seconde espèce de Gôrégone -, qui a servi à rétablissement
du Salmo lazaret us du Systema naturce, est tout aussi ihal
établie;'car il a réuni, sous la'phrase caractéristique, cinq
variétés : La premîèïe^ôu a, pourrait être rapporteC#n o tr e
Lavaret; la seconde, /ÿ,'reposant sur- XAÏbula nobilis de
Gesner, auquel il associe Scliônevelde, c e q u i - montre
deux espèces'fort distinctes confondues en une seule ^lh
troisième, y, appartiendrait s* la BézoUf du lac*'de Ge-
nève, c’est-à-dirq, à Ïa-Féra et aux espèces vOismëS.'La
variété S est XAlbula parva de Gesner ou l’üîbèl de Zurich
,l^ffilndevrait rehtrer, si- nos^êïhïjectureslsoni vraies,
dans la variété «• Enfin, la cinquièmé^otf la variëtë,*%î,
réunit etlâ'Fëra de Rondelet, et' celle de^’Gesner et celle
d’Ald r oifand ëf ^
Linnéj' éii publiant l’ouvrage ''^ 'so n ami, a bien fait
quelques observations'sur dès différentes variétés, maïs
elles navàncent en rien la question ,4 y t dh*fôit' qü^Ltfë
connaissait pas rniéüx qu’Artedi lè$-différentes Gorégdiîês
européennes , d’où il‘résulte quë"&6ti Salmo lavàretus fSt
fondé sur une réunion faite:saïf^Critiquë 'd’e^p'èêusHolïtés-
différente!.‘Le Salmo "ûxyryftclius æx'SfSïèrriü naturoe
est bien établi paf^e^cata&È^^dé^à'* mâchoire supérieure
longue ëf-'cbniqûéFÎl ny aurait même rien à^^êprehdre^
si Artedi avait rapporté à^ètte éspë'ce XAlbula nobilis de
Schônevelde. Lies trois espèces,inscrites dans la?dixième
édition^ reparaissent dans la do'üzième"sans aucun changement.
Il me parait inutile de parlëi ici du Fauna sueciccî'; Car
la première GorégOne, qui es^urrê" de nSs’ especé^’dAs-
canius, est confondue aŸec le Lavaret du lac du Bourget.
La seconde est confondue? avec XAlb. minima de Gesner.
Nous possédons ;çes:espèçes ,• elles seront décrites dans ce
chapitre., g]
Blache^t loin 4a¥Oi%éclai roi;}J|t ip ©U ÜftiÉb11 que Linné
pi; Artedi »«Spn
Salmo lavaretus g|É| évidemment le i Salmo, Qxyrynchus
4fi Linné,, cela, est:jfacilg ià .gqeçpnpalRre^^als- pourquoi,y
xissocip-t-il alors ^elui fd^Wnlf1 et «celui^!®, Duhamel,
qui n^pparliennent. ^^ta/nenient pas Jij son poisson,et
qui ne sont g|rob,ahieh!ff )lt q$as ,^t° US; d e ux : de la même
espèqe. En effet, Duhamel 2* a - une figure assez bien faite,
sous le nom jte sçrte de, saumon, d’un poisson
qu’il ayîtit re9u d u ;lac.du|Bqurget, et quïl 4c?siner
de grandeur naturelle. La figqre de Duhamel me parait
ressembler beaucoup plus à la Fera qu’à topt autre poisson;
.cependant. Gtplsÿi^jt ^é/icrplenrent- que 'cette espèce
nq,§e. trouyp pas .dansgÉyglac,4 aux naturalistes qui
résidgropt^a.ssqz;longtemps auprès. .dp; }c#£.la£§;-)à| {résoudre
qes_questions ; mais^pour* .ne pa^ quitter l’auteur qui nous
ocçlipej il est évident que une grandeconfusion.
en .dponant l’Oxyrypque §'Gp%jle,.norn ,de ' Salmo
lavaretus.* Ce même ichthyolpgiste\recëyaili çln docteur
Wartmann, l’un de ses çorrespQndântSj établi dans le pays
de.Saint-Gall, un-e^Gorëgpne dejla Suisse^qu’il a figurée
sôn§ le- nom de Aa/mo FFartmanni, planche;.1,0 5» Que l’on
examine,« cette.figur^piï/qerra qu’elle»'.esjt• une des plus
inexactes que Bloch ait insérées. 4ans>$pu Ichthyologie. Cependant
le des$iu que,j’ai pris'à,Berlin R^près les individus
de BJpch , me fait Croire qu’il ?a plutpt examiné le
4 Layaret que toute autres espèce fuisse, et cependant il
! P WiitfVp- ‘36/n?° 4R.
paULé, $.>4, pl. 14.