
6 D A L
5, Uîi3 traduction françaife du 6 * Livre de
Paul Eguetti, enrichie dé comentaires & d’une
préface fur la chirurgie ancienne & moderne.
4. Les onze Livres d’Adroiniftration analogif- •
tique 'de Claude Galien, translatée & corrigée.
Lyon , 1 $ 6 6 , in-folio,
5, Des notes fur i’Hiftoire naturelle de Pline.
I587 , in-folio.. ( C. (rRUVELt ) -
DALIBARDE, D a l ir a r d a . Nom d’un ancien
genre de Plante inftitué par Linnéus, en
l'honneur de Dalibard, Botanifte français:.1 Cet
auteur l’a réuni, depuis, au genre de Ronces
fous le nom de Rubus Dalibarda L. V. Ronce
au Dictionnaire des Arbres. ( T houin. )
DAMAS de Tours. ( gros ) Damas mufqué. «
Damas rouge. Damas ronge. ( petit ) Damas
blanc, ( gros) Damas ou Dame-Aubert. Damas
d’Italie. Damas blanc. { petit ) Damas violet.
Damas droüet. Damas'de Montgeron. Damas noir
tardif ou Damas de Septembre. Ce font des variétés
du prunus infititia Damafcena L. Voyei
l’article Pr pn ie e . au Dictionnaire dès Arbres.
( THO-UIN. )
- DAMAS. Variété de la Vigne dont la grappe
eft très-groffe*& les grains allongés; on en con-
noît de blancs & de rouges. Cette variété, avec
laquelle on prépare les raifins fecs, dits de Damas
dans le Commerce, mûrit difficilement dans nos
climats. Voyèi V igne.: ( L. Re y n ie r . )
DAMÂSONIUM. Nom latin adopte dans plu- I
fleurs Catalogues, pour dèfigner une éfpècë. dç
fluteaa. Vpye\ ce mot- ( X. Re y n ie r )
DAME D’ONZE HEURES. Nom vulgaire par
lequel les Jardiniers défignent VOrnithogale ombelle.
Voyez Ornithogale; ( X. R eynier. )
DAMES. On appelle des Dames un aliment
qu’on prépare avec la bouillie de Maïs. Voye\
Maïs. ( Tes sier.)
DAMIER. Nom que les Fleuries donne à un
grand nombre de variétés - de la Frïtillarïa me-
leagris.L. Voye^ Fr It il là îr l méléagre n.° y
f THOVIKi )
DAMMAR, D am m a r a ,
Obfervaiion.
Nous ne faifons mention- des arbres de ce
710m, que pr nr nous tenir le plus .près, qu i!
eft poffibîe du Dictionnaire de Botanique , &
pour ne rien laifter à defirer fur les plante?
exotiques exilantes .ou non en France.-Si donc
nous avons foûvent befoin d’indulgence , ç’éft
fur - tout îoffqué'dans un cas comme c e lu i-c i
nous ne pouvons offrir que' des Extraits & nen-
jrë.tcnir nos LeCtêurs, que de conièCtures. ^ -
Ç’eft djâ tems & des circonftances qu’il faut
attendre deslumières Curies D ammar s : %impfie
par lequel ils font connus, ou n’a point parlé
de la fleur ou neft point affez clair furTexpo-
D A M
pofition des parties de la fructification de ce*
végétaux étrangers à notre climat; qui font de
grands arbres que l’on ne pourroit cultiver en
Europe que dans les établiffemens. le$"'plus con-
fidérables. bn faveur de la Botanique, ou du goût
le plus décidé pour la poffeflion de ce que le
règtie végétal offre de plus rare & de plu s
étonnant. >* —
JEJpèces.
1. D ammar félan.
Dammara felanica, Lam. DiCl. ïy Indes orientales.
2 D ammar blanc.
Dammara alba. Lam. DiCt. Sjj Ifles Moluque*
Defcription du port.
