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6 3 . GAMAY NOIR Petit.
GAMAY NOIR (PETIT)
[N ” 6 3 ]
G am a y n o ik . Catalogue descriptif de ta Société pomologique de France.
G a s ia i n o ir o u P e t i t G.am a i. Ampélographie universelle. Comte O d a r t .
G a m a i d e m o n t a d n e . Ampélographie française. R e n d u .
B o u r g u i g n o n n o i r . Cours complet d ’agriculture. Abbé R o z i e r . Nouveau traité
des arbres fru itiers. L o i s e l e u r - D e s l o n g c h a m p s . Allas d e K e r n e r .
G am e o u G a m a y n o ir . Traité des fruits. C o u v e r g h e l .
G a m a i . Bulletin de la Société d ’agriculture de Poligny. R o u g e t .
B l a u e r g a m e t . Systematisches Handbuch der Obslkunde. D it t r ic h .
ScHWARZE m e l o n e n t r a u b e . Sichere Füher. D o c h n a l .
G a m a y . G a m a i . G.a m e t . P l .ant d e B é v y . P l a n t d ’A r c e n a n t . P l a n t d e M a l in .
P l a n t d 'E v e l l e s . Dans la Bourgogne.
G r o s B o u r g u ig n o n n o ir . Dans le Beaujolais avant 1800. P l a n t d e L .ib r o .n d e .
P l -lnt N ic o l a s . P l a n t P ig .a r d . P l a n t d e M a g n y , etc. Dans le Beaujolais
depuis 1800.
G.amay d e L iv e r d u n . E r ig é n o ir . G r o s s e r a g e . Dans les dépa rtements de la
Meurtlie, de la Moselle et du Doubs.
L y o n n a is e . Dans le d épa rtement de l ’Ailier.
C a r c a ih o n e . Environs de Suze (Piémont). Chevalier de R o v a s e n d a .
B u r g u n d i n a g y s z e m ü . Catalogue d e B u d e .
O b s e r v a tio n s . Il nous p a ra it incontestable que le Gamay noir (Petit)
ou Petit Gamay (ainsi désigné pour le distinguer du Gros Gamay ou
Gamay d ’Orléans) est originaire de la Bourgogne, et q u ’il lient son nom
du bourg de Gamay, situé à quelques kilomètres de Beaune, et c’est à
cause de cette origine que nous écrivons Gamay et non Gamai ou Gamet,
ainsi que le font quelques auteurs.
Si nous ne considérons pas comme variétés distinctes les plants c u ltivés
dans la Bourgogne sous les noms de Plants de Bévy, de Malin, de
Magny, etc., et dans le Beaujolais sous ceux de Plants Nicolas, Picard,
de Magny, etc., c’est q u ’ils ne constituent chacun qu ’une amélioration
de la variété type obtenue par le bon choix des bouiures, procédé qui
p eu t modifier les qualités d’une variélé, mais auquel on ne peut devoir
une variété nouvelle e t différente dans ses caractères botaniques. Nous
en dirons de même des Plants de Perrache, des Trois-Ceps, de la Dôle,
que le comte Odart avait cru devoir adopter comme variétés séparées
su r la recommandation de correspondants d ésireux de p a tronne r des cépages
dont ils n ’avaient pas su ou voulu constater l’identité avec le type
primitif qui depuis si longtemps peuple les vignobles de la Bourgogne, du
Beaujolais et du Lyonnais. Nous avons reçu, sous le nom de Bon blanc
des douze Chaînées, un cépage qui ressemble en tous points au Pe tit
Gamay noir, si ce n ’est p a r la couleur du grain de son raisin qui est
blanche et dont le feuillage est simplement un peu plus duveteux au
revers. Serait-ce seulement une variation du type?
Nous ne connaissons que deux Gainays qui puissent êlre considérés
comme variélés distinctes, ce sont le Gamay te inturie r et le Gamay gris,
qui nous ont été communiqués par M. Ju les Ricaud, de Beaune, un des
viticulteurs émériles de la Bourgogne.
La culture du Gamay, dans la Bourgogne, remonte aux temps les plus
reculés et l’on est fondé à la croire contemporaine de celle du P ineau,qui a
rendu si célèbres plusieurs crus de la Côte-d’Or, Moins heureux que son