LIV RE XXII. SALMONGÏDES.
D. 11; A. 13 jiCï 31; P. 15* V.14. .
Ce sont d’ailleurs les mêmes coulêürs. 8
Nousàvonsreçu ce poisson des lads d’Ëcosse par M. Mac-
Cullock. Notre exemplaire a prè^ de sept pouces de longueur.
Je le crois de la même espèce que le Blitka de Dalécar-
lie que M. Marklin ^adjoint à la Société dès, sciences
d’Upsal, à donné au Cabinet du Boi. Ce poisspn vient du
lacSiljan, dans la province Dalarné en Suède,^et il nous
l’a remis comme étant le véritable Salmo albula de Linné?
Ces exemplaires ont dp q.uatre~à cinq portées.,?
Nous trouvons, en effet, la dénomination vulgaire, citée
plus haut dans Artedi1 et dans le Fauna sjiçcicà*. XJest
donc là le Salmo albula de Linné qui .sest. conservé dans
la treizième édition, ainsique dans Lacépède-G’est également
l’espèce* de Bloch ; .car il a luiuriême reconnu, dans
son édition posthume, que son Salmo maroenula5,$&t de
la rpême espèce. Mais Gmelini ayant adopté la première
dénbmipation de Bloch, a conservé un Salmo maroenula,
que M. de Lacjépède n’â pas manqué de.copier dans le
même chapitre où il plaçait le Salmo albula^
lie SalnjLO albula est assez bien représenté dans Asca-
nius 1 * 3 4 çous le nom de Vemrne. A cause de. la ressemblance
de ce poisson avec le hareng* on lui donne communément
le nom de L a n d sild sur les bords du lac Mines, près de
l’embouchure de la rivière de Lovén. M. Nilsson 5 Fa cité
1. Art. , SÿTt,, p. 18, n.° 1.
j î . ' i 119, &° 313.
3. Bloch, pl, 28, fig. 3.;
4. Asçanios, fc. rer. nat., t. XXIX.
5. Nilsson, Coregonus albula, p. I l , n.° 6.
dans son Prodrome des P^ssÔhS>^de|Sffkndinavie. L’exemplaire
que nous -avonsîreGU de-M.- Mae>- Cullock nous a
prouvé* que ce poisson setrquye dans les .eaux de la
Grande - Bretagne. Les | auteurs plus récents , comme
MM. .Jardme e^arrellÿ- nW t pas-reconnu,dans ce poisson
l’espèce» de .Liqné. Le premier de,ces deuxiçhthyologistes
a publié de ce.poisson^ çpnnu s.ous le npm de Vendace ou
de Fendis, une très-bonne figure d’après des exemplaires
de.Castle Loch Lochmaben, dans le^comté de Dumfries.
Ou croit] .que ce lac est la.;se]ale localité, .où l’on cqunaisse
ce, poissbn, et suiy ant:les ?tradittons du pays il y aurait été
introduit par la reine» Marie diÉecfssev II Fa appelé,Coregonus
Willughbei. Cetle dénomination a ét4acceptée par
M. Yarrell1; m^is^vo«^, que M. Jenyns* est.revenu» à la
dénomination linnéenne: SuivantBIqch, çes petites ma-
rènes.seàÉOîUvent dans la Silésie, la Marche, la Poméranie,
le Mecklenbourg, sur les fondsÿ^ù^sable ou de glaise. Ils
cherchent les endroits ’jCduverts d’herbe pour y déposer
leurs "cëufs, qui Wônt très-petits. Dafis plusieurs endroits
on fum a is marènes, ou onles. égmaque dans des tonneaux,
comme les harengs, pour Ifs répandre dans le pays.
Je trouve' dans les ’ dëssiïis que M. Mertens a faits au
Kamtschàtka, la représentation d’un poisson
‘ qui a le dosverd&dé; les flancs teintés de bleu ; le ventre argenté
et toutes, les nageoires grises. La. tête est. courte : elle est comprise
près de huit fois>»'da,n§ la .longueur, totale. La caudale est peu four-:
chue. -On a indiqué:
IL;|^:A. I4-. ,
Ce poisson a beaucoup de ressemblance avec le Core-
1. Yarrell, p. 89.
2. Jenjns, p. 432, n.° 116.