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 Fernando Je  I I P   dükance.ÿar  k. partie  du 
 Nord-  & là,  fdon mon calcul,  noueFregate  etoit  sÿ.deg.  Jd mm.  a 
 s !  Ii‘i®irt' ' lle  ™ " 
 roifefetê & cornue fur 1er ObfemàtioiS  'par  lesquêlMTAcademie|Ro-  
 valè des Sciences  a déterminé les Longitudes de  tous les Liêux du Monde  
 il paroît,  dxs^jej'qtie cetke  Ile efl 42 degjs  $21 min., à l’Orient de, la  
 Conception.  Defprte que mon calcul différant de.iadeg*^ mm.  p  la  
 véritable Longitude  de H   héceffairement que les eaux,par  leur 
 cours infemlbïe,jouît àTimpûlfî'ôiîniH'eht^ùi portoirde ce cote-la,noj»; 
 ayéiit fait dériver àr l’orient M  même ïiombre de dêgfés.^' 
 Le  15 de May,  avant de Commencer à  gouverner h  PÔiieft,' nous  a-  
 vions parlé' au Capitaine  dé  la  Marqàife  à'Antin,  feqüefftdu's  affina que;  
 par don  calcul  fon  Vaifféau  fe trouvoif gl jour-là à l’.Qrient  àè  ld' Cm-_ 
 S S OE S  i M H B 
 par conféquent ce Capitaine fe tïduvoit par Ion point  fus  a 1 Orient  que  
 ftoi de iôldeg.  44.  min.  D’où il  partît  qüe  les  oeiïraÛs-'fâJoient  fait  
 dériver enyirondeux‘degrés_plus vers l’Efl qu’il 
 de îd  Délivrance fe%oüyoitTe même jour  ï^.  ^feîon  fon  pôinr^^g,,  
 15 mm?à l’Orrêfit“duMéridien de laConCepàh, c’éf!-à-dîre,4 âe^yôWn.  
 plusW^ôf&par,cokJq»èn arriv&ft  au  Méridien^ g|g,  il  
 ttouvolt par’fôn pôint 7 deg. B j j M l  1 Mccideht que/onVaiffeau.  
 tes autres  pêrfôçffês qui tejioîehf'journal  fur  ta flÿtomKcg,  t^gerent la  
 Aenfe dîveffité;dans Mrs points;  Cârles  uns  | l g g | | g l  d u ® 
 é^fdrcnteeuxbu l’on‘n’a^^I^mnr'empîpyé'TéàüàtiôM  dans' les .palcms^ 
 •dâf l’dÿet des éburanV;  lès  autres âppr&chôient ^d^Çæ|Caf^ne de  
 la. Marmite  d’Jntin,  &  étéfoient  ceux  qui  avoiaït  emfdf||gquafion:  
 mais'les'üiis  ^;':ledraut'res  fe  trouvant  t TQccjdënt  de  file  au mprnentr  
 qu’on alioit prendre  terre ,  toute la diff^ence^configoit  dans  ^  plus  ou  
 fé'moîùs,félon que,Chacun avoît jugé que.ler cqurari^rtdient^nOfiênt,^  
 La différence’ d iite  mon’point  &  célüi  du’Capitaine  de  h   Marqmfe  
 î J n îm ,   qui fût un de céux qui f<t&üfa  le ‘p lu s g M g S j g i g  g   
 ce que te:tafï^uîe"àfant*?dct)nriü'par les  variations1^  l’aigüdje que  les  
 Frégates4 Soient beaMpi pluravàncéésr qu’il de péoifToirp'af  le journ^l  
 âeMte, :îlfroM#a i W i P W W M M W l   
 VéfSi’Orient ÿ  pfbbiardbn 
 f f l f P  lés^Jdnrnaüx  qu iT avom  
 d’autres Voyageurs 5  mais  comme les  courans  l’aydiefit plué fait  deriveT 
 qu’il ne croyoit,  fon Vaifféau fe trouva toujours plus, à l’Ofient,  qu’il ne  
 paroiffoit parffbn calcul.  Le Capitaine du  Louis Erafme troüva.auffi à peu  
 près la même différence pour avoir employé  r.équatipm, .fe  fondant, ainfi  
 que l’autre fur la différencedes variations ; différence fenfible entré la. variation  
 obfervée,  & celle‘que les-. Routiers établiflbient.  
