la. morue, et en général pour les
grands gades. » I51
Le nom de Lodde, inscrit ; par I L Cuvier, s’applique
noni-seulement:, dans lé langage de Suède ou de Norwége
au Cap élan, mais aussi à f Ëperlan- L ’espèce! la plus connue,
et qui est peut-être l’unique de ce genre, abonde sur
les CQîeSi4 %Morwége,vde Laponie, d’Islande, du Groenland,
de Terre-Neuvej et peut-être aussi dans les mers du