
snent dès la fécondé ou la troifième, pour ne plus
ceffer d’en donner ; les arbres venus de noix, ne
fauroient en montrer avant fix ou fept ans.
3 Chaque marcotte de mufeadier femelle fera
un arbre fructifiant, tandis qu’il peut le faire
qu’il n’y en ait qu’un très-petit nombre fur ceux
qui viennent de fruits.
D E U X I È M E P É R I O D E 1792.
Les arbres, formés de marcottes, pourront être
marcottés a leur tour deux ans après j mais,on
fuppofe qu’ris' ne feront dans ce cas qu’au bout
de la quatrième année & qu’on ne fera fur chacun
'que depuis cinq, jufqu’à dix nouvelles marcottes.
On voit qu’on en a fait 45.0 fur quinze arbres,,
c’eft-à-dire, trente par arbre.
Ces nouvelles marcottes obtenues, foitan nombre
de cinq, foit au nombre de dix, fur chaque
première marcotte, devenue arbre, auront aufii
befoin d’une année pour fe faire & ne feront
bons à efpacer qu’en 1792.
T a b l e a u progrejjîf de la multiplicath
à I T f l e d e F r a n c e , a en,
Nombre des
Marcottes.
I p o j e e d u m u f e a d i e r f e m e l l e a r o m a t i q u e ,
, j u f q i l e n 1 8 0 0 .
Sùppoiidon. Pro gre ffion . Suppoficion.
. IOCO I a 5 . . . . .
. 2oco 1 à 1 0 . . . .
4 0 0 ...
Progrefllo'n. Suppofition. Progtci
E P I
T R O I S I E M E P E R I O D E 1796.
Les marcottes de la deuxième Période fe trouveront
quatré ans après leur tranfplantation, en
état d’être provignèes aufii, foit par cinq, ou par
_dix & les nouveaux plants qu’ils fourniront,
prenant un an pour leur formation & leur éducation
, ils feront bons à mettre en place en
Janvier 1796.'
Q U A T R I È M E P É R I O D E 1800.
Les marcottes, en très-grand nombre, qui
E P I M I
auront réfulfé de la troifième multiplication, en
fourniflant également des provins au bout de
quatre ans; & donnant chacunes, cinq ou dix
nouveauxv arbres, leur nombre s’élèvera à plu-
fieurs centaines ne mille en i8©o.
Pendant la multiplication par les marcottes,
M. Céré compte qu’on tirera parti des noix, que
fourniront les nouveaux arbres' dans' l’efpace de
quatorze ans. 11 fuppofë qu’ils en auront donné
444000,En réduifant.la quantité d’arbres, qui en
réfulteronr, à un 50e , on çn trouvera «ocopo.
ir 0 t a l .
M3 4P.OM
o y e n n e s ' ’
proportionnelles.
R é s u l t a t
m ito y en .
iié .co o
4(3,700
333>3<P,°
19,0,090
380,000.
62,400
444,4°°'
506,800
253,400
190,000
O B S E R V A T I O N S.
Première hypothèfe.
Cette hypothèfe eft celle où il.
ne réuffiroit que 200 marcottes
de 450 que l’on a fait.
Deuxième hypothèfe.
Cette hypothèfe eft celle où il
réuffiroit 300 marcottés des 450,
On auroit alors pour réfui fat'
190,000 > qui doit être le nombre
mitoyen , fur lequel ou peut rai
fonnablement compter.
Troifième hypothèfe.
Cette hypothèfe eft celle où il
réuffiroit . 400 marcottes des
450* '
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