
A n n é e s . Arbres Produit en
baies tijppofé.
Réduction en |
plantsfuppôfée.:
375)2',... . . . 3;4jW9 ..;.8.5P;ocô ; . . 212,5^0
1 7 5 3 ..o. « . . 64,-OGO . . 640,000 ,' . , . . SOjÔGOi
^ .7 9 4 .... . . 104,000 . 1,040,000 . .1 50,000 -
: 1 7 5 5 V • ..770,000 ... 481,115
1 7 9 6 , . .. . I,3 l6,®Op . ; .16,310
VJ97 • "Î41 . z , i $6:,cqo . . .11,660,,
1,116,500 6,782,000
O B S E R V A T I O N ^ '
- M. Çeré ayant, ajouté l’année dernière\
aux 4CC0 arbres fruélifians en 1785, t les
'i'bûdë: plants> de 178^ j' "qüî à l'a; <$.*; année
doivent être en rapport, . f u p p o fe f u c c d f i v e -
ment que. les plants des-années fui vantes.*
deviennent en rapport après le môme t e rm e .
En conféquen'ce apx 140CO dé 1785 & de-
1786, il ajoute les icod oo de^iySy & ne
comptant leur produit en baies qu’à
par arbre, il trouve 850000 baies dont le
quart eft de 21150c.
En fui vaut, la même marche, ajoutons
les ^opco arbres de 1788 & ne, leur faifons \
produire à chacun que 10 baies *, au lieu du
quart, füppofons qu’il ne. donne à bien
qu’un 8.e de ces^ baies, nous aùrons encore j
en nouveaux plants les 80000. ci-contre.
Mêmes obfervaiions, c’eft-à-dire, addition
des 4 0 0 0 0 plants de 1789 ., & réduction .du
produit total des.baies, à 10 par arbre, un
huirièmë.
Mêmes obfervations, èxcepté qu’au lieu
de fuppofer le produit de la totalité réunie;
des arbres de 178 5 > 1786, 1787, 1788, 1789
& 1790, à dix par arbre-, nous ne le fuppofons
plus qu’à cinq & que nous: en réduifons.
les bien y en ans à un feizième, au lieu d’un
huitième.
Nous ajoutons les plants de 17 9 1, & nous
ne faifons produire à tous les arbres que
quatre baiesj,1 ‘au lieu de cinq, réduifant
lés bien venans à un cinquantième.
Nous y ajoutons Iés_ plants de.1792, faisant
produire à chacun quatre baies, & réduifant
les bien vepans à un centième..
A n n é e s .
1798..
M M
1800.
Arbres
Fradlifiams.
. .011,5 00 .
.751,500
% 172,625
Produit en
baies fuppofé.
,1,854,500
1,503,009
Réduflton en
plantsfuppofëe.
. ; ,18 /4 5
.15,930
« M i
4,157,125
•■ ,■ 7,996
4 1 / 7 1
Total des Arbres fruflifiam dansda Colonie,
en 1 8 0 0 . . . . . . . . . . . . . 7 . . . . . . 3,4i 5?,i2.5.
O B S E R V A T I O N S.
/ .^ otls ajoutons les plants de' 1793, & nous
fàilb'ns produire à chacun trois baies feulement.
réduifant les. bien venans an''centième.
• f'
JNptis ajoutons lés plants de 175)4, & nous
faifons produire à chacun trois' baies, réduifant
les bien venans à un centième.
Nous ajoutons les plants de 1795, & nous
ne'fuppofons qu’une feule'baie de produit
par arbre, réduifant les bien venans.à un
. Quelque peu exagérée que paroiffe cette multiplication,
quand on en luit lès progrès il
ef! difficile de croire, qu’elle put être aufti
eonfid érable les dégâts des ouragans étant incal-
'.cü.lables:,:& il ne. feroit peut être pas utile de la
porter fi loin; L’emploi du clou de girofle eft
borné. Ç e f t , un affaifonement fi ,aélif, qu’on.
( . ) l’a économifé même dans les pays, où les*
alimens font fades. Un feùl cas doit engager à
ne pas reflreindre la culture des girofliers, c’eft
celui où les arts en auroienr befoin., jufq u’içi fa
cherté n’a pas permis d’en étendre' Pufage. Quand
\ i « y en a eu un contiderab le le 14 ©ftobre 178
j a i a pu déranger u » rems* les caUuUklu p récédent tableai
aüurc c'eftun des plus défaûreu* qu’on ait eprouv
les çlôux de girofle feront abondans, les arfifles
imagineront des moyens d’en tirer un parti avantageux
On affure qu’à Àmboine les Hollandois ne
cultivent que 500,000 girofliers-, pour l’appro-
vifionement du monde entier & que ces arbres
y produhenr l’un dans l’autre deux livres de doux ;
fi cette affertion eft vraie, l’Iflr.-de-France quand
bien même on n’auroifde chaque arbre qu’une
demie' livre ou un quartron de, doux , ne tardera
pas à aflîtnüer fes produits -à ceux d’Amboine,
pourvu qu’on mette de l’intérêt à la culture des
girofliers. Les fuccès de Cayenne, qui eft très
avancée dans cette culture, augmenteront encor
les. produits de nos colonies. _Que feroit-ce fi
1 importation aux antilles Francoïfes profpéroij
égaleront.