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GROS GOULARD
[ N “ 5 ]
C hasselas suos C oülabd . le s Raisins du verger. H en ri B o u sc h e t .
Annales de pomologie belge. A . B iv o r t .
C h asselas de M ontvudan a gros g r a in s . C hasselas C odlard ou F roc de la
B o d la y e ? Ampélographie universelle. Comte O d a rt.
C hasselas C oulard. Catalogue de la Société pomologique de France.
Descriptions et synonymies de vignes. V. P u l l ia t .
P ro lific S w e e tw a t e r . C h a ss ela s im pér ia l pr éco ce. The fr u it Manual. R o b
e rt H ogg.
I de J o h n S cott, de Merriott.
O b s e r v a t io n s . Quoique le comte Odart, en décrivant le Chasselas
de Montauban à gros grains, fasse suivre les synonymies de
Chasselas Coulard et de Froc de la Boulaye d’un point de doute,
nous croyons pouvoir affirmer la parfaite identité des cépages
auxquels ces noms ont été attribués, et alors nous serions assez
portés à croire que le territoire de Montauban et certainement la
France serait le pays d'origine de cette variété ; et en effet, quoique
déjà ancienne, elle est encore très-peu répandue à l’étranger.
Des auteurs anglais en ont donné de courtes descriptions ; nous
n’avons pu en trouver de traces dans les ouvrages allemands que
nous avons pu consulter, et elle commence à peine à s’introduire
en Italie.
M. Vibert, d’Angers, obtint de semis et mit aucommerce, en
1880, deux variétés de vignes qu’il jugea issues du Gros Coulard :
le Chasselas Duhamel et le Chasselas Vibert ; notre excellent
correspondant, M. le docteur Iloudbine, de Feneu, près d’Angers,
s’est trouvé bien en position d’étudier ces deux cépages et
voudrait qu’ils fussent représentés séparément du Gros Coulard
dont ils sortent et avec lequel ils ont les plus grands rapports.
Nous convenons que ce sont de véritables individualités, mais
les caractères qui, d’après lu i, leur donneraient droit à une description
spéciale ne nous paraissent pas assez importants pour
nous départir de la règle, que nous nous sommes imposée, de ne
consacrer un article complet qu’aux cépages dont les caractères
constants sont assez tranchés et présentent assez de valeur pour
constituer des variétés bien distinctes. Nous pensons que la nécessité
de simplifier les études ampélographiques nous oblige à
Le Vignoble. — Tome I. 2