foncées. Le dessus dé la tète est^dé la même' cQuleur^que le dos ;
la gorge et la poitrine blanches,*couvertes détaches noires,-Il y
a aussi du noir entre les lignes cendrées. La dorsale est rayée de
noir; le fond de sa couleur, ainsi que celui.de l’adipeuse y de
la caudale, de l’anale et de; la ^pectorale, est un cendré foncé. La
ventrale porte des bandes noirâtres sur un fond fauve-clair.
Le dessin est intitulé Charius; or, je trojiye dans Pallas
que çe^nom désigné les Ombres en langue russe.
> C H À P IT R E |\III.
Des Corég^nes (Coregonus.)
Le geîlfè^des été ;établîvpar Artedi pour
lesK eSpèèes de SalmonôM^â q u itta ie n t d é'sep t à dix
rayons àda membrane'bÿàncmbsfCge, desiaènts’ si petites,
qu’on ne les a p ^ l è ^ t plus dans <JûelqueJMspf|ëâ^ là|
dorsale devait être plus avancée ,que la ventrale. Il avait
fait entrer la dentition dans le carac^r^générique, parce
qu’il mêlait a dés ë‘s|iëeeS’sans dënts, l’Ombre (Salmo thy-
malus ).
M. Cuvier a précisé le caractère de ^ g ro u p e , en établissant
le genre.d'eWOmMe^Ce qu’il a fait de mieux ensuite,
c’est de déterminer les difFëfèhteB"‘espèces';d’Europe, et
surtout Mes lac^me, Suisse^ qui ontL été méconnues par
tous ses pmdé'CeWeurs. Le défaut dérfà ^détermination de
ces .espèces a conduit les différents' naturaliste^ qui ont
traité de nos-poisons d’Europèff:uiie telle confusion que,
pour arriver à quoique chds'e .déMertain, je, suis obligé
de' coinmencer par exposer une revue critique de tous ces
travaux, avant d’appliquer à qnàcune deséSpècès en particulier
les noms qtié nous allons^M-S^yer de leur donner,
en en publiant une'description comparative et faite d’après
nature.
LeS espèces de ce gènre naturel suiït toutes si -voisines
les unes des autres, que je ïte puis èspeïer de les âvôir
caractérisée^ avec plus de|certïtude quon né petit le faire
polir lesespèèës du-'genre dés AMés. Les différentes Coré