
 
        
         
		Par l^  f(^ u te f(2):&,l§s expériences de  laMontagne du 
 ■  f   ’  3îï.‘7   ■  .  .  x 
 %etit-G<mecÀ,  339A 5 »  toifes ap-deffus de la  feperfieie de la  Mer;' 
 C  | 5°  -J 
 Hauteur deT^erniere ftathoe.fer la première par lé FarBmët^ ‘|%-îtbifès.v 
 Géométriquement  5401'  
 différence  22^% 
 Ufembléque toutes ces hauteurs s’accordent fort Bien,  tant pour con*.  
 firmer  la régie dé la  dilatation de  l’air," que pour que nous  ftiiflions  nous*  
 fçrujr des régies  dçsnnées pour  dedùire les  hauteurs  des  Montagnes J  car  
 lès différences  qui s’ÿ trouvent font peu de  chqfe ,&  ne  méritent,aucune,  
 attention^ççmmë ilparoîtpaf ce  quenqus  ayons  dit  a-devant:„"oùtre"  
 qûéff nous, parvenons à déterminer la  hauteur du  térrein ,jôu,nous mefu-,  
 râmes  la  Mëriaïèhrié,  aù-deffus  de  la feperficie  de. la Mer ,4,406,toilesC  
 pré? ,, c’élî plus qu’il  ne. nous faut..  ,  - 
 " Suivant  don.ç  lesdites  règles,  &   nous  férvant  de  la  formule  (4 )' &   
 des., expériences faites à Cayambum,  Oyambaro. &.ap rivage dé la Mer, nous*  
 trouvâmes  Cargbui%èlevé au-deffus de la fuperficie de la Mer de 1155 tpifes. 
 . Par  çes..mèinoe rppe% on peut.txouyér la  fft* 
 TaiVheft  pas ehepre perceptiblej.  en négligeant Ta  première couché,  <|ui,  
 4ep%éff|infinie.ep._e3£tenfîpn.. 
 dans fdn Dïfcoursfer lâ Nature de l’Air, ' rapporte une ex?  
 périéncè,'qu^il  avoit faite avec  la Machine pneumatique, -& dans lâquel-?  
 le  l'air  jÇè'dilata  au moins  4000 fôisi davantage qu’il neTè' t^yê&mcia*  
 fuperfîcië.de la Terre.  Ainfi,. pour., trouver, la hauteur jde;l’aimofphere^  
 jufqu’à  l’endroit  où  Pair  n’eft  pas  encore  perceptible.il~faût  fepjpofer  
 que. dans  cet  endroit ,il  eft.du-moins. 4000 fpi^ pfu§  dilaté *,nous pbuvons  
 donolupréndre de 46? 6 :. &  comme les hauteurs dû mercure daîns le Bâromé-1  
 tre ïbnt  en  ràiîbn ihverfe des dilatations de l’air,  où fe  font  les expérien-,  
 cgs,.  felpp qifil à été dît dans l&CçiiQÿQgç précédent.,  il fuit qp’ù une.‘lem-J  
 mâbîe  hauteur  le  ffiemarè reliera 4ÿ y$^ s . plus  b â s '^ é   fer Ta  nï^èfnf  
 cie  de  kM e r ,   c’eft - à - dire,  à ^ a e ^  ligne:  moyennant quoi &  par les  
 fmjaples,  .vous trouverez  que Pair obtiendra, pette dilatation à 8$°79 tpifes  
 de  hauteur  au-deffys .dé Tafepeîfiçie de làTTer,  ou à-peu-près 1 37^  
 nyjles,de,Ç>o dans un  degré.' 
 Mr.  4e!,]a Hire  le.7 Décembre 1&82 ^.^Eexpériènee^U' Baromètre îhrïë"  
 Mont CÙret près à t Toulon,  lequel a 257 toifes de haùteurfur lafuperfkie de  
 Ipy^ier, Turjaquelleilfitaufiila mèmèpxpérienee.  Dans lapreroiereilrelia 
 à,„: 
 jÉÉl polices-,4T:lignes ,  &  dans la féconde à  28  pouces 2  lignes de hauteur r*.  
