pauvre en capelans; s’il arrive, au contraire, quelles soient
en plus grand nombre que les mâles, la saison suivante
sera riche. On examine aussi lés capelans morts pour s’assurer
si lês femelles ont déposé leurs oeufs, attendu, qu après
la ponte, cette espèce né tarde pas à quitter la côté. Il est
fort aisé de connaître si la ponte: a etfneü j parce que le
ventre, qui était rSnd"pendant la gestation, ’devient aussi
plat que celui du Ihalé; Att moment du frai, les^feuxpla
caudale et lè pourtour de fanus prennent u netéinte
rouge assez vive dans lés deux sék-éà:.
Pour conserver le capelan, il faut le saler assez promptement.
Les pêcheurs lui coupent la^tête^'et ils ôtenf
les Intestins : puis, après un court séjour dans le sel“, On
le lave à Féau de mer, e t on le laisse égoutter ou sécher
au soleil*; quand il est Sec, on le renferme dans de petits
barils, ét on le transporte ainsièn'France’; car, lorsque
le poisson a été salé, la Chair n S pas assez de fermeté
pour tenir à l’hameçoft et n’est plus un appât avantageux
pour la; pêche de la morue; Les Anglais tét les Américains
se servent dii capelan sàlé/poür attirer la morue', en -le
jettant autour de leurs navires ; mais ils amorcent là1 ligne
avec des morceaux de flétans ([pleuronectes hfpoglossusjf
ou avec deSe.oq\ies:(Oardium edule); des momies et autres
mollusques que fô h t route ©fdintiremehfdans Peltë^
mac de éè grand f’gàde. Les èapelaffs qui ôht* dteûï ou
trois soleils, sont assez sees pour être déposés dans des
paniers d’ôsierV que fotf5 Charge de pierres quand ils* Sbiït
parfaitement remplis "fç est afin df fsfire sortir fhuile que
la chair du poisson peut «contenir. Le capelan de la première
saison, celui qùi; arrive le premier à là' côté, ést
toujours plus gros,' plus gras que* celui de la seconde f
v. ÉêÊMÊÈ 295
la morue en „est alox^tti^-avide. Les pêcheurs ne le con-
seryeint| pas, parce quell?S4 graisse les en empeche. Ou
choisit pour être gardé ^celui de la derniere saison, parce
qu’il devient maigre, apjèsde frai.. A cette époque il ne
pput plus, servir d^morçe^la morue n’en veut plus, soit
pai^çeijue^ chair change de,,nature ou, ce qui me parait
plus pr@fiajfle, parce qu’elle,,se jette, sur 1 Encornet (Ony-
çhotheutispiscatopum) qui succède d’ordinaire au Capelan*
Les pêc|3se.urso.oroient avoir observé qu’à
une morue qui/âuTaitl^estomao y-ide, refuse, les capelans,
meure, lorsqu’ils sontpnçrpe très-frais. Les pêcheurs disent,
que ce poisson,agit si fortement sur la chair des morues,
qu’uiie seule gbrgpe de capelans a lair devoir-1 abdomen
r é c i t a la peau et aux os,, tant elle est maigre.. Quoique
gorgée de capejaus, onia vpit,se<jet^^n.r 1 hume,§ou*comme
siwelle , étsait affamée-^La. mo|,ue nourrie dç capelans
4éêÿmfFe hien.plus^ite ^ue l’angê-, rp^is-, pour ,se servir
de J’ex^ssiOu d e s pêcheurs,.|Üe^i des, foies superbes,
c’e s ^ -d ^ ^ q u e le fqi|e,est beaucoup plus gros; aussi .elle
d©ma.e, beaucoup plus,v, d’huile- Il faut cinquante - cinq
quintaux de^nipjpie^ pour faire une barique dhuile avec
la morqe $j^^«^|l<ms. Il est-,ijg^^gaaiic^ dpinplqyçr moitié
plus*eny|i,ouwpour obtenir Jg, ^ m u q u a n t i t ^ ’hujle a p ç
celle que ro n ^ .e n d ,'aVpe,)e§rj!|oqueav.
Ee. vCapelan n’entre -.jamais, dans^lps^eaux douces ; il
paraît même 4$4ter lémbpuçhpre des. fleuves. Ou le
trouve,. en^Groenland, en Jslande,tant&t en troupes à la
surface-,d® l’eau, taufqt sfe tenant ,à( une profondeur considérable..
Les. Grqenlandais sejgryent, pour le prendre,
de petits filets tissus aveç^lgf filaments, ^tendineux des
phoques;ou.;de,petifeg ^afid%de fiojauy. Ce salmonoïde