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contenues dans des follicules comme celles des.
Apocins.
Efpèces.
r. Echite biflore.
E ch? tes bîjiora L. T> Aux Antilles, dans les
lieux maritimes, parmi l.s Palétuviers.
2.. Ecrite quinquangulaire.
Echite s quinraangularis. L. De l’Amérique
Mérid ion ale.
Ecrite campanulée.
Echites J'ubereSa. L. h De la Jamaïque &
Saint-Domingue.
4. Ecrits aglminëe.
Echite? aggluk/wta. L f) A Saint-Domingue >
près du Cap Français
5. Echite toruleufe.
Echites tomloü. L. ï> A la Jamaïque & à
Saint-Domingue.
6. Ecrite à ombelles.
Echues umlellata. L . A la Jamaïque, à
Saint-Domingue, aux Iflcs de Bahsma.
7. Echite trifi le.
Echites trifida. L. De l’Amérique, aux environs
de Carihagène.
8 Ecrite rampante.
Echites repens. Jacq. ï> A Saint-Domingue,
près du Cap Français, fur le bord des Bois.
9. Echite à corvmhes.
Echites carymbofa. L. A Saint-Domingue ,
dans les Bois.
10. Echite à épis.
Edites fpicat.i. L. Des forêts de Carta-
gène, d’Amérique.
11. Echite tronquée.
Echites truncatn. Lam. Des Iflcs de Bahama.
12 Echite' lappulacée.
Echites lappulacea. Lâm. A Saint-Domingue,
au quartier de Léogane.
1-2.. Echite verticillée.
Echites fcholans. L. Des Ind.s Orientales.
14. Ecrite à anneau.
Echites anrvdans. L. Fil. De Surinam,
i " . Echite ami vénérienne'.
E cLites jipkiluica. L. Fil. ï> Des environsde
Surinam.
16. Ecrite fucculeme.
Echites fuccelinca. L. Fil. ï> Du Cap de
Bonne- Efpérance.
17. Ecrite à épines doubles.
Echites b f j inofa. L .F . I? Du Cap de Bonnes
Efpérance.
Ej 'p'ece moins connue,
Voyeç pour XEchites caudata. L. l ’article
La u rose.
Les douze premières efpèces fon r des Arbnfles
grimpa ns ou plnntes ligneuses, qui s’énrorfillent
aux arbres, aux baies &aux buiâbns. Les fleurs
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de quelques unes, telle que l’Echite biflore > la
campanule e , celle à ombelle, & c . , font grandes,
à -peu-près comme celles du Laurofe commun,
& difpofées en grappes ou pànicuies, dont la
floraiion dure quelques temps •, & leur fucceflion,
fur l’individu, prolonge cette belle époque de
fa vie.
Les efpèces 15 & fuivantes font des arbres,
tous oiiginaires des régions chaudes de l’ancien
continent *, tandis que les premières, dont la
conformation eft différente, font toutes du nouveau.
On diflingue dans leur nombre -XEchite
verticillee, qui eft rrès-mulripliéc dans les Indes:
fon troue eft épais dans les forêts, fa bafe s’environne
d’acov es, & il s'élève; mais lorfqü’il eft
planté près de* maifons, où il eft expofé à être
endommagé par divers froificmens , il n’a point
d’a c o v e s -& Ion. tronc r.fte rabougri. Son bois
eit mol, il le fèche facilement, & Te •'cor-
romp en peu de temps, il eft fujet à être rongé
des vers. On ne l’emploie qu’à de petits ouvrages,
comme le tilleul en -Europe. Rumphe
obferve que le bois des acoves eft plus folide.que
celui cU tronc. Un ufage fingulier auqii.l re
fcoi eft employé dans les Indes , lui a donné
le nom que Rumphe indique. Lrgnum fclwlaroe ,
bois d*écolier : on on fait-des planchettes, épaifles
d’un doigt & longues d’un pied, avec une ouverture
pour les fufpendre ; les crfans y é< rivent
leurs leçons & enfuiîe' l’effacent avec la
feuille d’une efpèce de figuier. ( Figuier co-
noide. Lam.) qui eft tiès—rude & qui ieur rend
leur premier p d i.
