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 1  Voici comment fe ptatiqüoient ces Mariages.UYnc'a l^oit âlfèmbfer cfia-*  
 que année ,  ou deJdeux en deux ans, tout ce qu’il y avbitdefilles & dé garçons  
 de  fa race qui étoient à riiarier dans-la Ville de Guzto.  Les  filles devaient êtré  
 âgées  d’environ  18  ans,'  & les garçons au moins  de 20;  (Quand  ils  étoient  
 aiïèmbléà, Tïnca  avec  toute  fa  Cour  fe réndoit au milieu d’eux-, i& 'les ap-  
 pellant par leur nom,  il prenoit la main de l’Epoux &  de l’Epoufè, ; leur falloir  
 donner là fpi mutuelle,  &.  puis les  remettaient entre lés: màîns dp  Ipi^   
 pâreùs.  ' Cés fillèà ainfi mariées acquéraient lé -'nom defemmes- légitimes,- où  
 de femmes  livrées  de  la  main de  YTnca.  - 
 '  Le lendemain  de cette cérémonie,  des Minifixes  députés’  à: cët effet mai  
 rioient dans le même ordre les autres jeunes gens enfans'dè la Villé leÇagc'O)  
 &   cet exemple étpït  îüiyi dans toutes les  autres  Provinces .parles  Gouverneurs  
 ou  Curacas,  qui ’y  étoient obHgés , par le  dèvoif dë léür  Charge. '  7  ; 
 Comme il ëtoit idolâtré,'  iî leur eiifeigria une RefigiôrîcQnformeâ Ion idolâtrie, 
   leur  difànt que  le  Soleil  étoit  le 'Diéujju’ils dèvdiènt adorer.  Il  réglà  
 les  rites &   les  facrifices qu’il  falôit lui  offîir  pour  le remérder.dé7ce  qü’ilf  
 d^jiyqjt orées.,.de' ce qu’il les fuftantoit, qu’il rechauffoit la tèrfe p o u f -  
 .dré fertile,  &  {urtout  de  cequ’illeuravoit envbyef&n  fils  &  fa  riliépôuf  
 les tirer.dèda  nfi fèrc  &   de  la  barbarie ou  ils  viyoïènn  7‘D  brdonnâqubn  
 erigeât  un  Temple  à ce prétendu Dieu, & défigna le lieu où il vouloit qü’il  
 !fût  bâti,  avec une  màilon pour loger  les  femmes confacrégs  à  cetté 'Divinité,. 
  lelquellès dévoient toutes être du Sang Royal. 
 ’  .fâancbrÇapâc  aÿant  ainfi  établi le nouvel Empire  fui:  des' fpndemens félidés, 
  fit  àppeller Xes principaux , Vaflàux,  Te Tentant  prés de fairiT& Taris un  
 âgéîorfavancé  éri préfence  d une nombrèufe pofiérïté.qull âÿpiteué tant 
 de Ion Kpoufe légitime que  dé les Mamacunas, ' il leik.fiÉ'uh  iohg'dricourS,  
 dont  la fuBftançe  çtoit,  quelle Soleil  Ion  Pere  rappèllo|ç âu repos ;  qu’il les  
 exhortoit  par don  ordre’ à  obferver  les Lpix  établies,” teljes..quil  les‘âVôit  
 reçues, de^^Ë&TqUi.nevi^pit qafemjPs les coiTpn^dtt<^’^ é ? ^ à à -   
 géât en la' moindre cfiole. '  Enfin  ce  Prince mourut,:" &  fur pleuré de'  itous  
 les' Sujets,  qui non feulement  le. régàfâoîënt1 cdifimedëür.Téré, rn&isTfiono-  
 roient  commë  liné Perlorinè Divine.  Son'corps fut embaumé,  &  on lui  ren-  
 dit lèsÿTaêmëshonndifs qù’à îâ Divinité , par la quantité- innombrable dè  la-  
 {ïifice^qu’on lui offrit.  On fait aller à Ttrente ou  quarante  ans ladùréfhiefdn 
 régné."  ......“  7  '"7"-  1UP ■ '•'7 " 7  \ ‘  • ‘  ;  7  ‘  ’ ;i:rî-v-VJ ** 
 '. Nous avons dit ci-deffus qtie'lë'commencement 'fie. l’origjrié'dëvèt tnca &  
 de  lâ‘7 Coÿlf  étbit râcôstée  différemment par  lès ttiftoriens ;. céîa; viént * Uppà-  
 . rompent des dififërens' récits que les' vieillards■ Indiens en  faifôiênt ams Efpàgmls