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9 6 . ME SL IER .
MESLIER
[N ” 9 6 ]
Ampélographie universelle. Comte O d a r t.
Etudes sur les vignobles de France. Ju le s G u y o t.
Notes inédites su r les vignobles des environs de Paris. De T r ip ie r .
M a il lé . Hau te -S aô n e . M. P e r r o n , de Gray. M. P a r i s , de 6 y .
M ay é o u M a y e r . Aisn e . M. B a h ln , de M o n t-S a in t-Pè re .
A rb o n n e . Aube e t Haute-Marue. D ' G u y o t.
A rb o is o u O r r o is ? L o ir-et-Ch er.
O b s e r v a t io n s . N o u s donnons cette dernière synonymie comme
douteuse, parce qu’il nous souvient qu’à l ’Exposition universelle
de Lyon, M. Biaise, des Vosges, président du Comice agricole
de Vendôme (Loir-et-Cher), nous envoya sous le nom d’Orbois
un raisin blano qui n'était pas du tout le Meslier des environs de
Paris et de la Haute-Saône.
Le comte Odart, dans son Ampélographie universelle, parle du
Meslier jaune, du Meslier vert, du gros Meslier, du petit Meslier,
du Meslier de St-François, et tous ces Meslier finissent par former
une tribu. D’après les renseignements que nous avons recueillis
dans les vignobles des environs de Paris, dans l’Aisne, la Haute-
Saône, l’Aube, principaux centres où ce raisin blanc est cultivé,
les différents Meslier du comte Odart se réduisent à un seul, le
Meslier sans épithète. Les différents noms, qui ont pu lui être
donnés par les vignerons, ne peuvent s’appliquer qu’à des variations
accidentelles et non persistantes, lesquelles par ce motif ne
doivent pas être considérées comme des variétés proprement
dite s.
Nous considérons le Meslier comme le plus précoce de tous les
raisms à vin blano de grande culture, et nous ne nous expliquons
pas pourquoi la plantation de cet excellent cépage est aussi restreinte
dans bien des départements où il donnerait d’excellents
résultats et des vins bien meilleurs que ceux qui s’y produisent
avec des cépages trop tardifs ou de basse qualité. A notre avis, il
devrait remplacer dans tous nos vignobles du Nord-Est les
Gouais, les Burger, les Gamay blanc feuille ronde, et même les
ïraminer ou Savagnin, dont les raisins, sept ans sur dix, n’arrim
g a s s m