Systema naturoe. y ajoute le Salmo latus n.° 164 du Muséum
ichthyologicum de Gronovius, dont la description
faite d’après une Truite prise dans le Rhin, auprès de Bâle,
par Jean-Conrad llammann, appartient à une autr,e espèce,
ou tout au moins. a une autre. variété qui a le c,orps
couvert de grandes taches,, entourées d’un cercle blanc..
Gest sur cette association ,que. repose le Salmo Trutta
du Systema naturoe dès la dixième édition. Il me parait
donc évident qu’il faut aussi laisse* de côté ce Salmo
Trutta, qui, dans aucun .cas n’appartient à la Truite > du
lac de,, Genève. Dans la première,pen&éefd’Artedi, il devait
être un Bécard (Salmo hamatus, nob.), et il.est devenu
dans Linné une association (^plusieurs espèces*.
Ce que*je viens de. dire ^d’Artedi, et; de Linné,'va
s appliquer, egalement a Bloçji. SJ. son Salmo trutta est
notre Forelle de me*, sa figwe est mauvaise.. Cependant
je ^ o is qu’on doit la rapporter^, cette espèce, parce que
Bloch Ta faite d’après un poisson de la, Baltique, venu
du Frisch-Haff. Je.ne doute pas d’g|Ueu£s que Bloch n’ait
mal déterminé les différentes.espèces-dé Truites qu’on lui
adressait, lorsque nous le voyons confondre les Truites
argentées ou les £ilbexlachsL<i& la Baltique avec l’espècf
differente quil recevait du Danube et qui,devenait son
Salmo Schiefermulleri. Dans une addition au genre du
Saumon,, il 3.inséré Textrait d’un mémoire de Wartmann
sur lIllanken du lac de Constance. Il Ta rapporté.sajas aucune
critique au Salmo lacustris de Linné. Jouant à, la
Truite de nos rivières, Bloch,en a représenté.deux variétés t
à la | planche aa.. et .2^.de sa grande Ichihyologie. - Je
n’hésite pas a. croire que,ce ne soit aussi un poisson -de
la même espèce, figuré par Bloch sur la planche 102 sous
le nom de S. Goedeni.
Après, ce que je viens de dire de Linné et de Bloch *
On ne. doit1 pas s’attendre que nous trouvions dans Pennant
les Truites mieux caractérisées’. Son Grey et son Bull-
Trout reposent uniquement sur la synonymie d’Artedi.
Donovan a* dans%seàîTpoissons d’Angleterre,- un Salmo
cambricusyqu’ihcroit analogue au Grey de Pennant. On
peut admettre qu’il représente notre Solar Bailloni, mais
ce qui me paraît certain, ■ c’est qu’il ne peut pas'-'être le
,det.*Pennànl, quoique ces-deux auteurs donnent ce
poisson sousde nom vulgaire àe Sewin oxpShewin, d’après
les observations que Raÿ*a vait reçues du docteur Johnson
et qu’il «a consignées dans la publication de l’ouvrage de
WiUuglÿ^ÿî
M. Richardson1 vient appuyer de^son*autorité ce juge-s
mentsàur le Sewin, car-la figiire;2 A et B de la planche 92-
de^sa^grande IchthyOlpgie américaine montre une double
rangée., de dents divergentes;^
Fleming n’asseoit pas- mieux ses espèces que les auteurs
précédents. Pour son Salmo Trutta il Cite Linhé ou Pen-
nant. Il,rapporte au S. eriox le S+cambHcus de* Donovan.
Spn S. fario ne comprend que tous les* vagues synonymes
de l’espèce, de Linné* ,
J’-ai.également le regret .de dire que. M. Yarrell nous a
laissé,dans les mêmes incertitudes sur ses différentes Truites,
qu’elles-soierjt de notre genre Pario ou de-ce lui des Salar.
I l ,représente en effet-à la page 3 ^ ^us^le nom de Bulltrout,
un poisson qu’il crojt être le S. eriox de Linné,
et auquel il^assacie le S. cambricus de Donoyan; 11 suffit
dé comparer lgà deux figures pour voir quelles n’ont pas
1..Richardson, Faun/ for. other., III, p. 141';
. 2 1 .