les Saumonéles'riviêres 'et les fleuvesr. î Pen d a n t v i n gt-cinq
ans on^n’a:ïpris qu’un Omble-dans les^nasse^ 'du Rhône:
L’Omble • firiifè eni.janvdet tet en refrier; à. çettë époque il
s’approche d u rivage' et dépose î&eS.'ceufs- ààitenir dësiro-
chers ou sur de petites »places /garrües d’herbe:' M. Turral*
dit qu’autrefois on • prenait des- Ombles de vingt-cinq à
trente;livres dàhs^feïîàb, vftais il ajdutè; qtfil n’en 'a pas
vu d’un ; p$ids supérieur ^ ’ifeuze livres^ La chah * grasse
et délicate de ce poi'sson’ ^s^préférée ^eelhPdfe. la Truite :
elle rest -un -peu; rougeâtre, mais- cependant rnoins que
celle « des Truites ^saumonées:' 11 ; a Tait unârobserv.ation
. eurieusëenis’assuramt del la1 Té rit écl’une - r eïhatfqùé desrpér'
cheurs. rGé& hommest «’accordent *!à d it^ qudtléé^mbles*
conservés dans d,es ;'réservoirs- deviennent jjrêfet|)tement
avengleë."ffitexamina six Ombles de différente grosseur p’én
ayant remarqué un qui avait le^yëux: ternes piMv cHcfchâ
la> cause de Cette opacité- et il'’reconnut qüê lêurystallin
devenait par^ïabes d’un blanë dé laitoïl plàça léseautré^
dans un réservoir traversé par*une; eau vive e t ëowraiite.
Au bout'de huit jours l’un d’eüx était devenù ’avehpe, et
au bout d’ün mois tous les individus; etbiènt affectés de’
cataracte. Ayant fait part de cette observation au directeur
dé k fer m e;d u- Rhône 'icelui-ci lui assura avoir faiHa-mêmè
remarque ^êt avoif-JBbïïstatet'qu’après Un plus long' séjour
dans uhlïétervoïr les yeux 5se i fflétrissaient dams leur orbite.
L’Omblë qui existéf'dans 4e lac des Quafre-cantons
et dans celui -d*ê -Neuchâtel, ne paraît pàs exister* dans celui
de Constance.,) car M.^ënnirïg n’en fait; pas mention. Les
citations que noüs avons laites plus haut' mous «lloht
montré dans les lacs d’Italie. M- Reisinger le .compte aussi
parmi ses poissons de Hongrie-, e tril.;croit que le Salmo
P..H-A P. I. SAUMONS. 1 7 5
salyçlinus^^ei§@lmo-,sa.lmarinus indiquent aussi la même
espêcel-Nons. verrons danSil^tielp suivant sur quel fon-
demientmbqs ,çray.pns devoir lçssdistinguer. L’Omble, qui
manque aux riviè^e^dejFrancequi|se jettent .dans l’Océan,
est^çommuUjdans les grands |^csd’Angleterre et surtout du
pay^dq>|lalles^. Outre le tém.pignago ,d.e Willughby^ que
nous&ag?pjË|§'■,déjà invoqué, nous devons .çiter Pennant ,
qui traite dans son article du Cha-yr-et-des différentes va-
riétés<désigi^ées jsqus fes nom^d&iÇase~Charr, de Qelt-
Charr, de] MedtiOharr,' e0 Boe*$ren-Charr. Il rappelle aussi
le inpng de;. Tppféoçfy, qui ^uÇêst' danûë^dahs de pays*- d©
Galles.. Bdnojpi a publié;,après Pennant, maisSQuscJp,
nom fautif de S. alpipiuss dp Linné, .ünejfigore de l’Omble
chevalier. fU:lb*représçnte bleu, sur le dos ,...rosè?, sous le
ventre.,!les?nageoires paires s'on4i;roses, les autres nageoires
tirent plu^*o,u moins .au verdâtre j le-corps est couvert de
poihts;p,ajes.*Gest sur ce document que Tur^on et Fleming
opt fait reposer leur Salmo alpinu$iM.ï Yarrell 2 a distingué
le S. urnbla du . À. salvelinus, et il n donné, du premier
une dgurc fort reconnaissable sous le nom de^Nothern-
Charr, et^êst entré dans de lires-longs détails sur l’histoire
de ce,.ppis|gn.. Il dit qq’ij .attem^liès^arement deux pieds
dp iqpg. M. Jcnyqs. aussi'distingué, le Chhrr, qu’il appelle
également S. urnbla. Cet auteur observe quejçè poisson
varie, keaqjçoup de couleur. Il existe aussi dans le Recueil
dès Agissons de Madame Bov^drch une, brillante représentation
dulCharr de^çpnî.ré^s.spptentrionales de l’Angleterre.
Presque,tou^xes^apteurs ont çru.tretrpuver dans leur
Charr le Salmo jfylpinus de Linné, m^is jè regarde .çette
MN Pennant, IR III, p. 256.
2> Yarrell, ,Pois%.. d’Angl.,, p, 65.