.es, qd?iî§-^<*ënt:dàM^ce5l|)arag^. -Ils élit eertaintexoe_s^glé|)pur cette
pêche’, qu’ils fontsf tantôt au Nord, tantôt au Syd,*l$éO qu’ils lavent
qu’elle*fera plus, abondante d’un côté qne-.;de .l’autre fans .^écarter dè la;
côte. Gefut ce motif qui leur'fit .rencontrer c ^ ^ g / e ^ ï ils-eurent pitié,
d’eux, &faris entendre leur langage,' leur firent part.de,leur pêche, &
en un mot. ledtirend.irentides fertdcesï tek. que ppürrofe rendre la Nation Ja
plus eîarilifée & Isuplus-humaine. . Ce feconts vint fort àipropos pour-fau-
ver Ja#ie'à;ces pauvres gens déjà.exténpés.de faim. Ils éfoient dans une,
fi grande, difette 'd’alimens que n’y. pouvant réfifter «jfix Soldats, aétgàent-
éloignés pour' tâcher de tuer quelque gibier dans les Montagnes,-. & a-
vôientiu'le’npiheur deÆ perdre dans l’intérieur du Pays., Les Officiers
ne purent pasles-attendre, & furent .obligés .dejuiyre les Indiens. Çeqg-ci
racontèrent à d’autres Indiens de leur.wfifihagë 1& perte du Vaiffeau, &.
de bouche en' btmçhela nouvelle parvint.jusqu’aux Indiens de Vkjké>? qui
eft du;=,territoire ..des JLfpagaoF# t & B â t m ï è n t .-pô^
s’informèrcexadleinent du fait. Ce Vaiffeau fevirirà 'Chilgé. ayant à bord,;
le Capitaine CbeapJ, un Officier & deux Volontaires de la Marine,, reliés
léuls;des .dix -oii-rdcé^e abandonnés. I]s r^tgre-nj à OE/of? jufqu’à ceque
le OoWerneur^êli getteJle'tr^vade^moyçn^eiJ^tfajre pgrtir.jjour $[#1-*
parayfoï-comme il en avoit reçu l’ordre ‘du Pçéfident du C h ili& de 4 à ils
furent envoyés à Santiago .Capitale de^e Royaume^ On profita du départ-
des-Efè^tes prâîÇjîoi/èj, où nous nous étions embarqués-pomidesifaire, pas,-»,
fer-en Europe. Le Ëÿs prit â bord le Çapitame-|g|&z£ 5Î ,Mr. Thm&s
ton, Lieuténafit Mnfafitéfie, ;& Bfe.. ^ ^ Y f ^ t a i r e ^e;Ia:; Marine,
^mm-riverent à Br0 aymJEfcztke Franjoife,■ ^'.ayant ^té'rÿâcjies,
' ils ^ü&neretttM*Mngietme. :
Les Terres d’aurdéià du Cap Côrfe font placées félon. îgs Cartgs qui ont
étéjufijuÉfiIé|plusieftimées, .jeveux,-dire-les Catte.s J^ç^e'$f^Comi%&
l e s - q u i r g y e n t fait jg 1§^ er
du Sud parle Cap Homes, & par .le Rétrqit de
eafioiOd’exàminer ce Détroit jà loiôf, entrant p-ar les bras de.Mer on
canaux fôrmés -parles le s de la * Terre de Feu i & .entre autres découvertes
.qifils-y imt faites, on ne, doit pas oublier-celle qyg fit près du Cap
Homes le Vaiffeau J e François*, d’une efpéç4 |e Oplfepffde grandç
Baye au:-dedans de laquelle on.trouva trois .Pptts.d^ fort bonnetenue,
dont plufîeurs Navires Etrangers ont enfuite pçofitg,; rppur, jaire.de l’eau ,
dubois*&poar fenner;dQPoiffon,qü?on:ytrou^e§n abondance. Leplanquç
nous .en donnons dans cette nouvelle Carte, eft tiré de f Original H m m i
Les
Les Longitudes des Lieux font marquées fur la Ligne Equinoxiale, &
fur ^Trepiqüe.du Capricorne, les premières' comptées du. Méridien de
Lima vers'l’Eft & vers jjOuëft; & des-fécondés du Méridièride Paris*
ces Longitude ayant été déterminées par des obfervations comparées a*
vec l’-Obfervatoire. Et comme c’eft de ces obfervations qu’on déduitim-
iédiatement la différence dés Méridiens:eh tems & degrés| ï\ noqs h
paru plus fûr' de placer les Longitudes refpeétivement au Méridien de
rès, ën-.commeriçaht rà les' dompter depuis i l’Obfervâcoire vers • rOuëft,
parce que ce font les feules dans la Carte qui 'foiént Occidentales par rapport
g ceppoint.' Cette méthode vaut mieux que celle - que fument tous les
Oéographes, * de compter les degrés de Longitude en commençant, du lieu
dont fis font leur, premier Méridien &*çontmuant. vers l’Orient ; elle eft
plus xowifiaddfe, plus claire & phis'iffiplé': ' jj La raifbn en eft |ge comme
dans les navigations-tout; çe^ifon veut fkvôir, c’éft la différence deLon-
cit-udè; qu’il yr-a depuis un Méridien pr’opofé jufquà'celui d’ôùJ’on commence
;à çompter^.qùi eft appelle premier Méridien ,* fi l’on compte
par i’Ônentril, arriver^ que' dans. les;.Pçihts qui; font Occidentaux,
on aura un are-de la Longitude - plus grand que n’eft la différence
des Méridiens ; & pour trouver cette Longitude, il faudra tirer le .complément,
qui eft une opération qu’on évite en comptant les. Longitudes de
]a: mani'er&-guenons' venonsidé dire & qjon^'trouvera.dans, nôrié Car-,
l& P S P a f b m ^ è M ’oQfles Longitudes qui, font parle Méridien, de Lima
ff, .commençant"de ■ oé.jfcint^ers l’Eft & 1 Oueft egale-
-ment* g’ eft - 'l^® ® |^ ÿ lu s ; convenable "aux Cartes Marines particu-
■ liéres. Pms.les,Çartesgéi^?raleaoh peutfuivre l’ancienne métho^j d,e compter
du- premier Méridien ^ersd’Prient , à-moihs,qu’on ne faffedeuxgra-
dationsjj’unej^rs fOriept & l’autre au-defï&us ou au-deflus -de, celle-là
É vers ^uoiqu’ùp^'tqut on ne lâche pas pourquoi on fe confor^
me àÆè't ancien ufage, fi ce n’eft parce -qu’on le’.trou^e-établi ï car fi l’on
T^ut fuivté 1g mouvement du Soleil, qui fait qu’un lieu çft OccidentaLou
Oriental à l’égard d’un autre, en fera le contraire, & en commençant
par le Point pris pour premier Méridien, on continuera a compter par
fOccidei^tL'. ^ ‘ . v. : -X
KiNdus joindrons a cette explication de la méthode que nous avons luÿ
j/ie pour compo^P® nouvelle Cartel quaqûès remarques fur la meilleure
maniéré de s’en fervir dans la navigation à.la Mer du Sud par le Cap Hor- -
nes.\ Ceux qui font ce voyage doivent lavoir Vque pour éviter bien des incon?
vénien& jilfaut lorfqu’on croit avoir doublé ce Cap, pouffer à celuidë Fztoria, ;
Tome U . Partiel. S fiui