fouflerent par le Sud-Oiiè'ft , de qui s’accorde avec -ce qui a été remarqué
au Chap, III. par rapport à ces Mers, & c’eft toutceàquoi nous devions
nous attendre pour confirmer ce que nous avons dit'1-de fujet: la raifon
effoque l’Hiver e'tôit déjà bien commencé dofs de notre5 retour au Callaû,.
Mais-comme pendant les trois premieresjourhées, les veatsqmfoufiloienc
fort, nous avoient rapprochés de terre, ces vents depuis la Susdite Latitude
changèrent au_Sud, & depuis les 25 jusqu’aux 21 deg. ils devrti-
r& t Sud-Eft, & quand nousÏÛïxïës par
re,.ils s’établirent .au S)|d-Sudf-Eftr& EfljSudéEft. Mous sèmes1 Mer
du' Sud-Oueft, mais ceS'ceua à meliire que nous fumes pus près de ter-
çc,t de. manière que. dçpuis les. -25-degr la Mer diminua, & dès les.21.
n y enjeut plus du tout. A l’égard dgs courans nous remarquâmes^ le. contraire;
car dès je 2i ou 2o deg*nousnousapperçùmes qu’ils alloient par le
Nord-Ouëft feîon"la' direélion "de la côte, & que nous" allions à moins
f è latitude/ ! I n .t th :n !
- Il y a deux, précautions à prendre dans la traverfée des côtes du Chili, 2d
Callao ; la première, de ne pas approcher à vue de terre dans le Golfe d’*
drica ; parce que les courans faifant plufieurs tours î& détohrs/ril en çou«
te "bien des. peines & du tems pour fortir de-là: en côtoyant, la terre, <Sç
cependant il la faut côtoyer: dans ce cas Jà-; parce que fi l’on s’en éloigné
on rifque dê nè pouvoir entrer dans le Sort àxt.Càllaoi car les eaux.coûtant
par, te.NcaxUQuëfLonde trouve fbusde vent du Port loriqu’on découd
vre la ter£e; & par .conféquent.eemlefhpas un petit ouvrâge,que de gagner
le Port quand on a & Ie Vent&les. eaürans contraires; La' fécondé
précaution naît de celle-là, & canfifte à tâcher.de gagnerdaj terre .entre
la Nafca ,& .Smgallanou aux environs: moyennant cela-on pôrté.d’abord
: à la côte à une diftance proportionnée, de manière qu’on-fie rifque point
■ de la- dépailer, comme cela eft arriÿé-à plufieurs, qüi emportés‘parIles
pourans plus loin qu’ils n’miroient foühaité ; & voulant f f rapprocher dà
î£t?e,fé font trouvés fort loin fous le vent au moment qtÿi!s.j&>nt apperçue;
•; ‘Cette derniere précaution eft furtoUt nééÆire eh fiive^ #àrce
lors l’air étant embrumé ou couvert 'dè nuages -qn, me.. petit .pas prendra
hauteur fou vent-de cinq à fix'jours. D’ailleurs la brume dérobe la'vue de
la. terre/ c’eft ce qui nÔüs.. arriva dans le voyageront je parle» .oàr.ho^
Vailîeàux étoieniïdéjà à fancre dansdeEoîtdu.C^/^sa-lurijiêtlt-îquart de
lieue de' terre-,. qu’on,ne, l.é£ appéléévoif ,point,, tantute iMotiillar-d ofius“»
^uoit la.,vue 1 .defoKte^pg.fi nousrasihnslé$é:©ôin's à-pqjiéë de; jascêp:e|
4 g . . . g , ■ I ; .■ : % . y # ;-JQQUS.
nous n’aurions; pu gagner ;le .-Port , parce que~ nous,aurions été,de beau-
coup trop foufllf féroit éclairçfenl j, ,
_ J Le 25- de Juin',;qm fut le fécond-jour de notre Navigation depuis l’IIe,
de Tierra ‘de Juan Fernandez, nous- vîmes- un Phénomène pareifÀpelui
que nous^yions vu à Q u ^ comme il a été rapporté. Celui dont je parte
iclétoit un Globe deleu, ou un Apias de vapeurs enflammées. Il corn*
menca le matin à trois heures & .demie 4U ®êté;de l’Ouëft, & courut long«?
tems avec, 1e yent qui foqfiojt par ladapde de l’Eft. £ La lumière qu’il répandit
fut fi gmnde, queutes gens qui'^qient fur le gaillard, d’avtant recon-
mirent-diftin^ement^tes yigjes du châteaird-’atrifre, & -tes pps & ;ïe§: gu-
- très ne furent pas peu effrayés ; cettq lumière fi éçlatante dura trois à quatre
minutes, & demi-hepre après noas;féntîmes dans Jéi’^ f ld u troish.
quatre nous crûmes' qye^-.NavirC àveit touehé ;
mais ,enfi\ite pous 'conclûmes;! qu’iV-falloit qu’il y eût un tremblement: •
dg terre; f -
■ L’Efcadre, étant arrivée au Callam avec,le,Commandant;Général. de cet--
te Mer Qd é^pit - le ititre copféré, -à Bon Jofipb’^idam) & un“nombre.fùffi-
fant d’Officiers diftingués ..par-teur- zele & leürexpériefee, qui pouVoiehâ
rendre tes mômes fervices ,que nous avions féndus;j ufqu’alors, nous réfc-
iûmes .d’.aller mettre la, derniere main au principal ouvrage dont nousa-r
vion&.été, -chargés,,, pouf cet îqffetinOu&Lprjâhîés je ^iceroj de noôs
permettre de retourner. .mais avant- dp^ous' congédie^, ce Seigneu’rîifpuhâita
que nous- finifiions quelques affaires d o n i f Mvplut nous
nous chay|eÊ Dan-Jorg&-fûan,. s’en ém t acquittésfltiàprdmternent 'que
moi ,%p|rtit 'àih-Âlaüao le i4^^iM)©'ef^^^dcmsdédfeîfdfl-'à#'»€oût préparer ,-
afin qu’àiindâ-arrLvéq.rien ne .nous.empêchât.de.commenéer auffitôttesob-»
feïvatiQiïs qu’ildy{%yoi't ‘encore à faire. Enfin le y ice ror n’ayaiït’plus de-
foin de- mes ferviçes/ & fe trouvant pleinement fa-tisfait,- me permit de
partir * defprfie quej’arrivûi' ^Quito^ 2 ^ i^Féw^der^iy'^. ^mâ^odge^Juan.
avoi'i^éjà .commencé les préparatifs donij.ejiviehs dâpirlerij£. &reri atten-:
dant nifils foflgnt finis',-, nous eûmes Qecafion.d^ibfer-verja Copéte.qui parut
Cetteéanaée, à,quoi nous fûmes aidéstpar.Mr..Gedj«/ te.fouitdes'Aca-c
démiei^ihÆrlï^ûii'jqôi fût refté dans cette.:Proyinee. |
Les- -3 & ^Février furent des premiers jours où;Ja»Coméie parut , &
çpmme le Giejvde,''Qaitÿ eft. peu propre,au% Q^rvafipns Aft.rGnomiqueSÿ
étant Lm^tinuefiem^ïiîniteEeepté, par-deS) pièges ; „g&ne. fut-que. le- 6 qu§
nousrpûïpes; rjbferyef^ Nous da^%q®^n^ f<>h epuchant^&
gommè^e .coqçhaîititétofe ipaiïdelà la-, 0<ii^imkin7
B M P T l d . cha-’S