
53 . ARAMON
ARAMON
[ N" 53 ]
Ampélographie universelle. Comte Üdaut.
Le Livre de la ferme. Henri M a r è s .
The fr u ü Manual. Robert Hogo.
U gni n o ir . Le Vigneron provençal. P e l l ic o t .
U n i n o ir . Nouveau traüé des arbres fruüie rs. L o is e l e u r -D e s l o n g c h a m p s .
U n i n e g r é . En Provence.
P l .\n t - r ic h e . Dans l’Hérault.
P i s s E - v iN . A l i y è r c s .
G ro s B o u t e il l a n . A Ü r a g u i g n a n .
R è v a l a ïr é ou H é b a l l .a ïr é . Dans la Haute-Garonne.
B ü r g u a r d t ’s P r in c e . The fru it .Manual, Robert H o g g .
The Fruils aiid ihe fru il-h ees o f America. D ow n in g .
A r r a m o n t . Ô k o r s z em k é k . Catalogue d e B u d e .
Observations. D’après M. Marès, cette variété serait ancienne dans la
région du Midi de la France à laquelle elle paraît appartenir et dont elle
semblerait être originaire. Le nom qu ’elle porte est celui d’une petite ville
située sur les bords du Rhône ; serait-elle née dans ses environs ? Malgré
cette ancienneté, sa culture n ’est arrivée à une importance capitale que
depuis un petit nombre d’années. Il y a environ quarante ans qu’elle a commencé
à se développer et elle occupe m a in ten an t de grandes étendues.
M. Pellicot constate aussi que ce cépage était anciennement cultivé daus la
Provence, où sa fécondité, cependant proverbiale, n ’avait pas permis à sa
propagation de surmonter les difficultés des conditions du métayage, tandis
qu ’aujourd’hui elle prend un grand essor.
On trouve dans les vignobles du Midi, et en grande proportion surtout
dans la Provence, sous le nom d’Ugni blanc, un cépage dont l’appellation et
certains rapports de ressemblance paraissent faire supposer qu’il n’est qu ’une
variation de l’ü g n i noir ou Aramoii. La comparaison de ces deux cépages
nous a prouvé qu’ils sont d fférents et M. Marès en juge de même ; toutefois
il nous écrit qu’il pense avoir découvert un Ugni blanc dont les caractères,
à part la coloration du grain, seraient absolument identiques avec ceux de
l’ü g n i noir. Ge fait viendrait confirmer l’opinion que nous avons émise, dès
le début, qu’il est bien rare qu’un cépage anciennement cultivé et dans do
grandes proportions, n ’ait pas subi des variations maintenues au moyen de
la multiplication par boutures et que jusqu’à présent on avait à tort considérées
comme des variétés distinctes.
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