
BLAUER PORTUGIESER
[ N” 39 ]
Sichere Füher. D ochn.i l .
Die werlhwohlen Traubensorten. Hermam i u n d Rudolph G c e t h e .
F rüh P o r td o ie s er . B l jd e r o po r to . Ampélographie universelle. Comte O d a r t .
O po r to . Dans l a Hongrie.
PORTÜGIESER. Catalogue d ’Antonio M endol.a, de Favara.
B l .ader F ra nghischer . P a r M. do Rovasenda.
Observations. Les difTérentes dénominations de ce cépage
donnent à croire qu’il est d’origine portugaise. Quelques auteurs
sont d’avis qu’il est identique à l’Alvarelhao. M. le comte de Yilla
Maior, que nous avons consulté, nous répond que l’Alvarelhao
est tout à fait différent du Blauer Portugieser qui n’a non plus
aucune analogie avec le Bastardo, ni avec le Mourisco preto, mais
il pourrait bien être, nous dit-il, le Mureto, variété cultivée dans
d’assez grandes proportions dans les vignobles du Portugal.
M. John Paget, en nous envoyant ce plant sous le nom d’O-
porto, nous annonçait qu’il est assez commun en .Autriche, où il
porte le nom de Blauer Portugieser. Les beaux vignobles de
Mons et de Schumberger, près de Yienne, sont presque entièrement
plantés de ce cépage, qui donne un vin d’ordinaire de première
qualité.
Les Hongrois se plaignent, dit-il, du mauvais goût de terroir
que le vin d’Oporto contracte chez eux ; ce défaut doit être attribué
à une culture faite dans les plaines et dans un sol peu convenable
; car sur les coteaux de la Transylvanie, ce vin est franc
de goût, corsé, moelleux, très-coloré, mais sans beaucoup de
bouquet et manquant un peu d’acide et de tannin.
Ce cépage est recommandable surtout pour les vignobles où
l'on obtient difficilement la maturité des raisins de première