1. Suivant ‘Rumphë, le D ammar félan eft un
arbre fort réfineux, gros,- élevé & dont la cime
eft ample. Les feuilles font Amples, d’une forme
ovale en lancé, fans dentelures & placées alternativement.
Les/ fleurs font en grappes & ref-
lemblent en quelque forte à celles du Coroffol.
îl eft commun dans la plupart des Indes orientales.
2. Le D ammar blanc eft aufti un arbre très-
réfineux, des plus grands, dont le tronc eft droit
& communément de huit ou dix pieds de diamètre.
Jl s’élève comme un fap in, & fa, cime
paroît médiocre, relativement a fa hauteur. Ses
f-utiles font Amples , en forme de lance, pointues
aux deux extrémités, fans dentelures & d un
vert de mer. Son fruit reffemble prefqué à des
cônëSdc Pin ou au fruit du P roua argente a de
Linné. îl découle de cet arbre une réfine blanche
1 & tranfparente qui reftë attachée à 1 arbre & fe.
durcit. Elle brûle facilement. Cet arbre paroît,
dit Lamarck, avoir certains rapports avec, le
jQombey ( Voye% fon Art. ) dont le caraClere
du fruit fe rapproche des' Pins, tandis que fon
afpeéf &: fon feuïliage femblent devoir le faire
ranger parmi les efpèces du Protea. Le Dammar
blanc croît dans les Moluques, lur les montagnes,
... ' ri
Culture & Ufages.
Effayer la Culture des Dammars & des autres
arbres volumineux & d’un "feuillage éjendu dans
nos ferres étroites, c’eft ne communiquer à la
fcience que des individus rabougris ,■ génés &
imparfaits. Les établiüêinens modernes, tels fur-
tout que ..ceux du Jardin national; de Navarre
près Êvrëux , &e. , promettent à nos neveux des
joiûffanee's prefque complettes & d autant moins
équivoques, .que chaque jour ajoute aux cop-
noiffances dans la culture & au nomb”re des individus;
rip .
On fournit, par les chàfliSj un air plus propre
à la végétation des élèves, & ce cemmencemenr
fl?éducation non contrarié par les accidents qui
tiennent à Pair fain , peut être pour le végétal
ce que font pour l’animal les préçauûons que
l’on prend- fagement pour la formation du
péramment. Les Dammars devenus d’une taille
non effilée & d’une forme dans laquelle on n a
rien précipité, mais trop grande1 pour-leur pla;.q,
paieront dans les ferres chaudes à larges panneaux
élevés & perpendiculaire? : la, dans une
tannée Couvent rt.nouVeIlée, dans des caiffes rem-
plies de terré préparée avec celle de pré & de
fable de bruyère foignés avec intelligence, ils
feroient en état d’effuyer les c.ontre-tems de la
température; enfin ils ne feroient pas tués tout
fie fuite ou peu-à-peu, & fi on ne les fait pas
arriver jüfqu’au période ..de la fruélification ,
on aura au moins des individus/propres à fatif-
faire la curiofité &. peut êire d’utilité pour les
Arts. ( Fr. A . Q vesné. )
DAN A , D a n a a .
Nouveau genre établi par A llioni, & voifin
des L ivèches, dont il eft diflingué par fes fe -
mences unies & non ftriées. f?
On n’en connoît jufqn’à ce jour qu’une feule
efpèce déjà décrite par Yillars , fous'le nom de
Ligufticum lobelii. C’eft une plante qui s’élève à
deux & trois pieds; fa tige, peu branchue, n’a
de feuilles _qu a l’infertion de chaque rameau ;
fes fleurs font blanches, difpoféés en ombelle
■ affezllâche ; les femences font noires dans leur
maturité» Lés feuilles radicales font glabres , nom-
breufes, compofées de folioles biternées , inci-
■ fées ; chaque divifion eft .lancéolée, ,.
'Cetreplante habite îercoliinesrbcailleufes d’une
grande partie de l’Europe méridionale ; fa culture
eft la même que celle des Li.vèçhes ou des
Boucàges, mais elle ne peut être utile que dans les
Jardins de Botanique.. ( L. Re y n ie r . )
DANAIDE , P ædéria.
