
riz:
il
» M. Milano, en décrivant l’Erba-Luce, la dit identique au Treb-
biano ; cette assertion est tout à fait inexacte et pas plus heureuse
que celle que le comte Odart reproche justement à cet auteur,
lorsqu’il a dit que le Rebbiolo de Piémont est identique au Pineau
de Bourgogne.
» Fabbroni assure, dans son Arte d i fare il Vino, que l’Frba-
Luce est quelque part en Lombardie appelée Bianohera ; je n’ai
pu vérifier cette identité.
» L’Erba-Luoe est quelquefois appelée par les vignerons Bianco
ru s ti ou Blano rôti. Son raisin qui acquiert une grande quantité
de matière sucrée, lorsqu’il a mûri à une bonne exposition et en
terrain convenable, devrait être préféré à beaucoup d’autres
peut-être plus renommés pour la vinification. »
C u l t u r e . La souche vigoureuse est peu fertile ; il est donc nécessaire
de l ’établir sous forme de cordons d’un plus ou moins
grand développement et avec un long bois à la taille, s’il est nécessaire.
Elle ne doit jamais être élevée sous formes restreintes,
ni traitée à la taiUe courte. Il ne faut pourtant pas lui donner les
dimensions exagérées employées dans quelques localités de
l’Italie où les filaris de vignes sont distancés entre eux de quatre
à cinq mètres et plus, et entremêlés de culture de céréales sur
lesquelles viennent surplomber les longs pampres de ce cépage.
DESCRIPTION.
Baurgeonncment cotonneux et b lan ch âtre nuancé de rose.
Sarments de couleur noisette claire, de force moyenne et à en tre-noeu d s
assez courts.
FcnUles plus que moyennes, minces, u n p eu rugueuses, d ’u n v e rt foncé,
maculées de jau n e en automne su r leu r page supérieure, légèrement tomen-
teuses à leur page in fé rieu re ; sinus supérieurs profonds; sin u s secondaires
m a rq u é s; sin u s pétiolaire fermé, la issan t u n vide arrondi à sa base ; dents
parfois p rofondes; lobes se te rm in a n t en pointe aiguë ; pétiole long.
Grappe moyenne ou sur-moyenne, cylindrique- â son sommet e t pourvue
à sa base de deux ou trois ailerons saillants ; pédoncule fort et long.
Grains à peine moyens, sphériqnes ou presque sphériques,
Pean épaisse, tran sp a ren te, d ’abord d ’un beau jau n e peu p ru in é , qui
p rend du rouge ou du rouge doré du côté du soleil à la ma tu rité qui a rriv e
au commencement de la troisième époque.
Chair ferme, croquante, non parfumée, mais ne m an q u an t pas d ’un ce rta
in arôme, bien sucrée e t très-bonne.