Culture.
Rumphe dit que cet arbre fe miiîtiplie^jtrès—
facilement • -ne branche qui tombe à terre, dans
un li-ii un peu humide , y pouffe bientôt de
nouvelles branche-» , & les boutures s’enracinent
fan peine.
Non n’avons a cure donnée, fur la culture
dt’i Echites, dan Ls Jardins d’Europe ; aucune
de ces efpè es n’y a encore été cultivée. Oit
ponrroit , dan,, l’oGcafion , effaye-r fur elle la
cnirure des Cymanques. Chazellcs, dans fon
fupphmtnt au Die ii-nnaire de M lier , donne cependant
quelques indicaiions fur leur culture,
que je vais rranferire. <1 Toutes les Echites
font trop tendres pour fui.fifter en plein air dans
nos climats. On les multiplie par leurs graines ,
qu’il faut fe procurer dans leur pays natal On
Ls fème fur une couche chaude, an ifirôt qu’elles
arrivent : le; planres qu’elles produifent exigent
cl’êire tenues conftarrmem dans le tan
de la ferre , après avoir été élevées avec foi»
fur I-s couches; on L- arrofe , avec beaucoup de
ménagemens, pendant l’hiver , & dans les temps
nébuleux , parce quelles font fujetres à le
pourrir. On les mu tiplie suffi par boutures ,
comme les Euphorbes & autres plantes luccue
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entes, én îesîàiflant féchèr ayant, dë les mettre
en terre. .Comme les Echites n’exiftent pas
encore dans nos Jardins, j’ ignorè jufqu’à quel
point l’expérience juftifiera les confbils quedonne
cet auteur, mais ils fuffifènt en les combinant
avec ceux qu’on trouvera fous le mot C yNàn-
■que : l’une des efpèces de ce genre, a beaucoup,
d’analogie '3e conformation, avec les Echites'
grimpantes. ( L. Re y n ie r . )
ECHONEEÆR. Signifie dans quelques endroits
tamaffer l’avoine avec des fauchets ou râteaux.
( T essier. )
ECJMER. Terme des Eaux & Forêts. On le
dit des arbres dont la tête a été emportée par-
quelque orage. Voye\ le Diéfionnaire des Arbres
& Arbuftes. ( L. R e yn ie r . )
ECLAIRCIR. Se dit du foin qu’on doit avoir
de retirer une partie des femis, quanti ils font
trop drus, ou qu’ils font parvenus au point de*
s’entretoucher & de fe nuire. On retranche *
par cette opération , ’ le plant le plus maigre &
le plus petit T où efpace celui qui rëfte, à une,
diftance proportionnée à la grandeur qu’il doit
acquérir-, il en devient plus beau, plus robufle
& plus droit. Sans ce foin effentiel, lé§ plantes
reftéroient maigres, rabougries, ou elles.s’étio-
leroient. Le plant qu’on lève peut être repiqué
ailleurs, i
On dit éclaircir un bois , une allée, en l’élaguant
pour la rendre moins obfcure. On éclaircit
une planche quelconque, femée trop drue , lorf-
qu’on en lève une partie pour faire fruéiifier
l ’autre. ( L. Menou. )
ECLAIRCIR les fruits. Lorfque les fruits-
font tr.ès-abondans fur les arbres, Sl qu’on préfère
leur qualité & leur groffeur à la quantité,
on en retranche une partie là où ils font très-
ferrés , & on prévient leur chiite qui pouvoir
avoir lieu plus tard , mais après qu’ils auroient
abforbé une partie de la fève pour ce développement
imparfait. On a foin, dans cet éclaircif-
fenienr, de conferver les fruits qui pàroiflént
lès mieux nourris & les plus efpacés, çomme’
plus propres à prendre un entier développement,
Cette attention eft plus ufuée fur les
efpaliers & les arbres nains r que fur les arbres
élevés • les pleins-vents font ordinairement livrés
. aux foins de la nature, qui remplace quelquefois
le nombre des fruits par leur volume, d’autre fois
leur volume par. le nombre*, mais le Jardinier
maîtrife ou plutô't dirige les arbres qui lui font confiés,
& fes foins aftùrem la formation de ces beaux
fruits qu’on admire dans les Jardins.