 i  La grande diverfitéquion-éprouve  dans.là .Navigation  .par  le ,Cap  dé  
 Lîornes,  à  l’égard-des  courans  qui - font) quelquefois „très-forts,  d’autrefois  
 foibles,  & fouvent prefque,comme. s’ijqniy, eli .avait  point,  me  fait  
 croire*que le meilleur: feroit de ne,les pas faire  entrer  dans, le calcul  pouf  
 corrigèr là-route,  parce  que n’y ayant flacons certitude à cet égard,  c’eft  
 s’expofer à* une erreur, maniféfte.-  Par les variations de l’Aiguille oft con7  
 noît à deux où trois db|rés  prçs  combien  un, Navire  eft  plus  à-l’Orient  
 qu’il ne paroît par le">Poiüt>.  Or  quoiqu'on-ait  recours àvl’équation,  il  né  
 peu (jamais y avoiî moins  dé-différence-' dans-lâ Gonhoiffance? du. lieu  ou  
 Navire:  par tdnféqueâ-t la  corr eCtion‘-efl:entièrement,inutile, 
   &-ilfi|Et  pour  la  fureté  dtô bien ôbMvenia'variation.1 Je dis qu’on  
 pëÙRcoh'|lître  le liçu du Navireoà-deux-puî trois degrés,ptès,, parce qu’en  
 effet  f’effepar hazard & non par la certitude de>la  correction,  fi le  point,  
 fè trouve convenir plus exactement avec l’atterrage; car la différence d’un  
 ou deût degrés^  qüfelbùne erreur inévitable .dans les variations,,de J’Ai-  
 en produire-uèe  de1 tr/ais  ou  quatre  degrés  
 & même au-delà -félon-le parage où:Ton Se  trouve.  ^ 
 Toùs-ceûx qui aVofem tenujdurrial fddlbutefürjes Frégates,fè trouver  
 xent dans leurs points refpeCtifs à l^Qccidenüde leurNâivirêj'quoiqu iUemï^it  
 employé l’équation fur i’ëffefdes cour-anst tout.cefeprovefïoit des journaux  
 que chaéù.^Fkf©it d’autres Routiers, donçies.uns'avoienl^eprouve dés.courans  
 plus fortà'que 4es  autres,  &  ainfiÆéux.demqs gens;qui'fg.confo/inoient  
 aux premiers Y  faifoient  réquatiq^plus, grande  que.^ceujx qui.fe tenoient  
 aux -derhlèfs ,• &’ *part&trriêmé il  nè pouvoit\y 4v0»&îeonformité d’ans  
 leurs points.  ‘St't’ôn  donfidefe la diverfité-de Æesqournàux,, on conviendra  
 qu^rî n’y“a;-|as,'plus d<i furêtéi^aÆîvire  les;un®que;les ailles::  il feroit/u-  
 perflu "dé^^otôle^ acco'ïBéÊ;1  daffgetéufe®fe conforme^ àveug^  
 ment  a-aucUfll' -Cela  n’empêché,pas’quif| ne' fpient  tou|futiîes, .en cç,  
 qu’ils;fqnt cohnbïir'èles' endroits oùil!f;.a Mer,  &  la di^êrfpé du cours 
 dés qaûx.  *  » *  f’ tf ‘ 
 Le peu  de  fureté- qù’iîl| ’aTHarfsflàJ:^fîA^hce,*cm eès courans , Vient  
 en paftîd<de • cé ’qiiefdetfe lônSé eft :p,eù ;fréqué^e:î  & .moitïSipar'’ les 'Er-  
 pagnols que par les autres Natioftsl maritimes ;  Quoique depuis  i71^ keau".  
 tome  IL   Partie L   *M  '  '  :  coup 
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