le bord de la caudale sont bleuâtres ou verdâtres. M. Mertens
dit qu’il l’aidseèsiill au temps de l’amour.
Le S almone t ê t e de lièv r e :
ÇSalmo Lagocephalus, Pallas1 ) !
est une autre espèce de la mer orientale, (
;'*à corps argenté, à museau obtus, qui remonte dans les - eâûx: du
Kamtschatka apres le S. bjfcaodon et lé Ar orientalis. Lorsqu’ils
arrivent de la mer ils brillent d’un bel éclat d’argexit-j mais;lés
côtés semblent tachés de sang après l’agitation que leur cause le
séjour de l’eau-douce.
Cette espèce a été. observée par Steller.
M. Mertens l’a également vue .et.‘en a fait un dessin
qtie l’on peut facilement rapporter à la description de
Pallas, à cause de la grosseur de son museau, formé par
des mâchoires armées de-fortes dents. Ce naturaliste l’a
intitulée Choiika.
Le Salmone pourpré
( Salmô purpuratus} Pallas 1 2)^ r;
est une petite, truite d’un pied et demi, à tète assez grande, glabre,
convexe sur la nuque et entre les yeux; ensuite un peu carénée.
Les yeux sont grands. Les dents petites et serrées sur le Bord des
mâchoires. Le corps, tacheté de brunâtre, a'uûë;bande rouge le
long des côtés; La dorsale est bleuâtre;.l’anale rougeâtre; l’une
èt l’autre variée: de taches brunes. U y en a aussi: sur l’adipeuse,
qui estx olivâtre.
1. Loe. cit., III, p. 372,
2. Loc. cit,, m, p. 374.
C’est enco^evuno esp.èja^î^bservée par Steller, et qui remonte
du golfe de Péris chiné'dansleé/tfleuves qui s’y versent.
Elle est*: très.-voraçeï^Jlçès-gfRSS.e^isa.chair est blanche: c’est
une des meilleures truifoe^de, ces contreeg*. Elle se nourrit
n o n isépyffifeiii; d’oeufs * ;4,el poissons, de ÿètffs poissons,
phrygçtaaes v. de-potamog^ons, mafê vencôr^ defrats qui
t^âVèfsliit oeriïëuvedân^lèurs’ûûgtations. Lorsqu’elle aperçoit
des branches! dujÿôrbier Ûain pendantés’sous le poids
d fleu rs baies^ roügès^ 'elle? s’élMéë^ par de grands sauts,
#®n&de-l’eau et en'skisi,tles fruits. Aussi,;au contraire des
autres -Salmo(no^jhe^j^ellie rne maigrit pas par, suite des
pejtes ri^-vla. ponte,,.mais elle restè^grassçjet* -bien nourrie.
' tl J ’adl'trouvé déns le Cabinet de Berlin deux peaux des-
s'écheef|■’ é'tiqifélée^'toupeè' deux par Pallas1 Salrno purpu-
ratusj Wuüë 's'otis le Ûî0' 82 e t, Vautré v#diîs le n.° 83; -Elles
nJappartiennen t pas; à la mëmon s p éc e Fça r le poïisondu
n.° 82, a la teoe^beàûçopp plus courte que celui du n.° 83.
Le pre'miet à la* bdujcne niomP fefidiie que l’autré ; il est
cB’uvërt de t a c ï i d e la ligne latérale, mais lè
tenti^è* eft blanc. Le n.° .83 a d e' n o mb réus es** ta ch es noires
-etoilées r épandues sûr tout lé corps, ' àu - dessous “xomme
au-dessus de la ligne latérale. Je,laissé, aux zohjjBgîstes, qui
étùdreront céfpBfesons, le soin d’établir par ces remarques
les deux nSpèeesr^®;
J’en trouvé,nâûssFiin dessin fait par Mertéité f reconnaissable
à la belle bande'cratiaôisie' des flancs' et à l’ensemble
deus'es| ‘ formes. Le ûom kamtschadale que Pallas
a écrit 7)^M, -ë'sf 6hangé dttr le1 dessin du compagnon de
Lutkee en celui ÛeMykÿàha. Dans le Faun arosso-asiatica
on a trahscrit'Th^-^Âj.