
Vavant bras. La matière étant écoulée, 6n eu
viendra à une charge réfolutive fortifiante & en-
fuite aux aromatiques & fpintueux. ( T e s s i e r . )
ENTRURE. On dit d’une charrue, qui pique
ou enfonce bien avant qu’elle a beaucoup d En-
trure. [ T e s s i e r . )
ENTUMENTER. Terme de Suiffe pour dire
fumer. ( T e s s i e r . )
ENTURE. Mot encore moins ufité que Ente ,
& par conféquent que Greffe donc il eli fynonime.
( L . R e y n i e r . )
ENVELOPPES, On donne ce nom , en général,
à toutes les parties qui enveloppent les organes
fexu ls dans les fleurs , telles que la enrôle
, le Calice &c. , quelle que foit leur forme.
Ces parties fervent à garantir ces.organes délicats,
des variations trop ïubites de Tatmoiphère; &
en effet elles tombent & fe fanent, fur.la plus,
grande partie des végétaux, lorfque ia fécondation
eft opérée. (X R ey itier. ) f
ENULE CAMPANE. Nom franctfé du latin
& reçu en pharmacie de Y Enule aunée. V. c.e mou-
( X. R e y n i e r . ):
ENYDRE E n y d r a \
Nouveau genre établie par Loureiro, & qui
paroît voifin, par fes rapports fexuels, dés Sphé-
rantes, quoiqu’il err diffère par la. conformation
générale..
Efpèces.
r. En y d r e aquatique.
Enydrar fluBuans-, Lour. ^ des marais de la
Cochinchine.
C’eft une petite plante vivace, à- racines rampantes,
dont lès feuilles font oppofées , prefque
ampl xieaules. La fleur eft terminale & de.couleur
blanche..
Culture i
Nous n’avons aucune notion fur la culture
de l’Enydre; il eft préfumable que fon lire naturel
la rendroit très-délicate, & que les foins
qu’elle exigëroit furpaffèroient de beaucoup l’a-
' vanrage de la pofféder,; elle ne paroît pas avoir
beaucoup-d’apparence. (X . R e yn ie r .),
EPACRIS, E p a c r i s .
Nouveau- genre, établi par les Forftèr , dans
la famille des L iserons , dont le caractère dif-
tinélif eft tiré de cinq; écailles ovoïdes qui: em-
bxaflejni-1! ov aire,. -
Efpèces-.
% E p a c r i s à lon gu e s feuilles».
Epaeris tongifolia. Forft. ï) De la nouvelle
Zélande.
2. E p a c r i s à feuilles d e genévrier.
Epaeris juniperina Forft. T> De la nouvelle
Zélande..
y . E p a c r i s flu e t te .
Epacris herbacea. Forft» De la nouvelle Zé-
landeT , • • ■
Les Forftèr ont commis une grande faute:
au lieu d’établir des genres, qui font des"'démarcations
arbitraires, ils au r oient dù nous donner
: de bonnes, dèfcriptions d’elpèces, qui nous au,-
j roicm inftruirs ; tandis que leur ex poli ri on de
genres n a été d’aucune utilité pour les progrès
de la fciencê. Në connoiftant rien de la conformation
& des localités des espèces d Epacris ;
nous nt pouvons rien halarder lur leur culture..
( X. R e y n i e r . )
EPAMPER, E p a m p r e r . c’ eft Ôter u n e pa r tie
des feu ille s au x bleds tro p fo r ts ., F o y^ E p P A N E R » .
. ( T e s s i e r . ) :
EPANOUI. On le dit d’une fleur qui a développe
fes pétales-, & qui eft ouverte. Vo'yeiEpa-
■ N OUÏSSE MENT. ( X. R E Y N I E R . )
EPANOUIR. Yerbe qui indique le dévelop-
: peinent de la fleur. Voye{ Epanoxiissementv
( X. R e y n i e r . )
EPANOUISSEMENT. Epoque de la vie végétale
où la fleur fe développe > où fes pétales-
■ s’ouvrent & lailtèm à décou ver- les organes fe—
; xuels, qui au même inflant travaillent à ia re-
• production de 'l ’efpèce. Dès que cet aèle eft:
, çonfommé la fl-, ur fe flétrit & fe.dejfèche.
. On obïerve que les fleurs de ».ertaines plantes-
.. ne s’épanouiffent qu’une féule fois■;■ d’autres, aux.
approches de la pluie, ou de la nuit, fe referment,
pour rouvrir leu< s pétales au retour de.
la lumière, : ces dernières, plantes fonr plus dé—
:> coratrices que les autres, puiique leurs fleurs ont
' une plus longue durée. > '
On trouvera au mot ï -rr Usabit ité , quelques-
détails fur les mouvèmens fpon a nés ., ou du
moins qui en ont l’apparence ,. qui ont Heu à
l’époque de PEpanouiffement (X , R e y n i e r . )
EPARETTE, nom, qu’on donne aufainfoin
dans quelques pays. Foye-^Saineoin. T e s s i e r . )
EPARGNE- Nom d’une variété du Poirier.
Son fruit eft allongé , d’un vert.fauve , & fa chair
fondante ; il mûrit en Fruétidor. Voyel le Dictionnaire
des arbret & a’bûjies. Article P o i r i e r .,
( X. R e yn ie r . )
EPARSES. On donne cette qualification aux:
feuilles qui ne. paroiflent conferver aucun ordres
• régulier fur lès tiges.. Voye% F euilles.. ( X».
i R e y n l e r . )H
I EPARYIN. C Terme de Méd.- véter.) C ’eft;
J ainfi que l’on appelle une. maladie, externe du?
jarret, alTez commune aux chevaux & aux boeufs.