 ,d’oùJon:conckd que l’.air-à la hauteur de- 3 2460 toifes aura une dilatation"  
 4626 fois .plus*grande que*fer' le bord de la Mer:  or par cette expérience  
 on  peut  croire’ que  la ■ hauteur .-de  fàtmolphere près de l’Equateur eftplus-  
 grande qtfërtEuiape^  ,  * .<■   ,  >  :T 
 isiAirinfa la>Hir,ç§< par.cette-même expérience,- ne trouva, l’atmqfphere,«  
 jp|q^’aT’.endroitj^;'l’air fe dilate54@0^|Éfefe davantage ,  pas plus haute que*  
 de ï2,c?3 iShfQÎTM-  t a  différence  de cetfiombre avec;celle  que nous avons.,  
 donnée ci,r deffus  de 3 24'éo', provientgdé  latfnëthode indirecte dont ce  Sa--  
 vantof£.\fe#it  .dans  le  calcul,  n’ayant,pas  jugé  à-propos d’employé* la,  
 précédente,  parce;q.u’il. lui. parut'incommode  de quarrer-les efpaces hy~*  
 perbofiques .-en tre,  les, afymptotes :  -&  il  eft' bienfûr  que pm les .Tables*  
 Logarithmiques Je  calcul ;dqvientotrèsyj|sile,  , 
 f  Dans: launefure d» la Terre de Mr.- Gàjfînï pag.  150, on  trouve quë le 1#  
 de  Mars  i^oauiifft  l^xpériienc&-;du  Baromètre  dans  une- Salle,, de 4Goli-  
 bre,  11  toires  ;au-defîüs  dè‘ là  fuperficfe.de  laMér,  ôà que lé'‘mercure,  
 fe foutenofea 28  ppuces.  ^  . 
 ^uëi'ques  Heures  après  fâifant la mê^ie expérience au pied de là Tour  
 de  la Adajpme,  qui  eâ; -ëlevee,fur Edite Salle de397 toifes,  &  le mercure  
 baiflà,idq» 2 pouces 7  lignes^.  Osj~en nousTervant de ces expériences f   
 nous prouverons que l’air obtiendra.une dilatation  
 oell&dç'io^Xla-hauteur  de  g ^ 5 ^ ^ > ' déteHniBation' phis^ grande  
 quo-3 ^ ^ .M r .  'de  la  Hire  de  1590;  mais cette différence peutvenir-  
 dela -différence • dos. faifons .dans lesquelles cesæxpériencesÆ font faites..  -  
 Par  cette  méme,méthode on ;pe.ut .trouver  la-hauteur do-l atmùlph^eqi  
 çùles  créatures animées-m^üroienfcff elles y  étaient  élevées:  car-oifyvoit;  
 qjle  Ls Animaux renfermés  dans  la,Machine Pneumatique  y meurent en?  
 pompant la moitié  dejl’air, .&equi efl; lajuiémejçhqfeque  de dire,  en di-*  
 latant ïa ir ,  éc ïui donnant upe extenfion dWhie de _cpHe. qu’il a fer,, la, fe-*  
 ^jr&ie dç JaTerre :  e f, • trpuvet la  hauteur, ou lés an^iaux mQÜfflroient,  
 clef!:  trquypE^CKlle.joù  l’ak  a  une> .dilatatioa^dpubl© de , celle quûli a fur  1®'  
 fuperfiêie de la.Terre^ ,oü>  enepre,  le  lieu-où  le mercure fe foudendra  à-  
 14., pouces dans le Baromètre, „ qui  eft la moitié detla hauteur uu il  s éleve*  
 fur,1e bord delà Mer^ABi donc pous nous réglons fur/ces dernieres  expé-^  
 pences, de.Mrr CajJim,  nous  trouverons-que les.animaux.ne lauroienc aû-*  
 v?è. à  la  .hauteurode*2446Xüife-s.dans-da  régiqn,->de  l’airy  Maintenant- fîr  
 nous  faifpns attention.aux expériences faites à Caraburu &   Oya0 ruro,ün> 
 ;  trouveraaque pour faire  ces-expériences il a .falu s’élever,à 1789 toife&faHrr 
 "  " OÎ.3  1   de&-