L’épaisséur; du corps est- d’gnviron un sixième de la Jon^ueür
totale. La dorsale e^jdnsérée, au,milieu de la, longueur; les ventrales
sont attachées sous, l’aplomb du ^premier „r^ôn de la dorgale. jLa
tête est plus grosse' et plus longue que celle de Fancnôis corpmun,
et égale le quart de la^ longueur totale. Lé dbs, est bleu foncé; le
ventre est argenté : ces deux couleurs’ sont nettement séparées.
Sj D. 15'}'A. 18} C._lâV:P. V. L
Tels sont les caraefèrés principaux que^fe puis tirer de
l’excellent travail d’é M. Jénfn^jshr lel^Wâftriÿ’ d ^fex pédition
du Bèa^lé. Cèt ichthyologiste n’a vu que deux
individus, entièreûient semblables, rapporté^’d’Iquique,
au Pérou, par M. Darwin. M. Jenyns dît quêTespoèe'Ves-
semble entièrement à lancKbis commun deTEüropeJ mais
qu’elle en diffère principalement piifsa grosi^étef, et p’ârce
que les ventrales ’sont un peu plus réculels ^ep egardf &
la dorsâfë.
‘ L ’A nchois Zapo^a iS/
(Engrauiisjdponicus, Temm. et Sehl.)-
ïl serait très-poâsible qu’on ne distinguât pàâide l’ëspèce
précédent©'celle décrite et figuré© dânè le Fauna jajpo-
nica. Les naturalistes qui en ont parlé Sspl connaissaient
que la figure et les notes descriptives* faites au Japon
par M. Burger.
Cet anchois a la forme générale de l’espèce euiropéennè; le museau
me paraîtrait un peu plus gros. Les nombres "indiqués sénat •:
B. 12; D. 14; A. 18; V. T; P. P p l 2fr.
Ce poisson a le dos ‘mêlé de verdâtre et de bleuâtre; du brun
jaunâtre sur latçte.Les nageoires sont pâles; la caudale seule est
rembrunieÿ^
C’est le Jetareiwasi des Japonais. Il ne paraît pas dépasser
trois ou quatre pouces. On le prend en abondance, surtout
au printemps et en automneyïà l’entré© des baies de toute
la ?cAteMS. O. dù Japon, rô&'dMherche fin refuge èontre
les'poursuites’dèl:baleinés.-On ï^marige séché et salé.
L ’A n GHOIS a u x FORTES DENTS.
Engra'ulis aeûMcc, nob.)
fJé^ï*©vmns maintenant aux 'èspèjsé&V étrangères que ^ i
vue?,' et qui.^ont plus différentes' de ©fllps»de nos mers
européennes.,
La rade de Rio de Janeinp^ nourrit en assez grande abondance
un andaé’i^ qui sBf;d%tingue de notre espèce‘et de
toutes les-'autrès .de genre,
par * la •grbsséûjç, fdes&jlents'; celles de. la Jriackoire inférieure sont
en. fierse-" et-Æt&îrcôtap' plus* lob'gSïesyque celles, des autres espèces.
Les dents-palatines et -ptéfygdlipnn es sont'également très-visibles,
, .et on en ^pgTçoit, deux rangées’ d;e|f#o|st|hu: quatre seulement sur
l^ygmer: Cet anchois a d’ai&ursde, corps beaucoup plus, haut et
beaucoup plus cpmprimé^qüie celui de nés; mers. ^ Je trouve la
hauteuÈ^comprise émqjpis dans là longueur * to laie. La tête est un
peu plus obdrtè ' que le' tronc "kes? élevé. La/dorsale és£‘petite,
ihs&Vé'e ‘beaucoup en arrière 'des1 y en traies; Ce^ nageoires’ sont
tellement avancées que Fèxtrémité de la peétoVaïe’'' touche à leur
premier rayon’’.' L’ànalè est* longue jet coupée en lame de faux;
les rayonsH|sj| 'icaeheMT'entre deux rangées- dtécailles; il y en a
une trèg-.longue dans l’aisselle de la pectorale.,;
t’% v. s.
Les,écaille? sont minces, plus hautes que longues, et marquées
de quelques grosses ’st-riespliées en chevron vers le milieu. J’en
c o n fie quarante ran g e s exUril’ouïête^râ^caudalê. La couleur me
paraît avoir été un brillant argenté glacé de vert sur le dos. On aper-
Vfçbit sbtfVCèiiains reflets Une large barideletté longitudinale, mais
•é&Vgehté$dîi "Ventre* ne paraît pas se détacher même par une Içiïgüe