ûent pour châtier l’infolence de-ces Nations: ,Jes habitans de l’Ile qui les
traniportoiem d^ns des B&lzes^ étapt arrivés à une certaine- hauteur les
Jetterent tbüs dÉis la , &Wot^eïebt ceux qui âciiOKntül'fe fànv^r à
la nage; & enfuite ils leverept l’étendart d’une révolté générale, en maflà-
crant tous: ceux qui ëtoient rèftés? peôr lés poliéer£ & leur enfeigner une ma.
niere de vivre plus hçureqfe. A cette .nouvelle Huayrn-Capac fiir .frap^anm.
nafed’un.eoup' tfe&addfse, p.arge,qjue: la. plugaait'jfes pQî^É^gnt.,SfJés ^nem
ou Princes du.Sang ,Royale .1^ Monarque.,prit ie.dçuil; mais, dés que' le
teins,eg fut expirée retawnf avee.da
b e lle s& les; châtiafeverementde leur révolte.& de leur cruauté..-r
. Peu de tpms japrès la; Province-de Cachapuyas • fe jbuhgya -de % même
p j f t t f t e s & f l p e : ^ ^ T O ^ I ^ ^ ^ P î ^ y f Ç ^ u n ê r ^ i t n é e ' ;
bien réfelu d’y- faire,un.expaple ,'çie rigereui* qui .contînt tt^deSjmécoritgnis;
m^e&ichiéAi, il dirigea jd^ivis s;&tçrut: qjte la douceur feroit encore plus
d’éflet^ Il tentadonc?aette voyeauprès^ des -Rebelles;, quiloin de fb^epenq
tir fe fauverent .dans les ^montagnes, ne laifiànt dans le; plat-pays qpe les
foBméC&lJ^bviéillard|:-içeu^v,m[aignantî^ e f,&tj)ute) ia cplerg dg Roi ne
tombât ; lùr; eux ,o eurent reçocirs : à -une ^Mamaçuna,,, -quruvoity éténçonp$ine
de \\Yiisà:,TupaG-Yùpari0p, laqaell^^#troi$
quilla
devant, de l’Tnca Huaynd-Capac pour lui demander grgce pour eesnf^Hiëureux:
dans la fermé eipérance que g ce Monarque ne refuferoit.<pas un bienfait
ibllicité par. unefem'mede, ce rang,.; Testes ries femmes de j^î: Bourgade
accompagnèrent la Mmàmm, qui fut fi bien] tpürner l’efprit de YTmâ par
fesdifcoup 3 fesprieres> & fe&;lanBes,'!que npn-fealement; eérPrince lui'ke)
corda -un oubli. entier--den ç t qui s’étoit pafle, & pardon pôqr tous, .les hàbi-.>
tans, fans .exception » mais même il la laiffa maîtrdfe de diftribuer. telles-.gra*
ces qu’il lui plaîroit & à.qui eltejuggipit à^prppps,. Il jfe fdsjs^jra' porter
cette ‘.Bonné- nouvelle :à ce Peuple;» & la M accompagner par quajre,î«a&fes
frerés & fils de la même Mamacuna, avec les Gouverneurs & Gens deLoixnér
eeifaires pour «établir fprdre & la fureté, dags .la Province , dont lési habitans
touchés d’un : fi beau trait J d çd ’émenCe^ tâchèrent toujours depuis de faire
bubKer. lenF, déloyauté par une fidélité 3 toute dpreuvé.- j.
