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7 3 . MALVOISIE BLANCHE DU PIÉMONT
MALVOISIE BLANCHE Dü PIEMONT
[N ” 7 3 ]
M alvasia bianca del P iem on te. Catalogue de Léopold I ncisa, de Rochelta.
M a lvo is ie blanche de la D bom e. Collection du Luxembourg.
M a lvo is ie blanche he T arn- e t -G aronne. Collection Demermety.
C la ver ie blanche a grains o blongs. A udib er t f r è r e s .
M.alvoisie de L a s s era z . Ampélographie universelle. Comte O d a r t .
Observations. Nous avons conservé à celle variélé le nom qui lui est
attribué par M. le marquis Incisa, comme très-propre à la faire distinguer
(le plusieurs autres Malvoisies blanches dont nous nous occuperons
plus tard, et nous n’avions pas à choisir parmi les synonymes indiqués
par le comte Odai t qui, pour nous, sont tous erronés. Ainsi, malgré
toutes nos recherches dans le département de la Drôme, nous n’avons
pu découvrir la Malvoisie décrite par le célèbre ampélographe sous le
nom de Malvoisie blanche de la Drôme. Nous avions cru d’abord la reconnaître
dans la "Verdesse musquée des environs de Grenoble, mais
après une comparaison atlenlive de ces deux cépages, nous avons acquis
la certitude qu’ils sont entièrement différents. Nous avons aussi reçu du
Tarn et-Garonne toutes les variélés de vignes cultivées dans ce département
parmi lesquelles nous n’avons pu retrouver notre Malvoisie, et
nos correspondants de celte région, très-versés dans la connaissance des
cépages qui y sont cultivés, nous ont assuré que la Malvoisie blanche de
Tarn-et-Garonne leur est complètement inconnue. Quanta la synonymie
de Claverie blanche à grains oblongs, elle est évidemment mauvaise;
car les caraclères des Claveries n’ont aucune ressemblance avec ceux des
Malvoisies, comme le fait remarquer avec raison le comte Odart. Nous
sommes donc amenés à conclure que la Malvoisie blanche du Piémont
n’est cullivée en grand dans aucun de nos vignobles et qu’elle n’existe
que dans nos collecüons françaises.
Dans lo Piémont, au contraire, cetle variélé est répandue dans d’assez
grandes proportions el très-appréciée pour la production de vins d’entremets
fort estimés. Nous avons vu sa vendange employée à Asti pour ia
confection devins mousseux auxquels elle communique un partum goûté
par les Ilaliens, mais que nos palais français trouveraient trop prononcé.
M. le chevalier de Rovasenda, en nous faisant visiter les beaux vignobles
d’Asli, nous dit que l’on y cultivait aussi la Malvoisie verte et la Malvoisie
noire. Nous n’avons pu trouver des échantillons de la Malvoisie