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peut prendre de la mêm.e manière des brochets,, et, de$;
carpes* La truite qui
vite-pou» atteind^|uue taillnr .moyenne d e .septià^huit
pouces, mais il parait quensnite la rapidité- ;de->sa.rCroiSr-.
sauce diminue ,*et les p4(||jeursjaffirraent que- les trui|e$ de
dix-huit à?tvingt pouQesoSnnt^eilleSv tLes' truites^paappte
lej saumon, déposent leurs oeufs.dans des .espè^e^^de pidsi
quelles font sur le sable, en.se tournant et ïen-s.seï) fro lia lit
plusieurs fois sur le gravier. Elles.ng.pondent passons leurs
oeufs a-la^même place, et„ellesjachent leur frai en-plusie^î
fois et à.huit à dix jours.de dis tan cmOn sait que les petits
qui en naissent onjt: de&*bandes transversales quirse perdent
avec 1 âge.'Sur ^certains ruisseaux de la^ermandieJLes
paysans leur donnent le nom de Malins. Mon confrère,
et ami, M. Rayer, a eu lakbpnté de m’en donnei\piPur le
Cabinet du Roi un assez grand nombre, d’exemplaires. Ces
bandesse,conservent sur des-trpites qui ont déjà six pouces,
de dongueurilÿ^endanh jà|n vois des.indivjdi|s même un
peu plus petits, sur lesquels elles^sont totalement effacée{fe
Je crois que la conservation de cesbandes dépendsouvent
de la-nature des eau?,dans, lesquelles vit le^poisson. Leur
séjour influe beaucoup «îiussL sur leur taille; on. peut re,-.
marquer que les truites^desi, ruisseaux le&^plus ;,éjevésj
restent touj ours plus^pe tites que celles.,des ruisseaux yje
la plaines; Cependant ilsn e ;fa u t pas tropéiendfF:e^
observation générale. dit qu’il a vu. pêcher,
dans les^eaux. profondes, des truites de; quatre livres, ^et
une fois ij-eu a vu tirer une de quarante! pou©e%ld’un
gouffre du Garve, situé*>ù.' environ, trois cents toises..au-
dessus du niveau de la mer. Ilobserye; que la truite conir
mune se pêche-en abondance dans tous les lacs jusqu’à la
:QHAP. HI. TRUITES* 244
limite d’enviEQn 1 î^o toiseSirLe lae dOnsay, au pic du
Midi^nfeh contient point; son élévation estde,iri.87 toises,
M cependant, on y trouve en abondance, des salamandres
aquatiques et des .grenouilles* M., Ramond qroit que, ces
lacs,étant ©ouyêrts< d’une glacnj.épais5qqmndant six mois de
l’année, les,p©issons«seraient privée,pendant-.un temps si
long", de l’air nécessaire à leur, respiration. ,Ç est a cette
asphyxie., qu’il faut attribuenfa disparition du poisson dans
cesdacs, beaucoup plus qu’à,;l’intensifcés du froid que le
poisson pourrait ressentir^ÿmL^ rapporte-par Jqacepède
,et .qui ayait pté ;recueilli par Lemonnier, montre la presque
© des. truites à jtrois cenjts tniseSj;envirQnvau-,dessous
du sommet du Canigou,me?t-èê^Ârej,è i i 4° toisessau-des-
sus de la mer* Qe qui esKtrès-curieux, .epst que ce lac ,
plein dean-, en.&é, et sec vers; l’équinoxe.,d’automne^.
p§;t-,jpeuplé de.f truites durant la saison où il se remplit.
Elles1 disparaissent quand il se dqs^èche,,^;. ellpS;S.e;m.enr
trënl>de<n©uveau, quand l’eau-yient remplir le bassin. Cela
prouve que le lacest en. communication par, des- canaux
souterrains .apm d’autre.s ;cour,sî;d’eau , q u , a ^ ; des réservoirs
intérieurs où le poisson peut se . réfugier. ,.Si l’on
qompare les Qbservations faites tp§ir Linné sur5 le Salmo
alpinus des montagnes de la JNqr\yége, on doit, pas
attribuer à ,la congélation des-Jacs dans, les Pyrénées la
disparition-des truites, car .lès lacs septentrionaux sont
congelés ^pendant autant de temps au moins que ceux des
hautes Pyrénées, etfeepend&pt 4 S sont constamment remplis
de poissons.-Je, pense-que la hauteur au-dessus du
niveau de la mer fixe-Je point ,où. les, truies peuvent cesser
de vivre dans les montagnes jbqeSffc > um phénomène de la
même nature , que celui qui fixe félévation de telle espèce