fines j mais elles tombent si facilement que tous nos exemplaires
sont dénudés.
La couleur est un argenté brillant, verdâtre sur le dos. Le long
des flancs il y a une bandelette longitudinale argentée, tracée depuis
l’angle supérieur de l’opercule jusque par le milieu de la caudale.
Le péritoine brille d’un bel éclat argenté, qu’on l’aperçoit à travers
les côtes. Il y a de nombreuses appendices coecales au pylore; une
vessie aérienne à parois très-mincés, mais fortifiée en dessous par
le repli argenté du péritoines
La longueur de nos individus Varie de six pouces à six
pouces et demi. Ce petit poisson, sur les moeurs duquel
nous n’avons aucun renseignement, nous est « venu de
Cayenne par M. Poiteau ; de Surinam par Le Vaillant.
Nous conservons encore dans le Gabinet?du Roi l’exem-,
plaire qui a servi à M. de Lacépède. Il est maintenant fort
mal conservé;f et il me paraît probable, autant qu’on peut
en juger par le de'sSin de Desène, que le poisson était
déjà un peu altéré lorsque M. de Lacépède l’a reçu. ÎMriond
l’avait envoyé sous le nom vulgaire’ de Sardine.
^ CHAPITRE XV.
Du genre C h a t o e s s e ( Chatoessus ).
Lç .genre que je^Vai^^-éçrire nous présente un second
exemple des variations dgs caraçtères,, qui semblent; les
plus, nets.et-lesi plus tranchés, dans les familles . considérées
comme naturelles. Toqs les poissons qui composent la famille
des Glupps.ont les mtermaxillaires>petits,, attachés,à l’extrémité
du museaq. et ^q/pj^ent .< sur leur, extrémité la jê.te
antérieure du paaxillaire, m.ô3^il,e .sur ceux-^i.,. Dans les
Chatoessus,, la nature,,modifie, tellement ,1a cpmpositipn
dq l’arcade, supérieure de |Iaboqche, que nous voyons se
reproduire icL ce que nous aypns ^d^^îjtrpuye . dans les
Sclérqgnathes .de la famille ,dçs Cyprinoïdes. Lintermaxil-
fairé-est très-petit,^l^céiàîl^xtrémité du museau.. |Jne levre
fibrëusq semble;l’étendre et lp ^continuer. en se prolbngeanfi
jusque vers l’extrémité, du maxillaire,. Qqt. 0$ ,est place en
arrière^deiTintermaxillaire ; il,s’articule,sfu r,1a . tubérosité
dq^llethmoïdq^Lês poissons dont noqs plions traiter nîont
dope-plus une véritable bouche de. Clupeesjj cependant
le maxillaire^ G o p ç o u r t , à^çause de la brièveté,de 1 autre os,
llgbôrder la bouche. Il ^ donc là une .tendancenqyjdentf
de la nature-,à-r4prbduire une4b 0uqhe.de. Cyprinoïde; de
la même manière que nouS;pohvions, dire que-les Scléro-
gnathes n’ayaient plus upej|pûche exactement conformée
comme qelle des «Cyprinoïdes., *
JNjous .avons déjà, vu au commencement de cqtte disposition,
dans le genre des Anchois,|Chez-lesquels le maxillaire
s’articuje^piutôt sur le bord pqstérieur de l’intermaxil-
laire .qja^ son extrémij*é.AS,i la forme de larbouche semble