Les Vétérinaires en diflinguent trois efpèces, i’È-
parvin fec, l'Eparvin calleux, & celui qui paroît
propre aux boeufs. L ’Eparvin fec confifte dant
une contraction corvulfive des mufcles du pied
du cheval; elle difparoit o r d i n a i r e m e n t après
que le cheval à été échauffé ; il paroît avoir fon
fiège dans les mufcles qui fervent aux mouvemens
du pied. L ’Eparvin calleux à fon fiège dans ! os
du canon, à la partie iarérale interne & fupé-
rieure dç ce même os. L ’Eparvin fec eft, f é l o n
la plupart des V é t é r i n a i r e s , une maladie héréditaire
qui ne fe guérit jamais radicalement. C o u r r e
l’Eparvin calleux, les r é f o l u t i f s les plus aCHfs
ont quelquefois réoffi. L’Eparvin du boeu f,
eft ordinairement produit par une f t a g n ; m o n
de la lymphe dans les ligamens de l ’ a r t i c u l a tion.
L ’enflure que cette üagnation produit, eft
molle dans le commencementmais à mefure
que l’humeur viciée y f é j o u m e . elle fe durcit &
finit par devenir pierreufe ; la claudication ne
devient ordinairement l’enfible que lorfque cette
tumeur eft très-dure. En employant dans le commencement
de/cette maladie des fomentations
é m o l l i e n t e s , on la guérit fouvent, mais elle
devient rebelle, à mefure qirelle acquiert plus
d’intenfité. ( C. Gr v v e l . )
EPATIQUE. Voye\ Hépatique. ( X. R e y - \
NlER.^ ff
EPÀUTE, Epautre, E peauïre , Espote,
Espautre, bled locular ou locart, efpèce de
froment, qu’on cultive en Allemagne, en Suiffe
& dans quelques parties de la France. Voye[ le
mot Froment. ( T e s s i e r . )
EP ER NE AUX, on appelé ainfi en Bourgogne
les ouvertures des claies des pares à moutons.
■ ( T e s s i ; , r . )
EPERON. Prolongement des- pétales, dans
quelques fleurs irrégulières, où l’un d’eux porte
une efpèce d’appendice à fa b afe, en forme de
corne qui s’élance en arriè;e. On en trouve des
exemples dans la Viol-tte , la Balfaminè &c. ( X.
R e y n i e r . )
EPERONS. En Bourgogne on donne ce nom
aux grains de feigle qui relient dans les, épis.
(. T e s s i e r , )
E P E R U , E p e r v a .
Genre de plantes de la famille des L ég üm i-
n eu s se , & voifin dès Amorphes par le port ;
tandis que les détails- fexueis le portent près des
Caffesi
I. Eperu de la Guiane, vulg. Pois Jnbre.
E p évita f aie ata. Aubl.- ï) Près les rivières, de
la. Guiane..
Ceft. un arbre qui s’élève à la-hauteur de foir-
Xante pieds, fur trois pieds de diamètre â fon
tronc. Son bois eft dur , très-compaél & de-
couleur rougeâtre ; il dure-iong-tems, même lorsqu’il
eft enterré dans la vafe , ce qu’on peut
attribuer à la réfine dont il eft imprégné. Ses
fleurs font en bouquet à l’extrémité des pédoncules,
& pendent fur une longueur de trois-
pieds. Nous ignorons la culture qn’exigeroit cet
arbre qui n’a jamais été apporté dans ce climat,.
v f c L . R e y n i e r . )
EPERVIER. ( herbe a V ) Nom vulgaire dès.
diverfes efpèces d’Epervières. Voyc\ ce mot,.
( X. R e y n i e r . )
E PERVIERE, H i e r a c i v m .
Genre de plantes de la famille des Co-mpo—
sée> femiflofculeufis , compofé d’un grand nombre
d’efpèces d’herbe«, la plupart vivaces, donc
les fleurs font toutes terminales On les diflingue:
des autres genres voifins, par leur calice embri-
qué & fans renflement à fa bafe, & par l’aigrette;
de leurs graines qui eft fimplè & feflile.
Efpèces.
Tige nue ou prefque nue.
i . Eperviere des Alpes.
Kicracium alpinum. 2/£ Des pâturages fecs de®-'
montagnes de l’Europe Méridionale.
2. Eperviere dorée.
Hieracium aureum. Lam r2f Des pâturages feg§s
. dès montagnes de l’Europe Méridionale.
3. Eperviere alpeftre.
.Hieracium alpejlre. Jacq. ^ Des montagne
de la Suiffe.
4. Eper v ier e fafranée.
Hieracium croceum. Lam. De la Suiffe-
5. Eperviere de gmelin.
Hieracium gmelini. L. e] f De la Sibérie;
6. Eperviere veineufe.
Hieracium venofum. L. De la Virginie».
7. Ep e r v ie r e pilofelle.
Hieracium pilofella. L. 2/2 Des pâturages feos-
& des peloufes de l’Europe.
8. Ep e r v ie r e - ambiguë.-
Hieracium duiium. L % Des prés de l’E u -
rope-
9. E per v ier e auriculè
Hieracium auricula. L. T f Des pâturages fecï
de l’Europe.-
; 10. Ep e r v ie r e dès glaciers R :yn. Méan.-
§ fur Ühiftoire naturelle de. la Suiffe.. T. 1».