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voÿfa^ teiiir à loi;- dps forças, 11 ©Mifidéfables'j,- qu’il ne crût pas pouvoir
réfifter j il eût à enclouer tous les Çanons^eJa^il^mêrÂ^le^Qitnaniere
que les Ennemis ne puffent point s’en fervir, & à s’embarquer avej^fes
genf dains>iks bâtteaiïx qui étaient fous le. J?tqrt,, pour gagner, ai^^tilà
Place,. Notre homme Ÿ&:ïin.t_e£la p on d it, &fans attendre que -jes En-
nemis fiffent mine, de l’attaquer, il s’embarqua précipitamment avec fon
. monde,&- le jetta dans la Place, en criant que les Anglais l’avoient allailll
avec des forces terribles. Mais on fut convaincu du contraire en voyant
le Drapeau de Erûnv&arboré à la Batterie-Royale-pendant plus de 124 hé®?
res. apres cette honteuse fuite, 5 marque certaine que lprEprt n’ayoü; été
ni ppj%*. ja§ p # i & f II
. Ees Ennemis voybient;tavee;é(»ntienierÆ- dedêur. camp, qa’il nejparois-
ftfeâpi^'YiKaniienfllè ié| parapets t;de la : 'Büttefie-jLftyfaej -ffs sJimaglnqjeny
que ceux;^ii;la«g^rd!Éaàt fiïoient/Qscupésïà quelque ou^rgge^daqs iiinj^é.
rieur du Fort, & dans cette,idée.ils furent Kpi^joursjaas.^.^fçp ^pprq-
4fber >!;.iBQ^tafflsls,fî&id,âpoieiiti]àbajidonB:é'’Gij;non. Enfii^n faidiep^p ar
leur Armée étoiènt .çompofée. de toute forte de .gens-5) moins timide que
les autres s’offrit à aller reconnaître le-Fort, &-partit fans armes^i>çohtr&
Ü -parvintjatnfl. jn£qû4 e lâ 'j^ t e ju Fort*; T a , f^ânyaânça
que1 le polie #oit abandonné, | il ,y,entra, & ô-tânt laJBanniere, de ÀtiMfy
â t conMitre pat-là qu’il ét-Qit maître du Fort.^, Lè«|^g^if, qui obfeiÿ
-voient toutrtceîa, accoururent .aufibtôt. Es rétablirent -. a^meMi- je^Canon
de la BMm&dl-oyak^ que fQfficierÆrdwp^ n’avok pas eu loin'de bien en-
elouer ^ .tant- ilsMtoif grefféÿle partir j & avec les-memes armes & muni*
ti ons quijleyÏHent ^feadre Fort, ils •çommjmG'erent à-huttre j$£ Place
par l’endroit: qui la; prenoit en flanc. | ■
. ; Tqu|e,l’Artiller^e de^ce Fort confilîoît en Pièces jde 3Ô à livres" de
galles.- Le Vigilant a^voit enà_bord un allez bon nombre dgcanons du
meme calibre* Tout cela^-tombe „entre les -mainsr A^%iAfiglo^^Æxç\é^ au
défait de leur Artillerie qui étoitaflèz petite, & fut empldyé,contre la'Placej
& ebsaefat^uedece tetiSflàqnsleursbatÆ^iéscdÉanié^it^tià battr^en
l»dche. Ta JRlaçe le dtffendii ayec vigueur ; mais les^réçhjpgUy apc-é-té fai tes
,& fe un .aflàiÿ
Peu tle ®onde, & l’0p arbora le Ebapeau bladc^ ï- La ^apimlation
fut•honqrable,, & telle qu on 1 accorde jà' jdq braves, gens qtâfiédent 4 là
..$? à un -çoncoutS] decirconffances. dôntràirès.
:\L®S: OffeieFs qui çommandoiefft dans Ja-Place.ayoiedtièrt bien obier*
W W m ÊÈ$ÊÊ0m ilw W $ M càaffer le* J ^ ë s i étoitfde le& stfaÿàet
S SBÊ ' dès
dès quîHs êtnnâieôe^ènt aîaïs-ilj^^fi0!®^ trop'
désTroupes réglées ,dejà Garrlifon,, qqe, Jeurs mutineries-precedentes ren*
doien't iufteinent £ifg§&§; & . qlefl ge- qui fut jçaj^,qu’on n’ofa pas faire
une-jfQàléifo?:tâe' pendant -t§uE -^é tems qu£ ,^pr,a le liège, quelque liiçcès
qu’tdms’en promît cpnt^.yn Ennemi fl geu aguerri. On aim|, pileux les
employer à l£gaète^.pQffes..de là Place & au ÇêPOÇ5 W <&r
^lquerflellesf;vpfrlpadêr £fie^^ .^nnemas rfoit, pouffe fg^rmre^ au_,çbâ-
yWrnyb 4â à v le u r d ^ b é i^ M o î^ P ^ Ç ftS^ e i Je^
lèiplaigoiem; çdntredeûrs^ffgfs,b iM ii - 1
' .-Malgré tant de mgJh-eujS ajri^s,jdf^fbfîj^qQUp.;fQ$lgré fa desqbéiff^*
ice.-desjSÉâdats, ;'&.ia.foible&i dftdg,,«Garni|pn^la Pl^cetîntlix femaines-
Æ0.itieces4&>ne. fe f £ ® d i t 4 £ $W ,êIïi}: ee^e'eonquêtq'1’^ -
vëMterieS:; ^.ç6tq^lP39i|:6^âW#S; dans,rpj||ÿcm4éf^ffqj^ i l .q e 4 ijv
manquoit plus qi^ï.eq6EéTle„ppur.^r^^^trelfe .^ tq a t^ a .Ç ^ ^ ^ t puis*
^\i<tJLamsèamgdm, auj§Md’h.ui-partie dq^ttW^©I©^^fg'^eôletir^q mç
une.^fqffptipmab^égée^j^
c H A P I T R E r i ; •
eontWdnfr$ilqéesremarques fupfàmferiie deBoffqnîtifimorigée, 'fohprogrès,-
-1 '■ ^éut'^sAMj&‘paWicwMfesîLi'\
E BJaggajj, W,dter RaeigM 1 ^-premierJE^liffement dans les Pays de
'A^'MomeMé', Av$et&re* dP&t la^Prqyinge^rinGff^je.por^^epqm»..
& a, pounffapiitale la b i l e 4pSjJimr /R aeîig^ üit pas le premier,qpi qé-
-eauVrit, éesi'UêEes, puffqpe.^(?^gtems:ifiyanp, luf, r.^,15^ 3, Je%n fynçs
ede Exilés-àyo*t reconnuesy^Jqi^^yqxt dqnpgdç poiq dp.Viorne, par*
-ee qffâi 9 . i
pèu de cçms après de ^o$sfâfyueæ fa ^y//«q natif de ;T^^qui,ayant
dque--le{beaurtems fut^yepu cje Gjàjroe^Get^-^tej^Qdlenjçiarquer desPoiu-
■ tesT, les Golfes1, les Bayes, &. relâçàa èÆaiia'eldûes unes traitant pailible-
Jment ,av>ea lés -Nations qvui ,les liabitoient.
Raelig occupa ce Pa^s>-au- nomade \nRw\&,^ÿdb,eth^^ngJ^erje, &
• lin bidonna lelnorn &&MgWe- , Gé-Aoiny félon quelques-uns., eft corrom-
,pu.-dè efelüi.du Cacique; de .eette .Contrée,, .lequel fe iiommoit Vigineap
n H || |!| fl ‘ mais