On trouve phifieurs détails fur l’éclairci(Tement
des fruits au mot A vortement. (X. R e y n ie r . )
. ECLAIRCISSEMENT. L ’aélion d’éclaircir.
Voye[ ce mot fous fes diverfes acceptions. ( L.
R e y n ie r .')
ECLAIRE- Nom vulgaire de la Chélidoine
commune , plante connue par le lue jaune
Agriculture. Tome IV»
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qu’d le répand forfqu’on la froïfie. Voyei C n é -
LiDOiNE, ( X. R e y n ie r . ).
ECLAIRETTE. Nom vulgaire de la Ficaire,,
qui porte aufiï ie nom de petite Chélidoine.
Voyei R e n o n c u l e . (X . R e y n ie r . )
ECLAT. On donne ce nom à des portions
de végétaux féparées par fraélnre du corps de
l’individu. Voyei E c l a t e r : ( X. Re y n ie r . )
ECLAT. ( Pomme d’Eclat, ) ainfi nommée à
caufè de fa beauté & de- fa grofieur : elle eft
très-rechercliée & eftiméê dans le pays de Çaux,
où l ’on voit des Pommiers d’Eclat à haute &
à baffe tige. -
La forme de la Pomme eft eh général conique
, d’une rondeur égale , rarement fil-
lonnée.
La peau eft u nie, à fond jaune, tachetée
de petits points très-fréquens. Ces points, quand
le foleil à coloré la Pomme , font d’un beau
rofe. / . , ;; ^
Très-fouvent l’oeil eft double', S&placé dans ua
enfoncement bridé & peu profond.
Elle à la queue groffe Si courte, dont l’ori-»
gine eft dans une cavité peu ’ é va fée. Quelquefois
le tour de la cavité eft appiati, enforte que
la Pomme, polëe de ce côté à de l’afliette.
. Les'*loges des graines en contiennent 4 ou
5 , ou 6.
Elle a une excellente odeur$ fa chair eft fine
6 moëlleufe , mangée crue ou cuite elle eft très-
bonne : elle vaut encore mieux cuite que crue :
elle ne dure pas long-tems.
Je defire que les perfonnes qui indiqueront
les diverfes efpèces ou variétés de Pommes les
décrivent -, c’eft le feul moyen de les bien dif-
tingiier.. { T essier. )
ECLATER. On emploie ce mot pour exprimer
lu féparation que le Jardinier fait des
diverfes cuiiiès d’une racine pour les replanter
& multiplier i’efpèce.. Cependant il eft bon de
ne pas déchirer,, mais de féparer, avec attention
les parties , de manière que la bleffure ait le
moins d'ërofions poîfible •, on doit auift parer
la bleflure pour enlever toutes les inégalités qui,
en fe puiréfiant, entraîneroienr la carie du relie
de la racine. Toutes les plantes à racines d i -
vil'ées en colets & vivaces, peuvent être multipliées
de, cette manière.
Eclater. On dit aulfi qu’une branche s’éclate
! & fe romp , foit par l’effet du vent, foit lors
j qu’on la courbe plus que fon élafiieité ne le
permet. En réunifiant les deux parues &. les af-
fujettiffant par des ligatures, unbouriet fe forme
& la branche fe rétablît, mais elle:, eft fujette à
d’autres fraélures & n’éft jamais bien folide.
Roger-Schabol a confeillé d’éclater les branches
qui s’emportent pour les mettre à fruit. Cette
opération à quelque * analogie avec celle de
I BoüSjblet. Voye[ c ê mot. ( L .R e y n i e r . y