Genre de plantes de la famillé des Rubiacecs ,
compoféde plantes farmenteifiës à feuilles oppo-
fées & fleurs difpoféés en panicules axillaires &
velues à l’intérieur. Chaque fleur eft mônopétale .
il -lui fûccède une haye bvale qui contient fieux
femences. '
' FJpkçes. '
1. D an aide fétide.
Poederia fcetïda. L. des Moluques. •
2 D anaidè odorante.
Poederia fragrans. ï> De PIflë-de-France.
La première ëlpèce eft la feule qui foit cultivée
jufqu’à prêtent-, la fécondé nveft connue
que par l'herbier de Commerfôn , cette dernière,
dont. Rôdeur eft agréable ,' fembiàble à celle dès
Natcifië, devroit plus natiifeUement occuper une
place dans les Jardins que la première , dont
rôdeur fétide n’a rien d’attrayant & n’eft remplacée
par aucun agrément. La première efpèce
eft une plante farmenteufe qui s’entortille aux
haies & arhrifleauXj & s’élève de cette manière.
Ses feuilles font lancéolées, oppofées, &Ies fleurs
naiïïent en-panicUfe à leur ai/Telle.
Culture. La culture de cette plante a beaucoup
de rapport, avec .celle des'efpèces. de Çadelari,
originaires ides Molucques ; mêmes précautioas
à prendre & mêmes moyens de multiplication
à adopter. Voyez Ç a d e l a r i , pour éviter les
répéuîionsf
Ufages. Aiurapport de Rumphe, les hahïrans
des Molucques le fervent de cette plante pour
guérir les coliques vënteufes, & en cataplafme
contre les inflammations externes. {JL. Re y n ie r .)
DANDELION. Manière d’écrire le nom, des
Dents de Lion. Voyez ce mot. ( X. R e y n ie r . )
DANDRËLÏN. Non qu’on donne, dans une
partie dé fa France^ à un uftencilè d’Ofier qui
fert à tranfporter à dos d’homme la vendange
de la Vigne dans la Cuve, & le vin du Preffqir
dans les Futailles. On le nomme dans d’autres
endroits Bâchons. Voye\ Hotte. ( T h ou in . )
DAPHNE. Nom latin d’un genre de Plante,
qui a été, adopté en Français par quelques per-
fonnçs. Voyei L auréole. { T houin. )
DAPHNOT, Ro n t ia ,
Genre de Plante de îa troifième feélion de la
famille des Solanées , qui a -des rapports avec
celui du Calebaflier & du Brunsfel, Son caractère
efîentiei confifte, 1 .0 en un calice mono-
phille , cou rt, perfîftant, à cinq découpures "
2.° en une eorpile monapétale, divifée en deux
lèvres dont la fupérieure eft légèrement échan-
crée, çandis que l’inférieure,■ roulée en-dehors,
el^ divifée en trois parties ; 3..0 en quatre étamines
didynamiques, portant des anthères Amples
; 4.0 en un ovaire fupérieur ovale, furmonté
d’un ftyie à fligmare obtus & “bifide ; 5 .0 et enfin
en une haie ovale qui renferme un noyau mp-
nofperme. .
Ce genre n’eft compofé que d’une efpèce ,
originaire de la Zone torride, qui forme un joli
. arbriffeau toujours verd, qu’on cultive affez com-
; munément .dans les ferres chaudes des Jardins
; de l’Europe. ’D
aTiinot des Antilles. .
Rohiia Daphnoides. L- ly de 1 Amérique méridionale..
Le Daphnot, auquel on donne le nom d’Oli-
f Vier fàuvâge dans les Colonies angfaifes de l’Amérique,
Si d’Olivier bâtard à Saint - Domingue,
eft un grand arbriffeau qui trace par Tes racines
& forme des fépées arrondies dans leur circon-
■ fërence, lefqueiles fe terminent en pyramide
■ par leur extrémité. Comnie elles font garnies