Hmyna-Caÿac ayagt,fi hpureufement pacifié la Province de. Çhachapuya
tourna fes^igesiivçrs f e Vallées qui M reftpienreneore h conquérir ; &larf
rfva fur les,.îrpntiércstd^ic^^de;;Mâi«?^, qui fe;rendirent ;à la première
formation. Ces Vallées étaient habitées parles Nations* nommées Apichiqùî%
Pkbmji, Sava, Pecllanfuniqui, & Pampahuaci: la plupart fi barbares > qu’elles furpafi
paffoienneîî grqfiierj?té toutes, qelj.es que Jes-P?^ jufques-Ià ;
Triais celles qu’eg rencontra .enfuite, étojggt encore plgs ftupidesxSt plus-barbares.
i0 n les djftinguqit par Jés pgms ^ .Sa rap^ ^ à^ Pq(Jàu, ;;&Gar‘cilqflb -rapporte
que. T Tncà.: phoque sdeieur'extrême barbarie, dit à ceux, qui étoient auprès de
lui: Allons -,nous-^ ; 'ces getis-ci ne-méritent pis de nous avoir pour maître. ;
k^«£fl -vquHt'|p|er^e,.|ge^^-^;'ji^ .^ÿées- de. la ÏJrpyince de sPaffau
feryilfent .dé borijes à fpn.Ep>pirev,,& fe retira à Cuzco, après- avpir viil-
jCTOVjPéigs.^. ^ Péh.T
dant qu’il étoit ocpupé à.cette vifite , d rpgut. avis,que les- habitans de la Prp7
vince' dé Caranquè s’etôi ênt révoltés ^loptenus.de quelques Nations voifines
& indépendantes, & avoierît fait main balle tfur tous les Officiers Royaux
(jôu^neurs & autres, qué ITbçæ lavoïc établis dans le tPaysm^ttaypa-Capaç
nîtté les CarànqüTÿiy jdt aqjntpt patchet î^ y y ^ & p p u r
les châtier, la. fuivit.pôur la cprnman<fer en perfonne. Se? Générai^:
etam entresaànsTe Paysffijent fâvoir'lpùs main âux Rebelles,«.que,s’ils vou-
l^ n f 1 recdurit a la*clémence dé cePrinç^, ils né, dôutoientpas qu!il ne leur
pardonnât; mais*ils 'négligèrent cet avis, & l’Tticfi s’étant mis a la tête de
|pn ‘|i|h|e^ravâM|pe Pays', *:yMqidt:, ^.ed^lks,,.. & raitfemblef
•mus Tëss pr iïojjiîîêr s, * & généralement tous ceux qu’op.ayoit pu attraper, &
‘ qu’oit fevoit ,|tre cogjplicès^ de la rëv&fte , îiT ordonna qu’on leur coupât la
têteattojus..'&’lqu’dn;iettât leurs-corps dans la Lagune ou Lac à’Tahùarcoçha
qui, fait léi limites entre ces Nations; & l’om prétend que C'èfl: de cetté terri-.1
blé exécution que. cette Lagune prit le nom d’Tahuatcocha, qui lignifie Lac de
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' Huayrta- Capac,, eutriè fa feconde femme légitime Rava-Oëïïo ]e Prince héréditaire
Huafçar Tnca;7 & de la.troiliéme Mama-Runtu, fille de fon Oncle,
Auqd-AmarurTupac-Trica-y’û eut Manco-Tnca, qui mt auffi Empereur du P^-
roM après l’arrivée dés 'Èfpagnols.' Hmyna-Capac eut entre autres cpncubmes
une fille du Roi Quitii du Roi de Quito, de laquelle il euvAtahuallpa, pour qui
ce Monarque 'eut tafit de téndrelfe qu’il engagea le Prince Hua/car-Tnca â,con-
fèntir âiîe'-ce' fils naturel'elk ' le-Rdj^aume dé Quito avec quelques autres Pro-.
vinces vbifines; & moyennait ce confentement Buayna-Capac déclara' Ata-
huàllpd héritier légitime du Royaume de Quito: Nous Verrons bientôt de
quelle manierè-cèt Atàbmilpa paya' Huascar-Yncü de -fe.bonté,
t Huaytia-Capac: étôit dans ibnPialais à Tumîpampâ/ldrîfqü’il fè§rut la'première
nouvelle defâriivée ^ â^^0tols- &% e s;::câfes:; on lui rapporta, confufê-
. ment
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* LiVîe ÿ. J Chap. g.